mardi 20 avril 2021

Dr Carl Gilbert, un remarquable professionnel haitien

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  Par Joel Léon

D’entrée de jeu, Dr Carl est jérémien. Je n’avais pas eu à lui demander d’où il vient, parce que jérémie, sa ville natale, est toujours dans ses conversations. C’est la même histoire avec son frère, Hervé. Par-dessus tout, Carl est un mari, un père et un homme de famille..

https://drive.google.com/uc?export=view&id=1BWjQtWuvpl5YnYD6pyGGBSQxDc2FuuoN
Dr Carl Gilbert, médecin-journaliste

J’ai fait la connaissance de Dr Carl sur le net. A l’époque, c’était « Yahoo Group » qu’on utilisait pour faire circuler les opinions. Aujourd’hui, ces groupes n’existant plus  sont remplacés par d’autres systèmes plus rapides et efficaces, tels que : WhatsApp, Messenger, Facebook, Twitter…C’était aussi une belle époque quand les discussions étaient profondément substantielles. Il y avait un Jean Erich René, Hammerton Killick, notre fameux Vanel Sean, dit Vava, Gerard Bissainthe, Serge Pierre Pierre, Gerard Etienne…toute une panoplie de beau monde. Carl Gilbert, en dépit de son horaire de travail compliqué, non seulement modérait le groupe, mais participait activement aussi aux débats.

Carl Gilbert est médecin-chirurgien. Il a fait ses études primaires a l’Ecole Frère Paulin de Jérémie. Puis à Port-au-Prince, il fut admis au lycée Toussaint Louverture pour terminer brillamment ses études classiques.

Il commença ses études universitaires à la prestigieuse Ecole de Médecine et de Pharmacie. Puis devient résident en chirurgie générale a l’hôpital de l’université d’état d’Haïti de Port-au-Prince jusqu’en 1975. Ensuite, il occupe le poste de médecin d’urgence à l’hôpital du Canapé-vert, jusqu’à son départ vers les États-Unis d’Amérique.

Arrivé en Amérique, il passe brillamment les examens requis pour travailler (examens de FCFMG, License de Michigan, de l’ American Board of Surgery). Dr Carl Gilbert a fait sa résidence en chirurgie à St Mary, « St Mary Immaculate Hospitals », des affiliations de « King County Hospital » à Brooklyn ; New York, à « Jewish Hospital de Cincinnati », une affiliation de l’Université Hospital de Cincinnati. Il eut la chance de rencontrer et de travailler sous l’égide d’éminents chirurgiens haïtiens ayant émigré aussi d’Haïti, aux côtés d’autres médecins américains et étrangers qui ne tarissaient pas d’éloges envers les médecins haïtiens du fait de leur bonne réputation professionnelle et de leur savoir. Dr Carl, outre d'avoir été le trésorier de la société chirurgicale de Cincinnati (Etats-Unis), devient peu après un membre (Fellow) de (l’American College of Surgeons), un corps prestigieux de chirurgiens existant depuis des années aux pays. Poursuivant sa carrière professionnelle, Dr Gilbert a trouvé le temps de s’acquérir un diplôme de journalisme et d’écriture, alors qu’il entretenait régulièrement une rubrique sur la santé dans le journal Haïti-Progrès publié à New-York. Il a aussi suivi des cours de « webmaster » sur la publication et la création de sites sur le web.

Dr Carl Gilbert s’est impliqué dès le début aux Etats-Unis dans des activités communautaires et sociales ciblant son pays d’origine, Haïti.  C’est ainsi qu’il a été membre fondateur de HOHS (Haitian Organization for Health Services), COSH (Coalition et organisation haïtiennes pour les services de santé). Il a fondé le forum Haïti Connexion Network et d’autres plateformes médiatiques, exploitant à fond les nouveaux moyens de communication électroniques et numériques. Il est le directeur de RadioFrancophonie Connexion qui fonctionne 24 heures sur 24 sur l’Internet, en même temps il est responsable du contenu du site de cette radio.

Son amour pour le pays qu’il a laissé depuis des décennies a poussé Dr Gilbert à organiser des missions médicales et sanitaires dans le sud d’Haïti sous l’égide de HOHS. Et on le retrouve peu après le séisme de 2010 ayant frappé Haïti au chevet des victimes, leur prodiguant tant soit peu son assistance professionnelle sur le terrain. Il nourrissait beaucoup d’espoir pour la survie de cette nation qui a tant souffert…

https://drive.google.com/uc?export=view&id=1H8aDD_vOxpyvNuDQmaoD9C-WnIieU4Ap
Dr Gilbert en mission médicale en Haiti

Dans l’état d’Arkansas aux Etats-Unis, où il continue de pratiquer la chirurgie dans des hôpitaux importants de la ville de Little-Rock, il fonde un chapitre de HOHS et en compagnie de son épouse Ghislaine, il organise des levées de fonds visant au maintien d’une clinique communautaire dans le sud d’Haïti. Malheureusement ces collectes de fonds ont cessé du fait de la pandémie Covid-19 et l’atmosphère politique sévissant en Haïti.

Etant à proprement parler un éducateur, Dr Carl Gilbert s’est affilié avec une école de médecine située dans la région centrale d’Arkansas pour éduquer les étudiants en médecine en tant que professeur clinique de chirurgie. C’est ainsi que tout récemment ou lui a décerné une plaque l’honorant en tant que chirurgien instructeur de l’année 2020.

Plaque de NYIT honorant Dr Gilbert comme chirurgien instructeur de 2020

Vidéoclip d'une médicale mission en Haiti organisée en Haiti

A cette occasion, Dr Gilbert a été introduit comme un modèle de leadership aux étudiants dont les propos peuvent être écoutés dans la vidéo ci-contre.

L’une des Citations/pensées du Dr. Carl Gilbert : « les gens qui agissent sont bien des fois empêtrés par des gens, qui nombreux, n’agissent pas. », auteur Carl Gilbert dans Citations Célèbres

https://drive.google.com/uc?export=view&id=1RoDn79frKm21hziKZey5tp-CqAWWmlyW

Les liens de la radio Francophonie Connexion :

http://streaming.live365.com/a86669

Pour écouter : 605 468 5806

mercredi 14 avril 2021

Haïti a un nouveau Premier ministre

Après la démission du gouvernement haïtien, un nouveau Premier ministre, Claude Joseph, a été nommé.

Jovenel Moïse (sur cette image) a accepté la démission du gouvernement et a annoncé le nom du prochain Premier ministre: Claude Joseph.

Jovenel Moïse (sur cette image) a accepté la démission du gouvernement et a annoncé le nom du prochain Premier ministre: Claude Joseph.

AFP

Le gouvernement en Haïti a présenté sa démission et un nouveau Premier ministre a été nommé, a annoncé mercredi le président Jovenel Moïse, en précisant que ce changement visait à s’attaquer au problème aigu de l’insécurité dans le pays en crise.

«La démission du gouvernement, que j’ai acceptée, permettra d’aborder le problème criant de l’insécurité et de poursuivre les discussions en vue de dégager le consensus nécessaire à la stabilité politique et institutionnelle de notre pays. Le ministre Claude Joseph est nommé PM», a tweeté Jovenel Moïse.






Le nouveau Premier ministre nommé est Claude Joseph, a indiqué le président haïtien, sans confirmer clairement qu’il s’agissait de son actuel ministre des Affaires étrangères.
Pays gangréné par l’insécurité 

« C’en est trop ! »- Mgr Dumas après le kidnapping des sept religieux catholiques dont deux Français
https://drive.google.com/uc?export=view&id=1JeshQMiLU8d6BnHDfO7-TkzvBHhpnZ3O

Haïti, pays des Caraïbes et nation la plus pauvre du continent américain, est gangréné par l’insécurité et notamment les enlèvements contre rançon menés par des gangs jouissant d’une quasi-impunité.
https://drive.google.com/uc?export=view&id=1dZzv3zgpvkRFXnviXelHZjDRXNOzUlmy 
Photo: voiture d une récente victime criblée de balles

Dernier exemple emblématique en date, l’enlèvement dimanche de dix personnes, dont sept religieux – cinq Haïtiens et deux Français – près de Port-au-Prince. L’Église catholique haïtienne a dénoncé lundi l’inaction des autorités après ces faits.

Source: AFP
Illustrations: hcn

mardi 13 avril 2021

Les États-Unis “mettent sur pause”l’utilisation du vaccin de Johnson & Johnson

CBC/Radio-Canada -Radio-Canada.ca (publié ce 13 avril)

Les autorités sanitaires américaines recommandent une « pause » dans l'administration du vaccin de Johnson & Johnson contre la COVID-19, après la recension de six cas de thrombose survenus chez des femmes qui avaient été vaccinées quelques jours auparavant.
Johttps://drive.google.com/uc?export=view&id=1TRDnYal_4YzLQ041WgHzxdzZNnYmqhNx
Dans un communiqué conjoint, la Dre Anne Schuchat, première directrice adjointe du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et le Dr Peter Marks, directeur du Centre d'évaluation et de recherche sur les produits biologiques de la FDA, l'agence américaine notamment chargée d'approuver les vaccins, affirment que ces thromboses sont survenues entre 6 et 13 jours après la vaccination, et qu'une pause est recommandée « par précaution ».
«[Cette pause] est importante pour non seulement nous assurer que la communauté médicale est au fait du risque que ces événements se produisent», mais aussi permettre de se préparer en vue de détecter et traiter convenablement ce type de caillot sanguin, affirment-ils.

«Pour l'instant, ces événements négatifs semblent être extrêmement rares», poursuivent les deux spécialistes, en rappelant qu'«en date de lundi, plus de 6,8 millions de doses» de ce vaccin ne nécessitant qu'une seule injection avaient été administrées sur le territoire américain.

Une conférence de presse des deux agences est prévue pour 10 h, ce mardi 13 avril.
Au début du mois de mars, Santé Canada avait à son tour approuvé le vaccin de Johnson & Johnson; quelque 10 millions de doses de celui-ci sont attendues d'ici septembre. Les premières doses doivent d'ailleurs être reçues avant la fin avril.
Pour l'instant, le gouvernement canadien n'a pas réagi à l'annonce effectuée aux États-Unis. 
Cette affaire n'est pas sans rappeler la controverse qui entoure un autre vaccin, celui de l'entreprise AstraZeneca, dont l'utilisation a notamment été restreinte aux 55 ans et plus, au Québec, en raison des risques – très faibles – de thrombose chez les personnes plus jeunes.

La semaine dernière, l'Agence européenne des médicaments indiquait d'ailleurs que les caillots sanguins doivent être répertoriés comme un effet secondaire « très rare » du vaccin d'AstraZeneca.
Plus de 200 millions de personnes ont déjà reçu ce vaccin, à travers le monde.

Le président d’Haïti promet de ne pas «baisser les bras»

Le président haïtien Jovenel Moïse a promis lundi de ne pas «baisser les bras» face au «fléau» des enlèvements en Haïti, au lendemain de l’enlèvement de dix personnes, dont sept religieux -- cinq Haïtiens et deux Français -- près de Port-au-Prince, capitale de ce pays des Caraïbes gangréné par l’insécurité.

Une camionnette de police à Port-au-Prince le 12 avril 2021.

Une camionnette de police à Port-au-Prince le 12 avril 2021.

AFP

«Je suis conscient que l’État doit faire plus d’efforts dans la bataille contre cette catastrophe» que constituent les enlèvements, a reconnu Jovenel Moïse, jurant qu’il fera «tout ce que (lui) permet la loi pour trouver de bonnes solutions pour résoudre ces problèmes».

Le groupe des personnes enlevées comprend quatre prêtres et une religieuse haïtiens, ainsi que deux Français originaires de l’ouest de la France: une religieuse du département de la Mayenne, et un prêtre de l’Ille-et-Vilaine qui vit en Haïti depuis plus de trente ans.

Trois personnes, membres de la famille d’un prêtre haïtien n’ayant pas été kidnappé, ont également été enlevées. Les Haïtiens sont majoritairement de confession catholique et leur pays est le plus pauvre du continent américain.

L’archevêché de Port-au-Prince avait, lui, dénoncé plus tôt lundi l’inaction des autorités. «Depuis quelque temps, nous constatons la descente aux enfers de la société haïtienne», a affirmé Mgr Max Leroy Mésidor dans un communiqué. «Les autorités publiques qui ne font rien pour résoudre cette crise ne sont pas à l’abri de tout soupçon. Nous dénonçons les complaisances et les complicités d’où qu’elles viennent», a-t-il poursuivi.

Le parquet de Paris, compétent pour des crimes commis à l’étranger contre des citoyens français, a ouvert lundi une enquête pour «enlèvement et séquestration en bande organisée», qu’il a confiée à l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO). 

Rançon exigée

La police haïtienne soupçonne un gang armé -- baptisé «400 Mawozo» -- actif dans le secteur où ces enlèvements se sont produits, d’en être à l’origine, d’après une source policière. Les ravisseurs réclament une rançon d’un million de dollars, a de son côté déclaré le père Loudger Mazile, selon lequel les religieux ont été kidnappés dans la matinée à la Croix-des-Bouquets, près de Port-au-Prince, au moment où ils se rendaient à «l’installation d’un nouveau curé».

À Paris, le ministère des Affaires étrangères a dit être «pleinement mobilisé, en relation étroite avec les autorités locales», tout en souhaitant observer «la plus grande discrétion».

Les cinq prêtres appartiennent à la Société des prêtres de Saint-Jacques, établie à Guiclan (Finistère, ouest de la France), a confirmé lundi à l’AFP le supérieur général, Paul Dossous. «On essaye de prier en étant aussi actifs. Nous sommes en train de négocier. Le contact est fait, ça c’est important», a-t-il souligné. La société missionnaire compte une quinzaine de prêtres en Haïti dont les cinq enlevés, sur un total de 80 prêtres et une vingtaine de séminaristes présents aussi en France, au Brésil et au Canada.

De son côté, la Conférence haïtienne des religieux a exprimé son «profond chagrin, mais aussi sa colère». «Il ne se passe pas un jour sans pleurs et grincements de dents et pourtant les soi-disant leaders de ce pays, tout en s’accrochant au pouvoir, sont de plus en plus impuissants», a-t-elle déclaré. 

La Conférence des évêques de France et la Conférence des religieux et religieuses de France ont appelé les ravisseurs à «libérer les hommes et les femmes de paix qu’ils ont enlevés et ne pas ajouter encore de la haine là où se trouvent déjà la pauvreté et l’insécurité».

Profonde crise

Les enlèvements contre rançon ont connu une recrudescence ces derniers mois en Haïti et touchent toutes les couches de la population, témoignant de l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire. Les États-Unis ont d’ailleurs de nouveau formellement déconseillé lundi à leurs ressortissants de se rendre en Haïti, y soulignant «les enlèvements fréquents».

À cela s’ajoute la profonde crise politique dans laquelle est plongée la nation. Le président Jovenel Moïse estime que son mandat prendra fin le 7 février 2022, alors que pour l’opposition et une partie de la société civile celui-ci s’est achevé le 7 février 2021. Ce désaccord tient au fait que Jovenel Moïse avait été élu à l’issue d’un scrutin annulé pour fraudes, puis réélu un an plus tard.

Privé de Parlement, Haïti s’est encore davantage enfoncé dans la crise en 2020 et le président gouverne par décrets, alimentant une défiance croissante à son encontre. Dans ce contexte instable, Jovenel Moïse a décidé d’organiser en juin un référendum constitutionnel, dénoncé comme une mascarade par l’opposition.

(AFP)

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