Quand Jacqueline Charles du Miami Herald parle avec dédain des journalistes haitiens avec la clique de Hillary Clinton
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Il est vrai qu'en Haiti beaucoup de gens s'accaparent du titre de journalistes pour un rien du moment que l'une ou l'autre se trouve derrière un micro.
Mais quand Jacqueline Charles parle d'une manière générale avec mépris des journalistes haitiens, c'est le comble.
En effet, dans un courrier électronique adressé à l'assistante de Hillary Clinton (Cheryl Mills) Charles a fait mention à sa correspondante sur un ton sarcastique de: ces PRETENDUS JOURNALISTES [dont Kim Yves] attachés à JBA...
Il semble, tout d'abord, que Mme Charles, malgré son degré en Journalisme de l'Université de North-Carolina --dont un membre du staff de Haiti Connexion est aussi une diplômée en plus d'être détentrice d'une maîtrise de journalisme à l'Université de Syracuse*, NY--ne comprend pas du tout le terme de "Journaliste".
Pour sa gouverne, nous nous proposons de lui apprendre: qu'est journaliste celui ou celle " dont la profession est de rassembler des informations, de rédiger un article ou mettre en forme un reportage afin de présenter des faits qui contribuent à l'actualité et l'information du public."
"Le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations puis écrire des articles ou publier des reportages (écrits, audio, photo ou vidéo), en consultant les dépêches des agences de presse et la documentation de son entreprise, en interrogeant des spécialistes ou des témoins, à qui il garantit la protection des sources d'information des journalistes.
On utilise le terme de reporter quand il [elle] se déplace sur le terrain, de chroniqueur ou de rubricard quand ses articles sont spécialisés dans un domaine particulier et même de critique pour certains d'entre eux : littéraire, dramatique, cinéma, musical, d'art, gastronomique. Il est éditorialiste ou billettiste, s'il doit mettre en avant une opinion, le plus souvent celle de son entreprise. Lorsque le journaliste effectue des enquêtes longues et approfondies sur des sujets difficiles, il est journaliste d'investigation.
Les secrétaires de rédaction, qui assurent un travail d'édition en relisant et réécrivant au besoin les articles, ont aussi le statut de journaliste professionnel, tout comme leur pendant dans l'audiovisuel, les chefs d'édition, ainsi que les présentateurs, photographes de presse, dessinateurs, iconographes, journalistes reporters d'image (« JRI ») et documentalistes de presse..."
Se contentant de la définition restreinte, bornée, qu'elle n'a certainement pas apprise à l'Université de North Carolina-Chapel Hill, une école renommée pour son niveau académique en journalisme, Jacqueline Charles a mis les journalistes haitiens dans un " panier" [basket] que seul le chèque qu'elle recoit de Miami Herald lui permet de faire.
Ce chèque qu'elle reçoit de Miami Herald ne lui donne pas le droit de redefinir le concept du journalisme universel quand elle évoque le métier des journalistes haitiens parce qu'ils sont tout simplement des haitiens.
Saviez-vous que dans des pays comme Haiti où la liberté de la presse n'a pas existé qu' "aucun diplôme n'est exigé pour exercer la profession de journaliste? Un stage dans un ou plusieurs médias peut toutefois être requis". Car les militants en droits humains ont compris que là où la repression existe, les gens n'ont pas besoin d'une "graduate" d'une université américaine, qui ne saisit pas les réalités locales, pour dénoncer au monde les violations dont ils sont victimes.
Alors que Kim Ives peut en toute indépendance informer le public de qui se passe réellement en Haiti, nous parions que Charles, elle, est limitée comme simple reporter de MIami Herald dans ses reportages, car le Conseil de Directeurs ou Editorial Board de ce même journal regardera de près à ce qu'elle voudrait écrire sans léser les intérêts du journal. Parce que Kim Ives est un journaliste chroniqueur ou rubricard, un journaliste éditorialiste, d'investigation, un billetiste et autres, alors que Jacqueline Charles est une simple reporter pour le Miami Hérald qui la tient avec une corde sans qu'elle ne puisse la détacher de peur qu'elle ne perde le chèque mensuel. Une condition sine qua non des grands médias des courants dominants.
Nous espérons que Charles n'a pas tout perdu de ses classes de Journalisme, mais qu'elle sache au moins que le JOURNALISME, qu'il se pratique aux Etats-Unis ou en Haiti, se présente sous de nombreuses facettes:
Il est vrai qu'en Haiti beaucoup de gens s'accaparent du titre de journalistes pour un rien du moment que l'une ou l'autre se trouve derrière un micro.
Mais quand Jacqueline Charles parle d'une manière générale avec mépris des journalistes haitiens, c'est le comble.
Reporter pour le Miami Herald |
En effet, dans un courrier électronique adressé à l'assistante de Hillary Clinton (Cheryl Mills) Charles a fait mention à sa correspondante sur un ton sarcastique de: ces PRETENDUS JOURNALISTES [dont Kim Yves] attachés à JBA...
Il semble, tout d'abord, que Mme Charles, malgré son degré en Journalisme de l'Université de North-Carolina --dont un membre du staff de Haiti Connexion est aussi une diplômée en plus d'être détentrice d'une maîtrise de journalisme à l'Université de Syracuse*, NY--ne comprend pas du tout le terme de "Journaliste".
Pour sa gouverne, nous nous proposons de lui apprendre: qu'est journaliste celui ou celle " dont la profession est de rassembler des informations, de rédiger un article ou mettre en forme un reportage afin de présenter des faits qui contribuent à l'actualité et l'information du public."
"Le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations puis écrire des articles ou publier des reportages (écrits, audio, photo ou vidéo), en consultant les dépêches des agences de presse et la documentation de son entreprise, en interrogeant des spécialistes ou des témoins, à qui il garantit la protection des sources d'information des journalistes.
On utilise le terme de reporter quand il [elle] se déplace sur le terrain, de chroniqueur ou de rubricard quand ses articles sont spécialisés dans un domaine particulier et même de critique pour certains d'entre eux : littéraire, dramatique, cinéma, musical, d'art, gastronomique. Il est éditorialiste ou billettiste, s'il doit mettre en avant une opinion, le plus souvent celle de son entreprise. Lorsque le journaliste effectue des enquêtes longues et approfondies sur des sujets difficiles, il est journaliste d'investigation.
Les secrétaires de rédaction, qui assurent un travail d'édition en relisant et réécrivant au besoin les articles, ont aussi le statut de journaliste professionnel, tout comme leur pendant dans l'audiovisuel, les chefs d'édition, ainsi que les présentateurs, photographes de presse, dessinateurs, iconographes, journalistes reporters d'image (« JRI ») et documentalistes de presse..."
Se contentant de la définition restreinte, bornée, qu'elle n'a certainement pas apprise à l'Université de North Carolina-Chapel Hill, une école renommée pour son niveau académique en journalisme, Jacqueline Charles a mis les journalistes haitiens dans un " panier" [basket] que seul le chèque qu'elle recoit de Miami Herald lui permet de faire.
Ce chèque qu'elle reçoit de Miami Herald ne lui donne pas le droit de redefinir le concept du journalisme universel quand elle évoque le métier des journalistes haitiens parce qu'ils sont tout simplement des haitiens.
Saviez-vous que dans des pays comme Haiti où la liberté de la presse n'a pas existé qu' "aucun diplôme n'est exigé pour exercer la profession de journaliste? Un stage dans un ou plusieurs médias peut toutefois être requis". Car les militants en droits humains ont compris que là où la repression existe, les gens n'ont pas besoin d'une "graduate" d'une université américaine, qui ne saisit pas les réalités locales, pour dénoncer au monde les violations dont ils sont victimes.
Alors que Kim Ives peut en toute indépendance informer le public de qui se passe réellement en Haiti, nous parions que Charles, elle, est limitée comme simple reporter de MIami Herald dans ses reportages, car le Conseil de Directeurs ou Editorial Board de ce même journal regardera de près à ce qu'elle voudrait écrire sans léser les intérêts du journal. Parce que Kim Ives est un journaliste chroniqueur ou rubricard, un journaliste éditorialiste, d'investigation, un billetiste et autres, alors que Jacqueline Charles est une simple reporter pour le Miami Hérald qui la tient avec une corde sans qu'elle ne puisse la détacher de peur qu'elle ne perde le chèque mensuel. Une condition sine qua non des grands médias des courants dominants.
Nous espérons que Charles n'a pas tout perdu de ses classes de Journalisme, mais qu'elle sache au moins que le JOURNALISME, qu'il se pratique aux Etats-Unis ou en Haiti, se présente sous de nombreuses facettes:
- billetiste
- critique littéraire
- correspondant
- correspondant de guerre
- dessinateur de presse
- éditorialiste
- feuilletoniste
- fixeur
- journaliste reporter d'images
- photojournaliste
- rédacteur en chef
- reporter
- secrétaire de rédaction
Il ne suffit pas d'être une salariée d' un journal américain pour se doter et s'accaparer du titre de "journaliste".
Noam Chomsky, l'un des plus célèbres journalistes-éditorialistes-essayistes engagés de l'ère moderne |
Charles s'est targuée d'accuser "ces PRETENDUS journalistes dont Kim Yves" d'être affiliés à JBA" dans l'un des emails publiés par le US State Department.
Peut-être est-il tout aussi juste de conclure qu'elle travaille ou collabore de près avec la clique de Hillary Clinton vu qu'elle leur a promis de garder contact et de "les mettre à jour".
* École aussi réputée pour son curriculum de journalisme.
HCN
Cet article écrit par un éditorialiste-journaliste de Haiti Connexion peut être reproduit ou publié mais sa source HAITI CONNEXION NETWORK doit être mentionnée
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