vendredi 31 juillet 2020

Pouvez-vous attraper la COVID-19 à travers les yeux ?

 Traduit en français par Carl Gilbert,MD
Peut-être.  Devrions-nous tous porter des lunettes?  Probablement pas!  Nous savons que le coronavirus peut pénétrer dans le corps par le nez et la bouche - d'où les recommandations constantes des médecins aux gens de porter des couvertures faciales et de pratiquer la distanciation sociale.

https://drive.google.com/uc?export=view&id=1RIHNjpNk8gw4OFrJ6MI-wjA0VpQYwRtW

  Mais qu'en est-il des yeux?  Devrions-nous tous porter également des lunettes ou des écrans faciaux (visière) ?
  Il est certainement possible qu'une personne puisse attraper la Covid-19 à travers les yeux, a déclaré le Dr Thomas Steinemann, porte-parole clinique de l'American Academy of Ophthalmology.
  Il existe des "preuves émergentes" que les gens attrapent le virus à partir de gouttelettes flottant dans l'air, a confirmé l'Organisation mondiale de la santé récemment (ce mois dernier). Les yeux sont l'une des voies par lesquelles ces gouttelettes peuvent pénétrer dans votre corps.  Il est également possible d'être infecté en touchant une surface contaminée, puis en touchant l'œil, selon les Centers for Disease Control and Prevention.
  "Oui, c'est dans l'air", a déclaré Steinemann à CNN.  "Peut-il pénétrer l'œil? Bien sûr."
  Cependant, il est moins probable de contracter le virus par les yeux que  par le nez ou la bouche ou de l'inhaler, a déclaré Steinemann.
  Ce dernier a déclaré que si un nombre important de personnes étaient infectées par les yeux, les médecins verraient probablement plus de patients atteints de conjonctivite Covid-19, également connus sous le nom d'oeil rose ( pink eye, bien qu'avoir un œil rose ne signifie pas nécessairement que vous avez le virus).
  Considérez également le chemin que le virus pourrait emprunter pour vous infecter.  Il devrait infecter la surface de vos yeux et être transféré à votre nez à travers vos larmes, a-t-il déclaré.  Du nez, il se rendrait à la bouche ou à la gorge, et de là vers les voies respiratoires et poumons.
  «C'est un itinéraire plutôt détourné», a déclaré Steinemann.  "Mais je tiens à souligner que c'est certainement plausible."
  Alors avez-vous besoin de porter des lunettes?
  Alors, avez-vous besoin d'ajouter des lunettes ou des écrans faciaux (visière) à votre équipement de protection contre le coronavirus?
  Cette question suscite un intérêt accru depuis que le Dr Anthony Fauci, le  spécialiste le plus réputé des maladies infectieuses aux Etats-Unis , a été interrogé à ce sujet dans une récente interview avec ABC News.
  Voici ce que Dr Fauci a dit: "Si vous voulez vraiment une protection parfaite de vos surfaces muqueuses ... vous avez une muqueuse dans le nez, une muqueuse dans la bouche, mais vous avez aussi une muqueuse dans l'œil. Théoriquement, vous devez protéger toutes les surfaces muqueuses.  . Donc, si vous avez des lunettes ou une protection oculaire, vous devriez l'utiliser. Ce n'est pas universellement recommandé. Mais si vous voulez vraiment être complet, vous devriez probablement l'utiliser, si vous le pouvez. "
  Certaines personnes ont cru que cela signifiait que Fauci exhortait tout le monde à porter des lunettes.  D'autres se sont plaints que les combinaisons protectrices (hazmat suit ) seraient peut-être les prochaines recommandations.
  Mais ce jeudi 30 juillet, lors d'une séance de question- réponse télévisée sur le coronavirus de CNN, Dr Fauci a suggéré que ses commentaires sur les protections oculaires avaient été exagérés.
  "Je parlais à un groupe d'enseignants lors d'une conversation presque privée et l'un des enseignants a demandé: 'Le virus peut-il pénétrer par les yeux?'", a dit Fauci.  "Parce que certains enseignants voyaient des gens à la télévision qui voulaient porter des lunettes de protection."
  Il a poursuivi: "Et ma réponse a été:" Eh bien, certainement, si vous avez une protection oculaire et que vous souhaitez la porter, cela pourrait aider parce que le virus pourrait pénétrer par les yeux. "  [Mais] Ce n’est pas une recommandation selon laquelle tout le monde devrait porter une protection oculaire. »
  Steinemann a déclaré que les protections oculaires étaient une sage décision pour les personnes qui ne peuvent pas pratiquer  la distanciation sociale ou celles qui doivent se trouver dans des zones où l'air peut être contaminé, un travailleur de la santé ou un soignant à domicile d’un patient infecté.
  Mais pour la personne ordinaire 
qui travaille à domicile ou qui n'entre pas en contact étroit avec d'autres personnes à l'extérieur de la maison, le port d'un masque facial et le maintien à distance des autres sont probablement suffisants.
  "Je suis moins strict dans ma recommandation pour les personnes qui prennent essentiellement de bonnes précautions,  sont à la maison ou travaillent à l'extérieur de leur maison, ne sortent que pour aller à l'épicerie ou mettre de l'essence dans leur voiture, ou des choses comme  ça », dit-il.
  C'est parce que nos yeux ont déjà une assez bonne protection intégrée, comme nos paupières et le réflexe de cligner des yeux, dit-il.
Conclusion :vous devriez porter une sorte de protection oculaire si vous vous trouvez dans des situations à  risque élevé où vous êtes susceptibles d'entrer en contact avec le virus.  Et si vous voulez juste vous protéger davantage,  des lunettes ou une visière peuvent ajouter une couche de protection supplémentaire.  Mais pour le sujet à risque moyen, le port d'un masque facial et la pratique de la distanciation sociale devraient suffire.
Source: Harmeet Kauer, CNN
https://www.cnn.com/2020/07/31/health/covid-19-through-eyes-wellness-trnd

dimanche 5 juillet 2020

Visite et discours controversés du président Donald Trump au Mount Rushmore situé dans l’Etat du Dakota du Sud

Par Carl Gilbert
A la veille du 4 juillet, 244 -ème jour de l’indépendance des Etats-Unis, Trump s’est rendu dans le Dakota du Sud pour apparemment vénérer la mémoire des 3 trois lointains présidents américains dont les têtes sont sculptées* dans le granit au Mount Rushmore. Ces quatre présidents sont George Washington, Abraham Lincoln, Thomas Jefferson et Theodore Roosevelt.

Cette visite est émaillée dès le départ de multiples controverses vu que trois de ces présidents  George Washington et Theodore Roosevelt ne sont pas du tout  du point de l’histoire américaine en odeur de sainteté  auprès des activistes de l’heure du fait que Washington – le 25 -ème président--et Jefferson furent des propriétaires d’esclaves et que Roosevelt, lui, était selon certains, imprègne de stéréotypes  aux connotations racistes et paternalistes qui le mettaient dans la catégorie de ceux qui pensaient que le Noir ou d’autres personnes de niveau socioéconomique plus bas étaient « le fardeau de l’homme blanc » - The White Man’s Burden. En plus, cette statue de Roosevelt qui le montre dans un parc de New-York sur un cheval avec à pied un Noir et un Amérindien de chaque côté du cheval est vue cependant par de fins observateurs comme un message subliminal ou infraliminaire comme quoi le Noir ou l’Amérindien sont des peuples inferieurs. Une statue que le maire de New-York va enlever à tout moment de ce parc.

La seconde controverse concernant la visite de Trump au Mount Rushmore relève du fait que nombre des activistes du moment estiment que la visite de Trump est en quelque sorte extraterritoriale vu que les monuments ont été érigés sur un territoire (Black Hills) appartenant a la tribu amérindienne des Sioux, un statut reconnu en 1980 par une décision de la Cour suprême des Etats-Unis. Et pour faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, un groupe de manifestants compose essentiellement de gens de souche indigène a essayé de bloquer l’autoroute menant à ces monuments. L’autoroute a été dégagée grâce à l’intervention de la garde nationale.

Alors que la crise sanitaire de la Covid-19 continue de s'aggraver dans le pays, l’autre controverse des plus significatives que la visite de Trump a soulevée dans la région des Black Hills est le rassemblement de plus de 7000 personnes en dehors de tous les protocoles émis par CDC et ses experts scientifiques dans sa tentative contrôler la propagation de la la maladie.  Le suppôt de Trump en la personne de la gouverneure Kristi Noem a exacerbé la polémique quand sur un ton défiant elle a annoncé à qui voulait l’entendre que ce rassemblement a l’occasion de la visite présidentielle se ferait sans mandat obligatoire du port du masque et sans distanciation physique, les 7000 invités étant libres de crier ou chanter comme ils le voulaient, ce qui, selon les experts, propulse le virus sur une distance assez grande. Tout ceci, en marge de la l’infection a la Covid-19 de la petite amie Don Trump, Jr., d’une douzaine d’agents du Service secret et d’officiels de la campagne électorale de Trump et du vice-président Mike Pence suite a un meeting ayant lieu à Tulsa dans les mêmes conditions d’insalubrité. A cette controverse est venue s’ajouter l’objection de Neil Young de l’utilisation de trois de ses chansons par l’entourage électoral de Trump comme prélude à cette activité, le musicien accordant son appui de préférence aux Sioux protestant la présence du président sur une portion « sacrée » de leur territoire.

Dans un discours représentant le clou de la soirée, outre un spectacle de feux d’artifice, Trump a fustigé ceux qui veulent «démanteler» l'héritage des États-Unis, ceci, relatif au démantèlement de monuments des esclavagistes confédérés  prenant place à travers le pays depuis le meurtre affreux du Noir George Floyd aux mains de quatre policiers blancs, en marge des multiples manifestations au niveau national et international se faisant presque quotidiennement sous la bannière de Black Lives Matter.

« Aucun mouvement qui cherche à démanteler notre cher héritage ne peut avoir, en son cœur, un amour pour les États-Unis. L’idéologie radicale qui attaque notre pays avance sous couvert de justice sociale, mais en réalité, elle détruira la justice et la société » a déclaré Trump qui n’a rien dit au sujet de la pandémie si ce n’est pour remercier tous ceux qui sont en première ligne se battant contre le virus.

Les États-Unis ont enregistré le vendredi 3 juillet 57 683 nouvelles infections, selon le comptage de l'université Johns Hopkins, un niveau record depuis le début de la pandémie tandis que le nombre de décès s’élève à plus de 130 000.  A quatre mois de l’élection présidentielle, la popularité de Donald Trump est en baisse dans les sondages.



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