lundi 24 août 2015

CARIFESTA XII opens in Haiti with a bang despite rain


PORT AU PRINCE, Haiti -- The twelfth edition of the Caribbean Festival of Arts (CARIFESTA XII) opened on Friday night with exciting performances, speeches and fireworks. The event began with a parade of all the countries represented, dressed in their traditional national dress and arriving in the Haitian traditional mode of transportation, tap-taps.

It was a scene of pure excitement, vibrant colours and smiles all around. The Haitians were very gracious and the refrain “welcome to Haiti!” was a common feature of the night’s proceedings.

The ceremony was attended by president of Haiti Michel Martelly; secretary general of the Caribbean Community (CARICOM) Irwin LaRocque; minister of culture, Haiti, Dithny Joan Raton; minister of culture, sport and youth, Barbados, Stephen Lashley; as well as other dignitaries and members of the diplomatic corps.

In his remarks at the ceremony, LaRocque said it was a historic moment for Haiti and for the Community. He said he was very pleased to see that the CARICOM family has responded to the call and have come to celebrate with Haiti as it hosts CARIFESTA for the first time.

The secretary general also used the opportunity to congratulate and thank the Haitian president as well as the government and people of Haiti, for their willingness and commitment to support regional integration, as demonstrated through the hosting of CARIFESTA XII.

“Thanks to the warm hospitality, generosity and hard work of our Haitian brothers and sisters, the CARICOM family is here to display over the next ten days, the immense creativity and phenomenal artistic skills and talents, of which we are justly proud, and for which we are world renowned,” he said.

LaRocque reiterated the CARICOM heads of government, ministers of culture and the artistic community’s commitment to the implementation of a new and improved CARIFESTA. He said everyone should do their best to ensure that each edition of the festival is in line with the region’s mission and brings us closer to the goal of presenting a “world-renowned mega festival of Caribbean cultural and artistic excellence that brings economic benefits, unites the region and excites all peoples”. 

The Haitian president, in warm and heartfelt remarks, said he was very pleased to see CARIFESTA XII happening in Haiti. He also used the opportunity to thank the CARICOM secretary general and the people of CARICOM for helping to make it happen. Martelly also extended gratitude to everyone involved in the planning and execution of the event.

The event continued with performances from various Haitian artistes, who wowed the audience with powerful voices and extraordinary talent but which were curtailed by rain.

CARIFESTA XII continued Saturday with the opening of the exhibition “Shared Memories” at the Haitian National Museum (Mupanah) and the opening of the Grand Market in Champ de Mars.

Source: Caribbean News 
(http://www.caribbeannewsnow.com/headline-CARIFESTA-XII-opens-in-Haiti-with-a-bang-despite-rain-27337.html)

dimanche 16 août 2015

Non à l'occupation étrangère, par le professeur Gérard Bissainthe

15 août 2015

Un message au Patriote Cyrus Sibert et à tous les Patriotes haïtiens 


Cyrus Sibert, est-ce que l'erreur fondamentale n'est pas d'accepter un Conseil Electoral Provisoire qui, fonctionnant dans un système et une conjoncture de tutelle doublement étrangère ( militaire et économique) n'aura jamais ce minimum d'indépendance qui est la condition sine qua non d'un fonctionnement démocratique, libre et honnête pour une institution qui a pour mission de permettre au peuple haïtien de choisir ses dirigeants ? Tout est là.

 Si c'est "l'Etranger" qui paie, c'est "l'Etranger" qui mène. Et toutes nos élections depuis l'occupation d'Haïti par la Minustah nous ont montré que finalement c'est presqu'une perte de temps d'aller aux urnes, car lorsque viendra l'heure de la décision suprême, c'est "l'Etranger"  qui imposera son poulain. Et vous tous qui êtes entrés dans le système, n'aurez que le choix entre un "Yes Sir" bien sonore ou des pleurs et grincements de dents aussi sonores. 

Quelle est la solution? 
D'abord comme les Révoltés dans notre Cérémonie du Bois Cayman: dire NON au système. Puis,  une fois ce  NON catégorique acquis, faire appel ou à la Dialectique des Armes, comme en 1804, ou à l'Arme de la Dialectique. Comme la présence de la Minustah ne s'est pas faite avec la Dialectique des Armes (il n'y a pas eu l'écrasement d'une résistance armée haïtienne par une force brutale étrangère), mais simplement une demande formelle par des civils haïtiens (sans mandat et sans "nannan") d'une intervention étrangère, il faut détricoter le tricot comme il a été tricoté: c'est-à-dire, sans coup férir, C'EST AUX CIVILS HAITIENS A DEMANDER LE DEPART DE LA MINUSTAH. Et si nous le faisons aujourd'hui, demain matin ils plient bagages. Alors arrêtons toutes ces simagrées, toute cette hypocrisie de "Collabos" qui refusent de s'identifier comme des "Collabos". Il faut que la classe politique haïtienne, reconnaissant ouvertement qu'elle est faite de "collabos" sans "nannan" et sans colonne vertébrale, mette fin à toutes ces farces d'élections qui sont une perte de temps pour tout le monde et une perte d'argent pour les contribuables étrangers américains, français, canadiens et autres toujours  plumables à merci et sans leur consentement, et que cette classe politique demande aux puissances tutrices de prendre en main ouvertement et effectivement le pays. Qu'au moins nous ayons une occupation étrangère en bonne et due forme sans doublure locale. 

Alors chaque Haïtien pourra et devra prendre ses responsabilités personnelles en face de cette situation claire, transparente, sans équivoque. Fin des mascarades. C'est alors que devront se manifester dans le pays les vrais Haïtiens. Les Collabos s'identifieront ouvertement  comme des "Collabos", des "Jaunes". En face il y aura les Résistants qui s'identifieront ouvertement comme des Résistants. Dans ce cas Jaunes et Résistants étant d'espèces différentes ne pourront plus partager le même drapeau Bleu et Rouge de l'unité. Que les Jaunes gardent leur couleur "Jaune".  Les vrais Haïtiens reviendront en attendant aux couleurs révolutionnaires "Noir et Rouge" de Dessalines et de Christophe, jusqu'au départ des occupants. Alors ils reprendront le Bleu et Rouge. 

En ce qui me concerne d'ores et déjà je suis désormais "Noir et Rouge".

A chacun maintenant de choisir son camp et sa couleur.  
Dans son cour et dans les faits.

Gérard Bissainthe
gerardbissainthe@gmail.com
Ex-Recteur de l'Université d'Etat d'Haïti
Ex-Ministre de la Culture d'Haïti
Ex-Commissaire Général aux Haïtiens d'Outre-Mer  

lundi 3 août 2015

Une insulte et un abus verbal de Martelly contre les femmes d'Haiti

Une insulte et un abus verbal de Martelly contre les femmes d'Haiti

Qu'attendent toutes les organisations féminines pour dénoncer en grand nombre ce camouflet qui est infligé à toutes les femmes haitiennes, pilier de l'économie du pays? Dans un pays de droit, ce président ferait déjà l'objet de procédures légales menant à une censure voire une destitution. De plus ce soit-disant président s'en est pris à un homme au cours de cet incident, le menaçant de lui casser la gueule. Où sont les hommes et femmes dignes de cette nation, les autres officiels, les candidats?  Qu'ont-ils à dire contre ce personnage qui est en train de dénigrer tout un peuple, toute une nation, et même toute une île en vertu de son incompétence vis à vis des déportations des migrants haitiens? Les vomissures à leur visage ne sont-elles pas assez? Occupés certainement à aller à des "élections" pour se partager le gåteau alors que le pays s'enfonce de plus en plus dans l'abime. (pour ne pas dire fosses d'aisance).  Car cette dame insultée pourrait être la mêre, l'épouse, la fille, la fiancée, la soeur de chacun d'entre nous...

dimanche 2 août 2015

L'aide de la Croix-rouge américaine à Haiti après le séisme: On n'yvoit que du rouge*

La Croix-Rouge américaine a répondu à temps cette semaine du 22 juillet 2015 aux questions du Congrès sur la façon dont elle a dépensé près d'un demi-milliard de dollars donnés après le tremblement de terre de 2010 en Haïti.


Le sénateur américain Charles Grassley de Iowa,US

Toutefois elle ne veut pas que ces détails soient rendus publics.

Et le sénateur américain (Charles Grassley) qui a posé les questions n'est pas satisfait.

«Je dois encore avoir beaucoup plus de questions pour la Croix-Rouge", a déclaré le sénateur Charles Grassley dans un communiqué. «J'ai d'autres questions sur les chiffres des dépenses et [je veux] comprendre comment est faite la totalisation des chiffres et pour les frais généraux à la Croix-Rouge et pour les organisations bénéficiaires. En outre, je voudrais voir plus de détails sur les résultats obtenus à partir de chacune des organisations partenaires." 

Après avoir enlevé une tranche monétaire impartie aux frais généraux, la Croix-Rouge a fait accroire qu'une grande partie de l'argent avait été donnée à près de 50 autres groupes d'aide, les ONG,  pour faire le travail humanitaire en Haïti. Mais la Croix-Rouge veut le secret quant aux détails et a donc demandé au sénateur Grassley  de ne pas divulguer l'information. La Croix- rouge donnant comme raison que  ses contrats avec d'autres groupes ne "nous permettent pas de divulguer les informations aux médias ou les bailleurs de fonds."


Sénateur Grassley s'interroge sur cet arrangement.

"Il est difficile de comprendre pourquoi la Croix-Rouge conclut des contrats avec d'autres organisations stipulant que les détails de subventions ne peuvent être divulgués aux médias ou à des donateurs", a déclaré Grassley dans sa déclaration. "Qui pousse à cette absence de divulgation, la Croix-Rouge ou les bénéficiaires ONG  de [ces] subventions? Quelle est la raison pour cela? Il est difficile de voir comment la divulgation des montants en dollars donnés par la Croix-Rouge pour les organisations individuelles et comment ces organisations ont dépensé l'argent pourrait nuire à qui que ce soit . Je m'attends à une explication. "

La Croix-Rouge américaine n'a pas répondu jusqu'au moment de la publication de cet article aux demandes de commentaires. On ne sait pas quand ou si les autres groupes vont autoriser la divulgation des informations complémentaires sur ce sujet brûlant.

La Croix-Rouge à fait parvenir une lettre à des médias intéressés à cette affaire. Toutefois cette lettre de la Croix-Rouge américaine semble soulever plus de questions.

C''est le cas de dire qu'on n'y voit que du ROUGE.

Dr Carl  Gilbert a recueilli ces informations et écrit ce bulletin pour Haiti Connexion Network
 *Expression française: Voir rouge signifiant être en colère mais altérée ici par l'auteur qui met "du" devant "rouge" pour exprimer un mélange de colère et de confusion

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