mercredi 27 juillet 2011

Un néttoyeur d'avion originaire d'Haiti maintenant propriétaire d'une compagnie aérienne

Vidéo :Un nettoyeur d’avion originaire d’Haïti maintenant propriétaire d’une compagnie aérienne
Français: Harold Charles a été un garçonnet pauvre originaire d’Haïti. Quand il arriva sur les Iles Turks et Caicos il était dépourvu de tout. Il a pourtant gravi les échelons de la vie jusqu’à devenir le propriétaire de la compagnie aérienne où il fut un nettoyeur d’avion. Il joue aussi à l’heure actuelle un rôle prépondérant dans l’économie mondiale tout en étant un philanthrope.

Son histoire digne d’être un modèle pour d’autres fait l’objet d’un long métrage documentaire devant paraitre prochainement sous le patronage de l’ancien ambassadeur aux Nations Unies Andrew Young et ce film sera dirigé par Will Harper, un récipiendaire d’un prix Emmy

Cette vidéo ci-dessous a été créé pour le Prix mondial PECO 2008 par le Groupe GlobalTouch de Nassau, aux Bahamas, où Harold Charles a été décerné le prestigieux prix de Glass Ceiling Award pour ses efforts et ses accomplissements.
Traduction française : HaitiConnextion

Watch live streaming video from hctv01 at livestream.com
English :
Haitian Airplane Cleaner Works Up to Buy Airline Company
A poor Haitian boy who came to Turks & Caicos Islands with nothing, worked as an airplane cleaner. Harold Charles not only bought and now owns the airline, but became a major player in today’s global economy and a philanthropist.
His inspiring life story is the subject of our upcoming feature documentary, hosted by Fmr. Ambassador to United Nations Andrew Young and directed by Emmy award-winning Will Harper.
This short film was created for 2008 CEE Global Awards, produced by The GlobalTouch Group in Nassau, Bahamas, where Harold Charles was the recipient of the prestigious Glass Ceiling Award.
Source(English) : Defend.ht

lundi 18 juillet 2011

Amour vrai : 5 signes qui ne trompent pas



Amour vrai : 5 signes qui ne trompent pas
Le mystère, la peur, l’aventure, le désir, le sentiment d’exister pleinement :
cinq critères pour aider à mieux cerner ce qu’est l’amour vrai.

Auteur: Anna Waar


Sommaire
* Trouver l’autre mystérieux
* Avoir peur de le perdre
* Accepter de s’engager avec lui dans l’inconnu
* Éprouver du désir
* Se sentir exister
«Mais pourquoi restes-tu avec lui (avec elle) ? » Combien de fois avons-nous posé cette question à nos amis enlisés dans des histoires douloureuses ? Combien de fois nous sommes-nous demandés ce qui les poussait à persévérer dans des relations insatisfaisantes ? Non, c’est sûr, ce n’est pas ça, l’amour. Qu’est-ce que c’est, alors ? Un sentiment qui nous rendrait immuablement heureux ?

Certainement pas, nous dit la psychanalyse. L’amour, le « vrai », n’a rien à voir avec la sérénité. Même après le cap de la fusion des débuts, et
contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’amour, ça chavire, ça secoue, ça nous lie mystérieusement à l’autre dans une épopée qui échappe à toute rationalité. Exploration de quelques signes révélateurs.

Trouver l’autre mystérieux
L’amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le
regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas. Pourquoi ? Parce que ce qui nous lie à l’autre est inexplicable. Aimer vraiment, c’est aller vers quelqu’un, non pas seulement pour son image (sa beauté, sa ressemblance avec tel ou tel), ni pour ce qu’il symbolise (un père, une mère, le pouvoir, l’argent), mais pour son secret. Ce secret que nous ne savons pas nommer, et qui va rencontrer le nôtre : un manque ressenti depuis l’enfance, une souffrance singulière, indéfinissable. « L’amour s’adresse à notre part d’inconnu, explique le psychanalyste Patrick Lambouley.

Il y a un vide en nous qui peut causer notre perte, nous pousser à nous tuer. Eh bien, l’amour, c’est la rencontre de deux blessures, de deux failles, le partage avec quelqu’un de ce qui nous manque radicalement et que l’on ne pourra jamais dire. » L’amour vrai, ce n’est pas « Montre-moi ce que tu as » ou « Donne-moi ce que tu as pour combler ce qui me manque », mais plutôt « J’aime la manière dont tu essaies de guérir, ta cicatrice me plaît ».

Rien à voir avec l’hypothèse de la « moitié d’orange », déclinaison du Banquet de Platon (LGF, “Le Livre de poche”, 2008), qui nous voudrait incomplets parce que coupés en deux. L’amour nous rendrait alors « un » et heureux ! « C’est la cause de la faillite forcée de bien des couples, observe Patrick Lambouley.
Quand certains s’aperçoivent qu’ils ressentent encore une insatisfaction, ils s’imaginent que c’est parce qu’ils n’ont pas trouvé l’homme ou la femme qu’il leur “fallait”, et qu’ils doivent en changer. Ce n’est évidemment pas le cas. »
Aimer vraiment, c’est dire à l’autre : « Tu m’intéresses. »

Avoir peur de le perdre
Aimer, c’est avoir peur. Tout le temps. Freud, dans Malaise dans la civilisation
(2), l’explique ainsi : nous devenons dépendants parce qu’il faudra que l’autre nous soutienne toujours dans l’existence. D’où la peur de le perdre. Explication lumineuse de Monique Schneider (3), philosophe et psychanalyste : « L’amour implique une prise de risque. Il suscite un phénomène de vertige, parfois même de rejet : on peut casser l’amour parce que l’on en a trop peur, le saboter tout en essayant de se confier, réduire son importance en s’attachant à une activité où tout repose sur soi-même. Tout cela revient à se protéger du pouvoir exorbitant de l’autre sur nous. »

D’autant, souligne encore Freud, qu’Éros et Thanatos vont de pair. Je t’aime, je te détruis. Éros, c’est notre désir de nous lier amoureusement les uns aux autres?; Thanatos, c’est la pulsion de mort qui nous pousse à rompre le lien pour que notre moi reste tout-puissant. L’amour poussant à sortir de soi, le moi le combat. « C’est difficile de renoncer à soi, décrypte le psychanalyste Jean-Jacques Moscovitz (4). On sent bien quand on aime que quelque chose nous tiraille.

L’amour touche à notre être, à ce que nous sommes au monde. Peu de gens s’en rendent compte. Ils se retrouvent seuls et se sentent bien dans cette solitude puisqu’ils sont désormais à l’abri de cette pulsion de mort. Mais quand, dans l’amour, on a survécu aux déchirements, aux conflits, on atteint une zone formidable où rejaillit le sentiment. » L’amour vrai n’est pas un contrat
d’affaires : c’est un sentiment violent qui fait courir un danger aux deux
partenaires. Il ne faut jamais l’oublier quand on doute, quand l’autre semble nous « désaimer ». « Quand quelqu’un se défend, explique Monique Schneider, ça ne veut pas dire qu’il n’est pas amoureux. Il peut juste redouter de se retrouver les mains liées. »

Accepter de s’engager avec lui dans l’inconnu
2. Malaise dans la civilisation de Sigmund Freud (PUF, 1992).
3. Monique Schneider, auteure de La Cause amoureuse, Freud, Spinoza, Racine (Seuil, 2008).
4. Jean-Jacques Moscovitz, auteur d’Hypothèse amour (Calmann-Lévy, 2001).
Rien n’est écrit. Le romantisme de la passion qui flamberait puis irait vers une prévisible extinction est un mythe. L’amour ne prend pas systématiquement le chemin d’une pente déclinante. Il peut emprunter une route inverse. Nous devons accepter de ne pas avoir de maîtrise sur nos sentiments. « On n’entre pas dans un univers volontariste ou méthodique, ajoute Monique Schneider. On peut passer par des épisodes contrastés. Traverser des instants de bonheur extatiques fait que l’on peut ensuite tomber de très haut, bien sûr.

Mais être persuadé que l’amour n’est jamais certain signifie que l’on a hérité d’un passé qui nous empêche de croire en nous et en l’autre. Pour aimer vraiment, il faut presque croire en une sorte de miracle. Freud parle d’attente croyante. Il faut entretenir le feu qui peut redémarrer, ne pas exiger de satisfaction immédiate. » Accepter l’inconnu, être patient…

Éprouver du désir
Aucun doute : aimer, c’est avoir envie de l’autre. Mieux, confirme Jean-Jacques Moscovitz : « Faire l’amour aide à aimer. Sans échange corporel, quelque chose dans l’amour ne se fait pas. L’amour demande du plaisir parce qu’il y a du désir. Et les amants qui s’aiment connaissent une jouissance supplémentaire. La différence des sexes s’annule dans le rapport. On ne sait plus qui est l’un et qui est l’autre. Les deux se confondent. Il y a désinvestissement de la valeur de l’organe. On fait corps. C’est une jouissance qui écrase. » Sans amour, le plaisir se vit comme un moyen de se débarrasser d’une tension, tandis que pour jouir dans une émotion qui dégage des ondes, des vibrations, une expérience forte, il faut aimer vraiment : « Dans l’amour, on obtient une jouissance autre
», renchérit Monique Schneider.

Une baisse de désir signifie-t-elle un désamour ? Pas du tout : « Il est des moments de bonheur où l’on est tellement heureux que l’autre soit ce qu’il est que l’on peut simplement se satisfaire du fait qu’il existe », rappelle Monique Schneider. Au-delà de ces instants de contemplation, d’autres femmes dissocient amour et désir. « Ce n’est pas qu’il y ait moins de sentiments, développe Jean-Jacques Moscovitz. Au contraire. C’est un peu comme si se donner trop allait les faire disparaître. Intervient ici quelque chose de l’enfant qui n’est pas réglé, un idéal de l’amour beaucoup trop ancré dans l’idéal paternel. Elles ont été femmes et redeviennent des petites filles : la relation leur apparaît incestueuse. La dimension paternelle reprend le dessus, peut-être pour se protéger de cette peur de se voir dissoutes dans le corps à corps. »
Ces femmes se réfugient dans un amour adorateur, se défient de la relation
sexuelle, qui doit à nouveau être apprivoisée. Elles peuvent alors passer par une autre forme de rapport physique, celle de l’étreinte : envelopper l’autre, le porter comme s’il était à l’intérieur de soi. Et quand l’envie revient, le désir suit. Rien de figé dans ces flux et reflux. Tout va et vient Se sentir exister « Être aimé, c’est se sentir justifié d’exister », disait en substance Sartre.
L’amour vrai, c’est cette expérience de légitimation au monde, cette illusion que notre amour est unique. L’autre est l’idéal incarné, et nous existons grâce à son regard. L’amour nous redonne un statut d’enfant convaincu de sa toute-puissance, convaincu que s’il n’existait pas, le monde raterait quelque chose. On s’élit l’un l’autre.

Ce thème biblique de l’Élu, Freud le reprend à son compte pour bien distinguer l’amour vrai de l’amour charité tourné vers le bien. Nous investissons l’autre. Nous lui reconnaissons son importance radicale : nous l’estimons, nous le valorisons, nous le croyons irremplaçable. Nous avons fait une trouvaille, découvert un trésor. Nous ne sommes plus seuls.

L’autre nous apporte aussi son monde, une ouverture vers d’autres horizons, des émotions que nous ne percevions pas avec la même intensité auparavant. Nous sommes davantage « réveillés ». Nous avons le sentiment d’être à l’abri puisqu’il a su nous découvrir. « Aimer vraiment intensifie notre sensation d’exister », conclut Monique Schneider.

lundi 4 juillet 2011

Radio Haiti Connexion: Brève Revue des nouvelles de la semaine du 26 juin 2011





Activez le bouton Jouer pour écouter

Journal Haiti Liberté vs Nancy Roc

Quelle mouche a donc piqué Nancy Roc?
Par: Berthony Dupont


Nancy Roc

La semaine dernière nous avons reçu de Mme Nancy Roc, la lettre ci-dessous. Nous n’avons pas choisi de la publier pour lui accorder, comme elle l’a demandé, un quelconque droit de réponse, car il n y’avait aucune diffamation à son endroit. Nous la publions seulement pour montrer à nos lecteurs les acrobaties de Madame Roc pour défendre sa classe.

*************** À l'attention de M. Berthony Dupont

Directeur du Journal Haiti Liberté

Monsieur,

Par la présente, je souhaite souligner à votre attention que j'ai été désagréablement surprise de lire dans votre édition du 22 juin, dans un article signé par vous et intitulé « Premier échec de Martelly : Rouzier écarté!» la phrase suivante, je cite : « Qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur Laurent Lamothe, le PDG de «NoPin».

Je tiens ici à vous exprimer ma réprobation de telles pratiques journalistiques. En effet, sans prendre la peine de me contacter, vous avez repris et extrapoler un post que j’ai mis sur ma page Facebook le 21 juin avec comme seule question : « Laurent Lamothe, prochain PM désigné ?» Cette question ne vous autorise donc pas à me faire l’auteure d’une affirmation alors que je ne posais qu’une question. De plus, dans la même soirée, à 11h30 PM précisément, ayant été contactée par M. Laurent Lamothe, j’ai pris la peine de poster le commentaire suivant : «Selon M. Laurent Lamothe, qui nous a écrit personnellement sur FB, il n'est pas question qu'il soit le prochain PM désigné. Il souligne que ceci n'est qu'une fausse rumeur. Nous le remercions d'avoir pris contact avec nous. Bonne nuit à tous et à demain.» En conséquence, je vous prie d’avoir l’amabilité de m’accorder un droit de réponse et de publier cette note rectificative en 1ère page dans votre plus prochaine édition puisque vous m’avez citée en 1ère page, sous la photo de l’ex PM désigné, M. Daniel Rouzier en précisant : « Rouzier, rejeté, qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur un autre pion de la bourgeoise patripoche Laurent Lamothe, le PDG de «NoPin».

En aucun cas, je ne souhaite que mon professionnalisme et mon nom soient associés à ce genre de termes péjoratifs que ne n’emploie pas et dont l’utilisation a déjà laissé des séquelles dans le passé. Ceci est d’autant plus que le magazine L’Express en France a cité mon nom, puisque cette information erronée a été reprise par mon collègue Thony Bélizaire.

Comptant sur votre collaboration et sens de l’éthique, j’espère que cette rectification sera publiée au plus tôt dans votre journal Haïti Liberté.

Cordialement,

Nancy Roc, Montréal le 22 juin 2011

Envoyé le 22 juin à 20h30 Message reçu

Nancy Roc

Journaliste indépendante

Membre de la FPJQ

Quelques heures plus tard ce même 22 juin à 22h 54 Nancy Roc a récidivé en publiant sur sa page Facebook cette note à un certain Moro.

« Merci pour votre support à tous vu que vous êtes tous TÉMOINS de ma transparence. Maintenant, j'attends la réaction du journal mais qu'elle quelle soit, je lirai aussi cette note sur Métropolis ce week-end. Vu la ligne éditoriale d'Haïti Liberté, il est clair que c'est un journal à tendance (et je suis polie) lavalassienne dure qui déteste la bourgeoisie. Ils peuvent me détester ou ne pas être d’accord avec mes articles, mais je n’autoriserai JAMAIS personne à mettre dans ma bouche ou dans mes écrits des paroles ou pensées que je n’ai jamais formulées. Moro, je leur ai écrit ce soir donc laisse-leur le temps de réagir. Alea jacta est ! Nancy Roc, Montréal le 22 juin 2011. 22h 54 »

Réponse d’Haiti Liberté à Nancy Roc

Ce n’est pas la première fois, dans nos analyses politiques dans le journal Haiti Liberté, que nous citons d’autres journalistes à titre de référence pour soutenir une idée, ou la source d’une information. C’est dans cette optique que nous avons utilisé au conditionnel et selon nos propres idées, cette phrase interrogative de Madame Roc sur sa page Facebook « Laurent Lamothe, prochain PM désigné ?»

Nous avons en effet écrit : « Qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur Laurent Lamothe le PDG de «NoPin». On verra bien »

En réalité, comme le devoir de tout journaliste est de publier des informations, nous pensions que Nancy Roc était une journaliste responsable qui, sur sa page Facebook, publie seulement des informations, même ornées d’un point d’interrogation. Mais il semblerait que ce n’était pas une information qu’elle voulait véhiculer mais bien des « zen », des tripotages ou papotages pour préparer l’opinion publique à l’inadmissible.

Madame, si vous ne vouliez pas qu’on utilise votre déclaration pourquoi l’aviez-vous postée ? Est-ce une «information» que vous vouliez tenir cachée? Si tel est le cas, dorénavant, quand vous mettez vos ragots en ligne, il faudra toujours prendre soin d’indiquer que ce n’est pas du journalisme. Nous ne vous aurions pas fait l’honneur de vous citer si nous ne pensions pas que c’était une information fiable, venant d’une personne bien placée au sein de la bourgeoisie patripoche haïtienne. D’ailleurs, Madame Roc, ce n’est pas la seule particularité de votre lettre qui nous intéresse. Votre envolée démagogique, arrogante et menaçante nous témoigne en plus la haine et l’anxiété de la bourgeoisie pour la classe qui lui est opposée : les masses pauvres. C’est votre classe, cette bourgeoisie qui paralyse et qui dénigre le pays, bien que numériquement elle ne représente rien en Haïti, face au secteur progressiste, lié aux luttes des masses populaires.

Vous vous êtes dévoilée en tant que représentante véritable et authentique de votre classe, et vous montrez clairement ce qu’est la bourgeoisie haïtienne. Une bourgeoisie lâche et irresponsable qui a toujours mille raisons pour expliquer ses défaillances, son inertie et son manque de responsabilité.

Votre attitude de fuite devant vos responsabilités, voire vos propres mots, reflète et explique toute l’histoire de votre classe qui n’a toujours fait que taire, même par la violence, les véritables besoins et aspirations des souffre-douleur, et, surtout, se cacher derrière les forces étrangères pour fuir ses responsabilités et garantir l’exploitation des masses pauvres. Et pour toute récompense, les occupants vous offrent toujours sur un plateau d’argent le pouvoir comme ils l’ont fait aujourd’hui avec Michel Martelly. Vous faites partie de cette classe, Madame, qui en complicité avec la Communauté internationale bafoue et humilie notre peuple. Cette classe qui de tout temps, n’a jamais voulu accepter un minimum de justice sociale, toujours occupée à conserver pour elle tous les privilèges au détriment des autres. Est-ce pourquoi elle fait toujours appel aux étrangers et n’a jamais eu de problème avec les occupations successives du pays. Naturellement ce comportement anti-national, réactionnaire, force à combattre les idées rétrogrades de cette bourgeoisie. Toute l’équipe d’Haiti Liberté est fière d’être, avec d’autres progressistes, en tête de ce combat.

Nous attaquerons tous les ennemis du peuple, surtout ceux de cette bourgeoisie dont les membres se retrouvent actionnaires dans des sociétés et qui s’enrichissent malhonnêtement par la fraude, la corruption, des manœuvres illicites et toutes sortes de magouilles. Ils sont maintenant au pouvoir, mais au lieu de servir les intérêts sociaux du peuple, ils sont en train de l’exploiter.

En réalité, le vrai problème qui vous a estomaquée, Madame Roc, et qui vous a poussée à nous écrire et même nous qualifier par « politesse » de journal «à tendance lavalassienne dure, qui déteste la bourgeoisie», ce n’est pas du fait qu’Haiti Liberté ait relayé votre question, mais celui d’avoir reconnu en Laurent Lamothe un pion de la bourgeoisie patripoche. Mais, depuis quand votre bourgeoisie parasite est devenue si polie avec le secteur populaire, vue qu’historiquement et même récemment, cette même bourgeoisie n’a fait que comploter avec la Police Nationale Haïtienne et la force occupante des Nations-Unies pour assassiner certains membres des organisations populaires notamment à Cité Soleil.

Il n’y a pas lieu de rectification, Madame. Les choses étant ce qu’elles sont, votre nom, loin de là, ne saurait être associé à ceux qui combattent ou démasquent les ennemis du peuple. Nous ne saurions commettre une telle erreur. Or nous autres, pour autant, nous nous sentons honorés et flattés d’être un hebdomadaire à tendance lavalassienne, dans la mesure où il faut entendre par là un journal qui s’identifie aux masses populaires, à leur lutte quotidienne pour une pleine accession à la dignité humaine que votre classe leur a toujours refusée, masses que la classe à laquelle vous appartenez continue encore d’exploiter.



Posted on:6/29/2011
Vol. 4 No. 50 • Du 29 Juin au 5 Juillet 2011

Featured Post

EDUCATION EN HAITI

 STATUT: ABSENSE DES ENSEIGNANTS BATIMENTS DELABR É S INSECURIT É NAN