Journal Haiti Liberté vs Nancy Roc
Quelle mouche a donc piqué Nancy Roc?
Par: Berthony Dupont
Nancy Roc
La semaine dernière nous avons reçu de Mme Nancy Roc, la lettre ci-dessous. Nous n’avons pas choisi de la publier pour lui accorder, comme elle l’a demandé, un quelconque droit de réponse, car il n y’avait aucune diffamation à son endroit. Nous la publions seulement pour montrer à nos lecteurs les acrobaties de Madame Roc pour défendre sa classe.
*************** À l'attention de M. Berthony Dupont
Directeur du Journal Haiti Liberté
Monsieur,
Par la présente, je souhaite souligner à votre attention que j'ai été désagréablement surprise de lire dans votre édition du 22 juin, dans un article signé par vous et intitulé « Premier échec de Martelly : Rouzier écarté!» la phrase suivante, je cite : « Qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur Laurent Lamothe, le PDG de «NoPin».
Je tiens ici à vous exprimer ma réprobation de telles pratiques journalistiques. En effet, sans prendre la peine de me contacter, vous avez repris et extrapoler un post que j’ai mis sur ma page Facebook le 21 juin avec comme seule question : « Laurent Lamothe, prochain PM désigné ?» Cette question ne vous autorise donc pas à me faire l’auteure d’une affirmation alors que je ne posais qu’une question. De plus, dans la même soirée, à 11h30 PM précisément, ayant été contactée par M. Laurent Lamothe, j’ai pris la peine de poster le commentaire suivant : «Selon M. Laurent Lamothe, qui nous a écrit personnellement sur FB, il n'est pas question qu'il soit le prochain PM désigné. Il souligne que ceci n'est qu'une fausse rumeur. Nous le remercions d'avoir pris contact avec nous. Bonne nuit à tous et à demain.» En conséquence, je vous prie d’avoir l’amabilité de m’accorder un droit de réponse et de publier cette note rectificative en 1ère page dans votre plus prochaine édition puisque vous m’avez citée en 1ère page, sous la photo de l’ex PM désigné, M. Daniel Rouzier en précisant : « Rouzier, rejeté, qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur un autre pion de la bourgeoise patripoche Laurent Lamothe, le PDG de «NoPin».
En aucun cas, je ne souhaite que mon professionnalisme et mon nom soient associés à ce genre de termes péjoratifs que ne n’emploie pas et dont l’utilisation a déjà laissé des séquelles dans le passé. Ceci est d’autant plus que le magazine L’Express en France a cité mon nom, puisque cette information erronée a été reprise par mon collègue Thony Bélizaire.
Comptant sur votre collaboration et sens de l’éthique, j’espère que cette rectification sera publiée au plus tôt dans votre journal Haïti Liberté.
Cordialement,
Nancy Roc, Montréal le 22 juin 2011
Envoyé le 22 juin à 20h30 Message reçu
Nancy Roc
Journaliste indépendante
Membre de la FPJQ
Quelques heures plus tard ce même 22 juin à 22h 54 Nancy Roc a récidivé en publiant sur sa page Facebook cette note à un certain Moro.
« Merci pour votre support à tous vu que vous êtes tous TÉMOINS de ma transparence. Maintenant, j'attends la réaction du journal mais qu'elle quelle soit, je lirai aussi cette note sur Métropolis ce week-end. Vu la ligne éditoriale d'Haïti Liberté, il est clair que c'est un journal à tendance (et je suis polie) lavalassienne dure qui déteste la bourgeoisie. Ils peuvent me détester ou ne pas être d’accord avec mes articles, mais je n’autoriserai JAMAIS personne à mettre dans ma bouche ou dans mes écrits des paroles ou pensées que je n’ai jamais formulées. Moro, je leur ai écrit ce soir donc laisse-leur le temps de réagir. Alea jacta est ! Nancy Roc, Montréal le 22 juin 2011. 22h 54 »
Réponse d’Haiti Liberté à Nancy Roc
Ce n’est pas la première fois, dans nos analyses politiques dans le journal Haiti Liberté, que nous citons d’autres journalistes à titre de référence pour soutenir une idée, ou la source d’une information. C’est dans cette optique que nous avons utilisé au conditionnel et selon nos propres idées, cette phrase interrogative de Madame Roc sur sa page Facebook « Laurent Lamothe, prochain PM désigné ?»
Nous avons en effet écrit : « Qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur Laurent Lamothe le PDG de «NoPin». On verra bien »
En réalité, comme le devoir de tout journaliste est de publier des informations, nous pensions que Nancy Roc était une journaliste responsable qui, sur sa page Facebook, publie seulement des informations, même ornées d’un point d’interrogation. Mais il semblerait que ce n’était pas une information qu’elle voulait véhiculer mais bien des « zen », des tripotages ou papotages pour préparer l’opinion publique à l’inadmissible.
Madame, si vous ne vouliez pas qu’on utilise votre déclaration pourquoi l’aviez-vous postée ? Est-ce une «information» que vous vouliez tenir cachée? Si tel est le cas, dorénavant, quand vous mettez vos ragots en ligne, il faudra toujours prendre soin d’indiquer que ce n’est pas du journalisme. Nous ne vous aurions pas fait l’honneur de vous citer si nous ne pensions pas que c’était une information fiable, venant d’une personne bien placée au sein de la bourgeoisie patripoche haïtienne. D’ailleurs, Madame Roc, ce n’est pas la seule particularité de votre lettre qui nous intéresse. Votre envolée démagogique, arrogante et menaçante nous témoigne en plus la haine et l’anxiété de la bourgeoisie pour la classe qui lui est opposée : les masses pauvres. C’est votre classe, cette bourgeoisie qui paralyse et qui dénigre le pays, bien que numériquement elle ne représente rien en Haïti, face au secteur progressiste, lié aux luttes des masses populaires.
Vous vous êtes dévoilée en tant que représentante véritable et authentique de votre classe, et vous montrez clairement ce qu’est la bourgeoisie haïtienne. Une bourgeoisie lâche et irresponsable qui a toujours mille raisons pour expliquer ses défaillances, son inertie et son manque de responsabilité.
Votre attitude de fuite devant vos responsabilités, voire vos propres mots, reflète et explique toute l’histoire de votre classe qui n’a toujours fait que taire, même par la violence, les véritables besoins et aspirations des souffre-douleur, et, surtout, se cacher derrière les forces étrangères pour fuir ses responsabilités et garantir l’exploitation des masses pauvres. Et pour toute récompense, les occupants vous offrent toujours sur un plateau d’argent le pouvoir comme ils l’ont fait aujourd’hui avec Michel Martelly. Vous faites partie de cette classe, Madame, qui en complicité avec la Communauté internationale bafoue et humilie notre peuple. Cette classe qui de tout temps, n’a jamais voulu accepter un minimum de justice sociale, toujours occupée à conserver pour elle tous les privilèges au détriment des autres. Est-ce pourquoi elle fait toujours appel aux étrangers et n’a jamais eu de problème avec les occupations successives du pays. Naturellement ce comportement anti-national, réactionnaire, force à combattre les idées rétrogrades de cette bourgeoisie. Toute l’équipe d’Haiti Liberté est fière d’être, avec d’autres progressistes, en tête de ce combat.
Nous attaquerons tous les ennemis du peuple, surtout ceux de cette bourgeoisie dont les membres se retrouvent actionnaires dans des sociétés et qui s’enrichissent malhonnêtement par la fraude, la corruption, des manœuvres illicites et toutes sortes de magouilles. Ils sont maintenant au pouvoir, mais au lieu de servir les intérêts sociaux du peuple, ils sont en train de l’exploiter.
En réalité, le vrai problème qui vous a estomaquée, Madame Roc, et qui vous a poussée à nous écrire et même nous qualifier par « politesse » de journal «à tendance lavalassienne dure, qui déteste la bourgeoisie», ce n’est pas du fait qu’Haiti Liberté ait relayé votre question, mais celui d’avoir reconnu en Laurent Lamothe un pion de la bourgeoisie patripoche. Mais, depuis quand votre bourgeoisie parasite est devenue si polie avec le secteur populaire, vue qu’historiquement et même récemment, cette même bourgeoisie n’a fait que comploter avec la Police Nationale Haïtienne et la force occupante des Nations-Unies pour assassiner certains membres des organisations populaires notamment à Cité Soleil.
Il n’y a pas lieu de rectification, Madame. Les choses étant ce qu’elles sont, votre nom, loin de là, ne saurait être associé à ceux qui combattent ou démasquent les ennemis du peuple. Nous ne saurions commettre une telle erreur. Or nous autres, pour autant, nous nous sentons honorés et flattés d’être un hebdomadaire à tendance lavalassienne, dans la mesure où il faut entendre par là un journal qui s’identifie aux masses populaires, à leur lutte quotidienne pour une pleine accession à la dignité humaine que votre classe leur a toujours refusée, masses que la classe à laquelle vous appartenez continue encore d’exploiter.
Posted on:6/29/2011
Vol. 4 No. 50 • Du 29 Juin au 5 Juillet 2011
Par: Berthony Dupont
Nancy Roc
La semaine dernière nous avons reçu de Mme Nancy Roc, la lettre ci-dessous. Nous n’avons pas choisi de la publier pour lui accorder, comme elle l’a demandé, un quelconque droit de réponse, car il n y’avait aucune diffamation à son endroit. Nous la publions seulement pour montrer à nos lecteurs les acrobaties de Madame Roc pour défendre sa classe.
*************** À l'attention de M. Berthony Dupont
Directeur du Journal Haiti Liberté
Monsieur,
Par la présente, je souhaite souligner à votre attention que j'ai été désagréablement surprise de lire dans votre édition du 22 juin, dans un article signé par vous et intitulé « Premier échec de Martelly : Rouzier écarté!» la phrase suivante, je cite : « Qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur Laurent Lamothe, le PDG de «NoPin».
Je tiens ici à vous exprimer ma réprobation de telles pratiques journalistiques. En effet, sans prendre la peine de me contacter, vous avez repris et extrapoler un post que j’ai mis sur ma page Facebook le 21 juin avec comme seule question : « Laurent Lamothe, prochain PM désigné ?» Cette question ne vous autorise donc pas à me faire l’auteure d’une affirmation alors que je ne posais qu’une question. De plus, dans la même soirée, à 11h30 PM précisément, ayant été contactée par M. Laurent Lamothe, j’ai pris la peine de poster le commentaire suivant : «Selon M. Laurent Lamothe, qui nous a écrit personnellement sur FB, il n'est pas question qu'il soit le prochain PM désigné. Il souligne que ceci n'est qu'une fausse rumeur. Nous le remercions d'avoir pris contact avec nous. Bonne nuit à tous et à demain.» En conséquence, je vous prie d’avoir l’amabilité de m’accorder un droit de réponse et de publier cette note rectificative en 1ère page dans votre plus prochaine édition puisque vous m’avez citée en 1ère page, sous la photo de l’ex PM désigné, M. Daniel Rouzier en précisant : « Rouzier, rejeté, qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur un autre pion de la bourgeoise patripoche Laurent Lamothe, le PDG de «NoPin».
En aucun cas, je ne souhaite que mon professionnalisme et mon nom soient associés à ce genre de termes péjoratifs que ne n’emploie pas et dont l’utilisation a déjà laissé des séquelles dans le passé. Ceci est d’autant plus que le magazine L’Express en France a cité mon nom, puisque cette information erronée a été reprise par mon collègue Thony Bélizaire.
Comptant sur votre collaboration et sens de l’éthique, j’espère que cette rectification sera publiée au plus tôt dans votre journal Haïti Liberté.
Cordialement,
Nancy Roc, Montréal le 22 juin 2011
Envoyé le 22 juin à 20h30 Message reçu
Nancy Roc
Journaliste indépendante
Membre de la FPJQ
Quelques heures plus tard ce même 22 juin à 22h 54 Nancy Roc a récidivé en publiant sur sa page Facebook cette note à un certain Moro.
« Merci pour votre support à tous vu que vous êtes tous TÉMOINS de ma transparence. Maintenant, j'attends la réaction du journal mais qu'elle quelle soit, je lirai aussi cette note sur Métropolis ce week-end. Vu la ligne éditoriale d'Haïti Liberté, il est clair que c'est un journal à tendance (et je suis polie) lavalassienne dure qui déteste la bourgeoisie. Ils peuvent me détester ou ne pas être d’accord avec mes articles, mais je n’autoriserai JAMAIS personne à mettre dans ma bouche ou dans mes écrits des paroles ou pensées que je n’ai jamais formulées. Moro, je leur ai écrit ce soir donc laisse-leur le temps de réagir. Alea jacta est ! Nancy Roc, Montréal le 22 juin 2011. 22h 54 »
Réponse d’Haiti Liberté à Nancy Roc
Ce n’est pas la première fois, dans nos analyses politiques dans le journal Haiti Liberté, que nous citons d’autres journalistes à titre de référence pour soutenir une idée, ou la source d’une information. C’est dans cette optique que nous avons utilisé au conditionnel et selon nos propres idées, cette phrase interrogative de Madame Roc sur sa page Facebook « Laurent Lamothe, prochain PM désigné ?»
Nous avons en effet écrit : « Qui sera le prochain choix du président Martelly ? Déjà, selon la journaliste haïtienne Nancy Roc, le premier mandataire de la nation aurait jeté son dévolu sur Laurent Lamothe le PDG de «NoPin». On verra bien »
En réalité, comme le devoir de tout journaliste est de publier des informations, nous pensions que Nancy Roc était une journaliste responsable qui, sur sa page Facebook, publie seulement des informations, même ornées d’un point d’interrogation. Mais il semblerait que ce n’était pas une information qu’elle voulait véhiculer mais bien des « zen », des tripotages ou papotages pour préparer l’opinion publique à l’inadmissible.
Madame, si vous ne vouliez pas qu’on utilise votre déclaration pourquoi l’aviez-vous postée ? Est-ce une «information» que vous vouliez tenir cachée? Si tel est le cas, dorénavant, quand vous mettez vos ragots en ligne, il faudra toujours prendre soin d’indiquer que ce n’est pas du journalisme. Nous ne vous aurions pas fait l’honneur de vous citer si nous ne pensions pas que c’était une information fiable, venant d’une personne bien placée au sein de la bourgeoisie patripoche haïtienne. D’ailleurs, Madame Roc, ce n’est pas la seule particularité de votre lettre qui nous intéresse. Votre envolée démagogique, arrogante et menaçante nous témoigne en plus la haine et l’anxiété de la bourgeoisie pour la classe qui lui est opposée : les masses pauvres. C’est votre classe, cette bourgeoisie qui paralyse et qui dénigre le pays, bien que numériquement elle ne représente rien en Haïti, face au secteur progressiste, lié aux luttes des masses populaires.
Vous vous êtes dévoilée en tant que représentante véritable et authentique de votre classe, et vous montrez clairement ce qu’est la bourgeoisie haïtienne. Une bourgeoisie lâche et irresponsable qui a toujours mille raisons pour expliquer ses défaillances, son inertie et son manque de responsabilité.
Votre attitude de fuite devant vos responsabilités, voire vos propres mots, reflète et explique toute l’histoire de votre classe qui n’a toujours fait que taire, même par la violence, les véritables besoins et aspirations des souffre-douleur, et, surtout, se cacher derrière les forces étrangères pour fuir ses responsabilités et garantir l’exploitation des masses pauvres. Et pour toute récompense, les occupants vous offrent toujours sur un plateau d’argent le pouvoir comme ils l’ont fait aujourd’hui avec Michel Martelly. Vous faites partie de cette classe, Madame, qui en complicité avec la Communauté internationale bafoue et humilie notre peuple. Cette classe qui de tout temps, n’a jamais voulu accepter un minimum de justice sociale, toujours occupée à conserver pour elle tous les privilèges au détriment des autres. Est-ce pourquoi elle fait toujours appel aux étrangers et n’a jamais eu de problème avec les occupations successives du pays. Naturellement ce comportement anti-national, réactionnaire, force à combattre les idées rétrogrades de cette bourgeoisie. Toute l’équipe d’Haiti Liberté est fière d’être, avec d’autres progressistes, en tête de ce combat.
Nous attaquerons tous les ennemis du peuple, surtout ceux de cette bourgeoisie dont les membres se retrouvent actionnaires dans des sociétés et qui s’enrichissent malhonnêtement par la fraude, la corruption, des manœuvres illicites et toutes sortes de magouilles. Ils sont maintenant au pouvoir, mais au lieu de servir les intérêts sociaux du peuple, ils sont en train de l’exploiter.
En réalité, le vrai problème qui vous a estomaquée, Madame Roc, et qui vous a poussée à nous écrire et même nous qualifier par « politesse » de journal «à tendance lavalassienne dure, qui déteste la bourgeoisie», ce n’est pas du fait qu’Haiti Liberté ait relayé votre question, mais celui d’avoir reconnu en Laurent Lamothe un pion de la bourgeoisie patripoche. Mais, depuis quand votre bourgeoisie parasite est devenue si polie avec le secteur populaire, vue qu’historiquement et même récemment, cette même bourgeoisie n’a fait que comploter avec la Police Nationale Haïtienne et la force occupante des Nations-Unies pour assassiner certains membres des organisations populaires notamment à Cité Soleil.
Il n’y a pas lieu de rectification, Madame. Les choses étant ce qu’elles sont, votre nom, loin de là, ne saurait être associé à ceux qui combattent ou démasquent les ennemis du peuple. Nous ne saurions commettre une telle erreur. Or nous autres, pour autant, nous nous sentons honorés et flattés d’être un hebdomadaire à tendance lavalassienne, dans la mesure où il faut entendre par là un journal qui s’identifie aux masses populaires, à leur lutte quotidienne pour une pleine accession à la dignité humaine que votre classe leur a toujours refusée, masses que la classe à laquelle vous appartenez continue encore d’exploiter.
Posted on:6/29/2011
Vol. 4 No. 50 • Du 29 Juin au 5 Juillet 2011
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