La « classe des petits-bourgeois », comme toujours, ne veut rien à voir avec les « nèg bosal »

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 Par Eric Duvivier Masson

Nous allons tout d’abord, vous conter une histoire :

« Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, en Russie, les bolchéviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Petersbourg). Les partisans de Lénine assiègent le Palais d’Hiver où siègent les ministres du gouvernement provisoire. Ces derniers n’ont pour les défendre que 1300 soldats, cosaques et élèves-officiers, y compris une unité de volontaires féminines.

Après quelques velléités de résistance, les élèves-officiers et les soldates se rendent. Les bolchéviques fêtent leur victoire au Palais d’Hiver. Peu après minuit, le gouvernement provisoire signe l’acte de capitulation. »

Qui étaient les bolchéviques ? « Les bolcheviks étaient un groupe ou politique russe qui avait affronté, au début du XXe siècle et dans le cadre de la Révolution russe, la monarchie dominante, parvenant à l’arrivée au pouvoir de la Révolution d’Octobre 1917 du 6 au 7 novembre et à la dissolution de l’autocratie. Ce parti [dirigé par Vladimir Lénine] était composé principalement de paysans et d’ouvriers qui, à la suite d’une longue période de crise économique et de problèmes sociaux, ont commencé à mener des grèves et des manifestations pour affronter l’empire tsariste de Russie, gouverné par Nicolas II de la dynastie des Romanov. »

 En revanche nous avions « les Mencheviks : dirigés par Yuli Martov [composés en majorité de citadins] qui proposait une lutte pacifique et voulait mener la révolution avec la bourgeoisie… cherchant à mettre en œuvre les idées capitalistes de développement économique et de modernisation» Qu’ont-ils fait, ces Mencheviks, ces petits-bourgeois, peu après la victoire des révolutionnaires bolchéviques ? ils ont monté des groupes armés (des armées blanches) pour contrecarrer les projets de développement des Bolcheviques et initier ainsi une guerre civile en Russie, en alliance avec des puissances étrangères. Mélancoliques voire nostalgiques étaient-ils, du fait qu’ils avaient perdu  leurs privilèges  et leur bien-être sous l’autocratie et la monarchie !

Dans une certaine mesure, l’Histoire se répète que ce soit en Russie ou ailleurs.

Ce qui se passe en Haïti rappelle singulièrement cette lutte de classe évoquée plus haut. Les petits-bourgeois haïtiens ne veulent point donner un certain crédit à des individus comme Emmanuel Dread Wilme, Jimmiy Chérizier, Titid, et même Charlemagne Péralte les voyant de préférence comme des chefs de gangs, des bandits, des chefs de l’armée rouge, des Cacos,  des « nèg bosal » ou bien des « porte-flingue et … acolytes dépenaillés., [Source : le Nouvelliste ] ou bien considérant leurs rêves de changement comme des « fantaisies ». On avait dit de même pour la révolution d’Octobre 1917, en Russie, selon l'histoire.

Le bandit présumé Dread Wilmé 
qui terrorisait,
selon l'ONU, la population

Certains intellectuels haïtiens veulent toujours faire accroire, par le biais de leurs écrits--et maintenant leurs vidéos--, aux 60-70% d’"analphabètes" du pays, qu’eux-mêmes les intellectuels sont des omniscients -- des écrits ou vidéos qui pourtant, souvent,  ne disent rien ou sont loin de la vérité ou réalité. Ces textes étant tout simplement de pures dissertations ou des exercices de style, le plus souvent en français pour la vitrine, pouvant leur offrir un tremplin présidentiel ou ministériel.

 "Car, qui veut la paix travaille pour la   paix !"

Car, ils font partie, ces intellectuels,  en vérité, des classes bourgeoise et petite-bourgeoise arriviste qui, comme les Mencheviks mentionnés plus haut, ne veulent pas d’alliance avec les classes ouvrières et paysannes, les dénigrant de préférence en les traitant de « moun sòt ».  

Clément et Harry Barbot, 2 "rebelles"
contre le r
égime de Duvalier Papa Doc

C’est navrant d’écrire que, quand s’il s’agissait des jeunes rebelles ou guérilleros capturés, tués ou emprisonnés par les sbires et les exécutants de Papa Doc dans les Irois (Grand’Anse) ou à Boutilier, ce genre d’intellectuels les avait encensés, et cela à juste titre, du fait des rêves grandioses (et à la mode) que ces guérilleros nourrissaient pour les masses tyrannisées et appauvries par le duvaliérisme rétrograde d’alors. Ils les valorisaient en effet aux yeux de leur secteur social, parce que ces derniers (militants armés) faisaient partie d’un rang social élevé. 

 Encore une fois une question de classe ! Dont se sert justement l’international avec ses mécanismes de désinformation, mésinformation ou de lavage de cerveau aux fins de diviser davantage pour régner ! 

Adrien Sansaricq de la lignée d'une famille
riche j
érémienne, rebelle contre Duvalier 

La classe des petits-bourgeois ou prétendues classes moyennes devra choisir et se débarrasser de ses préjugés de classe, source de toutes sortes de comportements viciés : ou bien ces gens veulent une  Haïti  calme, propice à un développement durable, ou bien un pays déchiré par les affres de récriminations et revendications sans fin. Car, qui veut la paix travaille pour la paix ! Ou leur paix à eux sera toujours troublée.

Eric Duvivier Masson

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