Les États-Unis “mettent sur pause”l’utilisation du vaccin de Johnson & Johnson

CBC/Radio-Canada -Radio-Canada.ca (publié ce 13 avril)

Les autorités sanitaires américaines recommandent une « pause » dans l'administration du vaccin de Johnson & Johnson contre la COVID-19, après la recension de six cas de thrombose survenus chez des femmes qui avaient été vaccinées quelques jours auparavant.
Johttps://drive.google.com/uc?export=view&id=1TRDnYal_4YzLQ041WgHzxdzZNnYmqhNx
Dans un communiqué conjoint, la Dre Anne Schuchat, première directrice adjointe du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et le Dr Peter Marks, directeur du Centre d'évaluation et de recherche sur les produits biologiques de la FDA, l'agence américaine notamment chargée d'approuver les vaccins, affirment que ces thromboses sont survenues entre 6 et 13 jours après la vaccination, et qu'une pause est recommandée « par précaution ».
«[Cette pause] est importante pour non seulement nous assurer que la communauté médicale est au fait du risque que ces événements se produisent», mais aussi permettre de se préparer en vue de détecter et traiter convenablement ce type de caillot sanguin, affirment-ils.

«Pour l'instant, ces événements négatifs semblent être extrêmement rares», poursuivent les deux spécialistes, en rappelant qu'«en date de lundi, plus de 6,8 millions de doses» de ce vaccin ne nécessitant qu'une seule injection avaient été administrées sur le territoire américain.

Une conférence de presse des deux agences est prévue pour 10 h, ce mardi 13 avril.
Au début du mois de mars, Santé Canada avait à son tour approuvé le vaccin de Johnson & Johnson; quelque 10 millions de doses de celui-ci sont attendues d'ici septembre. Les premières doses doivent d'ailleurs être reçues avant la fin avril.
Pour l'instant, le gouvernement canadien n'a pas réagi à l'annonce effectuée aux États-Unis. 
Cette affaire n'est pas sans rappeler la controverse qui entoure un autre vaccin, celui de l'entreprise AstraZeneca, dont l'utilisation a notamment été restreinte aux 55 ans et plus, au Québec, en raison des risques – très faibles – de thrombose chez les personnes plus jeunes.

La semaine dernière, l'Agence européenne des médicaments indiquait d'ailleurs que les caillots sanguins doivent être répertoriés comme un effet secondaire « très rare » du vaccin d'AstraZeneca.
Plus de 200 millions de personnes ont déjà reçu ce vaccin, à travers le monde.

Comments