lundi 17 mars 2025

Analyse: Quand le CPT illégal et illégitime d’Haïti force les populations civiles à quitter leurs résidences pour des raisons politiques, stratégiques ou militaires

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Forcer les gens à quitter leurs résidences pour des raisons politiques, stratégiques ou militaires soulève des préoccupations éthiques, humaines et légales. 


Dans de nombreux contextes, cela pourrait être considéré comme une violation des droits de l'homme, en particulier si les personnes affectées n'ont pas été correctement averties, compensées ou réinstallées dans d'autres endroits sûrs. 

Les lois internationales, comme celles concernant le déplacement forcé de populations, stipulent que de telles actions doivent être évitées autant que possible, sauf en cas de nécessité absolue et avec des mesures de protection adéquates. 

Quand on voit la PNH utilise son fameux tracteur dénommé « Satan » pour entrer dans ‘Village de Dieu’, une conglomeration de gens pauvres et sans ressources, on ne peut dire qu’encore une fois cette police est le bras d’un CPT qui s’accroche au pouvoir pour des raisons purement politiques et stratégiques. 

Militairement cette police  n’a obtenu aucun résultat positif si ce n’est d’agacer les groupes armés ou bandits qui ont répondu en brûlant un char de la police.  Uu comportement  qui rappelle étrangement les incidents des drones que la police lance aveuglement sur la population civile.

La PNH semble vouloir faire cette population payer chèrement pour s’être accomodée de la présence des bandits ou groupes armés qui eux-mêmes utilisent ce comportement terroriste pour s’abriter des attaques policières. Car, pourquoi eux,  ils ne s’en prennent pas aux quartiers huppés de cette capitale qu’on pourrait aisément renommer Port-aux-Crimes ?

Des observateurs estiment que ce dépeuplement a  peut-être un  but caché : servir les intérêts économiques d’autres,  affiliés avec ce pouvoir, attendant dans l’ombre pour venir rebâtir ou exploiter dans un avenir plus ou moins lointain ces endroits que l’on appelle couramment en Haïti « zones perdues ».

Il est essentiel qu’une police digne de ce nom cherche à équilibrer les besoins de sécurité nationale avec la protection des droits individuels. 

Dans ces situations comme celle de Village de Dieu,  la police doit  trouver des solutions qui minimisent les impacts sur les civils tout en cherchant à répondre aux objectifs stratégiques. 

Cela nécessite un dialogue ouvert —même une trêve— une approche participative avec les communautés concernées.

Cessons de nous comporter en bêtes sauvages, dans une jungle haïtienne qui se dessèche à vue d’œil ! Sous le regard de youtubeurs qui, soit dit en passant, cherchent des images sensorielles et sensationnelles, aux fins de promouvoir leurs plateformes sur les médias sociaux tout en faisant du bla-bla-bla médiatique.


Sony Caïdor

Ce 17 mars 2025

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Sujet qui n’a rien avoir :

Alors que Voice of America devient silencieux , certaines émissions sont remplacées par de la musique.

Le décret du président Trump ce vendredi passé appelant au démantèlement de l'agence fédérale qui supervise le radiodiffuseur fait partie d'une campagne plus large visant à affaiblir les médias d'information.

NYT

https://www.nytimes.com/2025/03/16/business/voa-trump-dismantle.html?smid=nytcore-ios-share&referringSource=articleShare&sgrp=p&pvid=7EF76EAC-8484-4CCC-9165-20598F832739


jeudi 13 mars 2025

Référendum ! Quel référendum ?

Nous avons ouï dire que le 11 mai 2025 est la date du référendum censé être le brale-bras pour le vote sur la création d’une nouvelle constitution. Vraiment ?
Nous nous demandons si cela est possible dans une telle atmosphère crees sur les bords, croyons-nous.

Un référendum dans une atmosphère politique surchauffée peut être un événement à la fois déterminant et risqué. Dans un tel contexte, plusieurs facteurs viennent influencer le processus et ses résultats :

1. Tensions accrues : Lorsqu’un référendum est organisé dans un climat de tension, les opinions peuvent être exacerbées. Les débats deviennent souvent polarisés, et les passions prennent le pas sur la raison, ce qui complique davantage la prise de décision collective.2. Mobilisation des électeurs : Une atmosphère politique tendue peut entraîner une mobilisation accrue des électeurs, que ce soit pour soutenir ou s’opposer à la question posée. Les citoyens peuvent être plus enclins à voter, motivés par des émotions fortes.3. Médiatisation et influence extérieure : Dans un climat surchauffé, la couverture médiatique joue un rôle crucial. La désinformation et la manipulation des opinions peuvent se multiplier, ce qui risque de modifier la perception des enjeux du référendum.4. Risques de violence : Malheureusement, une atmosphère politique tendue peut également engendrer des conflits violents. Les tensions préexistantes peuvent resurgir, menaçant la sécurité des citoyens et l'intégrité du processus référendaire.5. Importance du dialogue : Dans ce contexte difficile, le dialogue devient encore plus essentiel. Il peut aider à apaiser les tensions, à clarifier les enjeux et à favoriser un débat constructif, permettant aux citoyens de prendre des décisions éclairées.6. Conséquences à long terme : Les résultats d’un référendum dans une atmosphère surchauffée peuvent avoir des répercussions durables sur la stabilité politique et sociale. Une victoire d'un camp peut exacerber les ressentiments et les divisions, alors qu'un consensus pourrait favoriser une coexistence pacifique.

En somme, un référendum dans un climat politique survolté nécessite une attention particulière pour garantir que le processus se déroule de manière juste et démocratique, tout en minimisant les risques d’escalade des tensions. Une stratégie de communication transparente, associée à la promotion du dialogue, est essentielle pour atténuer les effets délétères d’un tel environnement.

mercredi 12 mars 2025

Les Haïtiens visés par l’immigration américaine [de Trump]

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*_NDLR: Nous publions en bas cet article traduit de l'anglais du Miami Herald. Il faut dire merci aux Haïtiens supporters de Trump et principalement ceux qui ont voté pour lui. Certains n'ont pas compris le danger qu'il représentait. Devant cette menace d'intediction d'entrée aux États Unis des Haïtiens, vous avez bel et bien aidé à mettre en danger vos proches qui pourraient avoir besoin de venir aux USA pour une raison quelconque. Le danger de ne pas bien réfléchir sur les questions serait manifeste s'ils mettent en place cette interdiction. C'est déja engoissant qu'ils le considèrent. Horrible!!!!!!!!!!_* 

*L'administration Trump envisage d'interdire l'entrée aux Cubains et aux Haïtiens aux États-Unis dans le cadre d'une nouvelle interdiction de voyage*

 MAPL

Par Nora Gámez Torres et Jacqueline Charles

Mis à jour le 11 mars 2025 à 20h21

Les ressortissants cubains et haïtiens pourraient bientôt se voir restreindre l'entrée aux États-Unis dans le cadre d'une nouvelle interdiction de voyage actuellement en discussion au sein de l’administration Trump.

L'administration Trump envisage d'inclure Cuba et Haïti sur une liste de pays dont les ressortissants feraient face à des restrictions pour entrer sur le territoire américain, ont confié des sources informées des discussions en cours au Miami Herald. Cuba, qui figure déjà sur la liste du département d’État des pays soutenant le terrorisme, pourrait être placée sur une "liste rouge" entraînant une interdiction totale de voyage, tandis que Haïti pourrait figurer sur une version moins restrictive de cette liste, selon ces mêmes sources.

Peu après son entrée en fonction, le président Donald Trump a ordonné aux responsables de son administration d’élaborer une liste de pays pouvant être inclus dans une interdiction de voyage élargie, similaire à celle qu’il avait instaurée lors de son premier mandat contre plusieurs pays à majorité musulmane, sous prétexte que leur dispositif sécuritaire était insuffisant pour effectuer des vérifications d’antécédents.

Depuis la semaine dernière, plusieurs universités ont mis en garde leurs professeurs et étudiants issus des pays potentiellement ciblés, les exhortant à revenir rapidement aux États-Unis. Le Comité américain anti-discrimination arabe a également émis un avertissement similaire, en publiant une liste des pays susceptibles d’être touchés.

La première version de l’interdiction de voyage sous Trump avait ensuite été élargie pour inclure la Corée du Nord, les membres du gouvernement vénézuélien et leurs proches. À l’époque, le gouvernement américain avait justifié cette décision en affirmant que le Venezuela ne coopérait pas dans le partage d’informations permettant de vérifier si ses migrants représentaient une menace pour la sécurité nationale ou publique des États-Unis.

Cette première interdiction de voyage, dans ses différentes versions, avait fini par impacter plusieurs pays, dont l'Égypte, l'Érythrée, l'Iran, l'Irak, le Kirghizistan, la Libye, le Mali, la Birmanie, le Nigeria, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tanzanie, le Venezuela et le Yémen. Cuba n'avait pas été incluse dans cette interdiction au cours du premier mandat de Trump.
L’interdiction actuellement en discussion découle d’un décret présidentiel signé par Trump le 30 janvier, demandant au département d'État, au département de la Sécurité intérieure et à d'autres agences gouvernementales d'identifier les pays dont les dispositifs de contrôle et de filtrage des voyageurs sont jugés insuffisants, et qui pourraient donc faire l'objet d'une suspension partielle ou totale de l'admission de leurs ressortissants.

Interrogé mardi sur cette interdiction de voyage, un porte-parole du département d’État a déclaré au Miami Herald que l’agence "ne commente pas les délibérations ou communications internes".
"Comme stipulé dans le décret présidentiel 14161 de Trump, intitulé ‘Protéger les États-Unis contre les terroristes étrangers et autres menaces pour la sécurité nationale et publique’, le processus d’octroi de visas doit garantir que les voyageurs étrangers à destination des États-Unis ne représentent pas une menace pour la sécurité nationale et la sécurité publique du pays", a déclaré le porte-parole, en faisant référence au décret du 30 janvier.

https://www.youtube.com/@radiofrancophonieconnexion646



"Le département effectue actuellement une révision complète de tous les programmes de visas comme exigé par ce décret et met en œuvre les priorités de l'administration", a-t-il ajouté.

L’agence Reuters, citant trois sources, a rapporté la semaine dernière que la nouvelle interdiction de voyage pourrait également inclure les ressortissants d’Afghanistan et du Pakistan. Les sources ont précisé que d'autres pays pourraient également être ajoutés à la liste, sans fournir de détails précis.

Dans un courriel récent adressé à ses membres, l'Association américaine des professeurs d'université a averti que cette nouvelle interdiction, bien que principalement ciblée sur les pays à majorité musulmane, pourrait aussi inclure le Venezuela et Haïti. L'e-mail recommandait aux membres actuellement en séjour dans les pays concernés de planifier leur retour aux États-Unis le plus rapidement possible.

"Les citoyens américains ont le droit de rentrer aux États-Unis, mais le processus de filtrage pourrait être extrêmement strict et chaotique", précisait le message. Il conseillait également à toute personne actuellement aux États-Unis et originaire d'un pays potentiellement ciblé de ne pas quitter le territoire américain.

Jusqu'à ce que cela soit officialisé, les restrictions auxquelles les Cubains et les Haïtiens pourraient être confrontés restent floues.
Dans sa version précédente, l’interdiction de voyage avait suspendu indéfiniment la délivrance de visas d'immigrant et de non-immigrant, bien que les restrictions aient varié d'un pays à l'autre. Des procédures d'exemption étaient mises en place, mais seul un infime pourcentage des demandes étaient approuvées.

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Depuis 2017, l'ambassade des États-Unis à La Havane n’émet plus de visas de non-immigrant pour des visites familiales ou des voyages d'affaires, à l'exception de quelques cas particuliers, notamment les activistes, les entrepreneurs privés indépendants et les dossiers humanitaires. Le programme de réfugiés pour les Cubains a également été suspendu, bien que l’administration Biden ait rétabli un programme de réunification familiale permettant aux Cubains d'immigrer légalement aux États-Unis.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a adopté une ligne dure envers Cuba, réinscrivant l'île communiste sur la liste des États soutenant le terrorisme après son retrait temporaire à la fin du mandat de Joe Biden. Le secrétaire d'État Marco Rubio a également rétabli des sanctions contre les entreprises militaires cubaines et élargi les restrictions de visa visant à punir les officiels étrangers impliqués dans les missions médicales cubaines à l’étranger.

Bien que les critères exacts de la nouvelle interdiction restent flous, ceux qui sont au fait des discussions en cours affirment que l’administration Trump justifie cette mesure en prétextant que ces pays ne sont pas en mesure d’effectuer correctement des vérifications de sécurité sur les voyageurs se rendant aux États-Unis.

Dans le cas des Haïtiens admis sous le programme humanitaire instauré par Biden, certains ont été interpellés à l’aéroport en Haïti par la police avant d’être autorisés à embarquer, tandis qu’une fois aux États-Unis, ils ont été soumis à des contrôles approfondis.

De plus, les titulaires haïtiens de visas de non-immigrant font également l’objet d’un contrôle accru, ce qui a valu à l’ambassade américaine à Port-au-Prince la réputation d’avoir l’un des taux de refus de visas les plus élevés de la région.
Ces dernières années, l’ambassade américaine en Haïti a également rencontré d’importantes difficultés dans le traitement des visas en raison de la pandémie de COVID-19, ainsi que des violences des gangs, qui ont conduit à plusieurs évacuations obligatoires du personnel non essentiel depuis 2022.

À cause de ces interruptions, l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince n’a pas pu offrir de services de visa réguliers, et en 2023, le premier créneau disponible pour un rendez-vous de visa n'était pas avant 2026. À l’exception de quelques cas spécifiques, la majorité des Haïtiens n’ont pas pu renouveler ou demander un visa américain depuis plusieurs années.
L’ajout éventuel d’Haïti à cette liste de pays restreints est également compliqué par le rôle des États-Unis dans les opérations en cours contre les gangs criminels armés. Les États-Unis sont le principal bailleur de fonds de la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, dirigée par le Kenya, fournissant des armes, des munitions, des véhicules blindés et d'autres équipements.
Dans le même temps, des milliers de citoyens américains sont toujours présents en Haïti pour fournir de l’aide humanitaire dans un contexte de plus en plus préoccupant, alors que les gangs prennent du terrain et que l’administration Trump a gelé l’aide étrangère.

📌 Cet article a été initialement publié le 11 mars 2025 à 19h10.
✍ Nora Gámez Torres - el Nuevo Herald | 305-376-2169
➡ Spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis-Amérique latine pour el Nuevo Herald et Miami Herald. Lauréate de plusieurs prix journalistiques, elle détient un doctorat en sociologie de City, University of London.
✍ Jacqueline Charles - Miami Herald | 305-376-2616
➡ Correspondante principale sur Haïti et les Caraïbes anglophones pour le Miami Herald depuis plus d’une décennie. Finaliste du Prix Pulitzer pour sa couverture du tremblement de terre de 2010 en Haïti, elle a reçu en 2018 le prestigieux Prix Maria Moors Cabot pour sa couverture des Amériques.
🔗 Lire l’article original sur le Miami Herald : Miami Herald - Travel Ban

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