lundi 22 septembre 2025

Un résumé des nouvelles d'Haiti du 21 septembre 2025

 Here is the enriched summary of news from Haiti around September 22, 2025, including the Tech4Peace event at Limonade 🇭🇹🗞️:

🧠 Tech4Peace at Limonade — When technology becomes a lever for peace


Lemonade University, Tech for Peace meeting place- Northern Dept



Tech/Peace Meeting (Lemonade University). Photo: RFC

Tech/Peace Meeting (Lemonade University). RFC reporter at the microphone. Photo: RFC



On September 21, the International Day of Peace, more than 1,000 young people, social actors, and institutional leaders gathered at the Henri Christophe campus in Limonade for the Tech4Peace Symposium. Organized by Sage Services, the Association of Wise Youth for Progress in Haiti, and supported by UNDP, the event highlighted the role of digital tools in conflict prevention, mediation, and citizen dialogue. Panels, lectures, and interactive discussions demonstrated that technology can be an instrument of peace, not a source of division.


Se te yon trè bèl Konferans pour la pè, kote te gen anpil gwo pèsonaj anndan...Te gen yon wograde nan PNH lan, te gen avoka, te gen majistra, ak anpil etidyan...Jèn yo te pataje anpil bèl ide” so kijan nou kapab itilize Teknoloji an, poun chache path lapè" anpil kesyon te poze e te gen plizyè entèvenan kite en ligne ki tap elabote. pou mwen byen diw se yon aktivite kite gen anpil valè pou Jèn yo."

mwen te kontan tande reyaksyon anpil Jèn, ki nan inivèsite an ki tap pale sou koz e pwopoze kisa ki ta dwe fèt pou jwenn yon solisyon sou kriz peyi an👌🏾 Radio Francophonie Connexion " Te prezantel gras ak repòtè li kkte sou plas " Wilgens Janvier" te sijere kèk pwen ki ka koz nou goumen/dezako entre nou ak ensekirite epi bagay ki ka kreye pathen lapè 1- Pou nou byen edike ti moun lan de sa ki bon poul di.


2- fòk nou respect dwa moun genyen pour yo pale men, remove dwa tou pou moun kap di sa yo vle sou moun.


3- fòk nou gen bon edikasyon poun rive byen itilize rezo sosyo yo.

Indeed! mwen te kontan tande reyaksyon anpil Jèn, ki nan inivèsite an ki tap pale sou koz e pwopoze kisa ki ta dwe fèt pou jwenn yon solisyon sou kriz peyi an👌🏾 Se te yon evenman ki mande pou chak Depatman ta òganize."


Wilgens January. Reposted for Radio Francophonie Connexion.



🔥 Politics and governance


• Scandal at Customs: The RNDDH and the OCNH are calling for the cancellation of the appointment of Gérald Rempuis to the AGD, accused of arms trafficking and money laundering.

• International advocacy: Pierre Espérance met with the Secretary General of the OIF to raise awareness of the Haitian crisis and request increased support.


🛡️ Security and defense


• Formation militaire : 143 soldats haïtiens, dont 15 femmes, ont terminé une formation au Mexique pour renforcer les capacités nationales.


• Reprise de Bassin Bleu : La PNH a repris le commissariat de Bassin Bleu, signe d’un effort pour restaurer l’autorité locale.


🌱 Développement et résilience


• Irrigation à Nan Kare : Les travaux de canaux sont achevés, renforçant la résilience agricole dans la Baie de Henne.

• Soutien aux familles : Un programme est en cours pour appuyer 1 500 familles dans le Nord et le Centre.


🌍 Diaspora et société


• Crise à Springfield (Ohio) : La communauté haïtienne locale (10 000 à 12 000 personnes) fait face à des difficultés liées à l’emploi, au logement et au statut migratoire.



dimanche 21 septembre 2025

Haïti : La rentrée des classes menacée par la colère populaire et l'appel à la mobilisation

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Haïti : La rentrée scolaire menacée par la colère populaire et l'appel à la mobilisation de Guy Philippe.

Haïti est en état d'alerte maximale à l'approche du 1er octobre, date qui coïncide avec la rentrée scolaire et une série d'événements faisant craindre une nouvelle vague de troubles.

La rentrée scolaire, fixée par le ministère de l'Éducation nationale (MENFP), est déjà incertaine en raison de la crise sécuritaire persistante. Les écoles sont confrontées aux défis de l'insécurité, qui s'est intensifiée dans plusieurs régions du pays.



Un climat de colère et de protestations

La situation s'est dégradée ces derniers jours, notamment aux Gonaïves, où la mort d'un militant, Wilford Ferdinand, dit Ti Will, abattu par la police selon des témoins, a déclenché des manifestations spontanées et des affrontements violents. Cet événement a ravivé la colère de la population et renforcé le sentiment d'impunité des forces de l'ordre.

Dans ce contexte déjà tendu, l'ancien chef rebelle Guy Philippe a appelé à la désobéissance civile et aux manifestations de rue. De son côté, Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », chef de la coalition du gang « Viv Ansanm », a promis de soutenir la jeunesse haïtienne le 1er octobre. Chérizier se présente comme un révolutionnaire en lutte contre les élites corrompues, une position qui lui a valu un certain soutien dans les quartiers défavorisés. Cependant, il est visé par des sanctions de l'ONU et des États-Unis pour son rôle présumé dans la violence et l'instabilité en Haïti.

La conjonction de ces appels à la mobilisation avec le calendrier scolaire crée un climat de forte tension. L'avenir de l'année universitaire dépendra directement de la capacité du pays à éviter une escalade de la violence, qui pourrait à nouveau paralyser la vie nationale.

dimanche 7 septembre 2025

Titre : De Dessalines à Barbecue : Chronologie de l’évolution des gangs et milices en Haïti

 🧭 Introduction


Depuis 1804, Haïti est traversée par une dynamique persistante de violence non étatique. Des bandes rurales du XIXe siècle aux coalitions criminelles du XXIe, les groupes armés ont évolué en fonction des régimes, des crises et des stratégies de pouvoir. Ce parcours historique révèle une constante : les gangs ne sont pas des anomalies, mais des instruments, parfois soutenus par des élites locales et des puissances étrangères. Cet article retrace leur trajectoire, sans aborder l’aspect religieux, pour mieux comprendre leur rôle dans la fragmentation de l’État haïtien.


En Bas: Audio de cette présentation






⚔️ 1804–1850 : Bandes post-Dessaliniennes et Soulouque


Après l’assassinat de Dessalines en 1806, plusieurs bandes armées émergent :


• Jean Baptiste Goman dans la Grand’Anse mène une rébellion contre Pétion.

• Les groupes Malfait et Malfou dans le Sud sèment l’insécurité.

• Sous Faustin Soulouque, président puis empereur, ces bandes sont réprimées par l’armée impériale. Soulouque purge l’armée, crée une force privée, et mène des campagnes contre ces groupes qui défient l’autorité centrale.



Ces bandes posent les bases d’une violence informelle durable, souvent liée à des conflits de pouvoir ou de territoire.


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🪖 1915–1934 : Les Cacos face à l’occupation américaine


Durant l’occupation américaine, les Cacos deviennent les figures emblématiques de la résistance armée :


• Menés par Charlemagne Péralte et Benoît Batraville, ils s’opposent à l’armée américaine et au gouvernement haïtien collaborateur.

• Organisés et mobiles, ils bénéficient d’un soutien populaire dans les zones rurales.

• Leur répression brutale par les forces américaines marque la fin d’une forme de milice patriotique.



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🥷 1957–1986 : Les Tonton Macoutes de François Duvalier


Avec François Duvalier, Haïti entre dans une ère de terreur organisée :


• Les Volontaires de la Sécurité Nationale (VSN), surnommés Tonton Macoutes, sont créés pour contourner l’armée et réprimer l’opposition.

• Ils agissent comme une milice paramilitaire, semant la peur dans les quartiers populaires.

• Leur pouvoir repose sur l’impunité, la brutalité, et leur proximité avec le régime.



Sous Jean-Claude Duvalier, les Macoutes perdent en influence, mais leur modèle inspire les milices futures.


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🔥 1991–2004 : Les chimè et les OP sous Jean-Bertrand Aristide


Après la chute des Duvalier, les années 1990 voient l’émergence de nouvelles formes de violence politique :


• Le FRAPH (Front Révolutionnaire Armé pour le Progrès d’Haïti) est formé par les militaires pendant le coup d’État de 1991.

• Sous Aristide, les chimè et les Organisations Populaires (OP) sont mobilisés pour défendre le pouvoir contre les manifestations.

• Ces groupes deviennent semi-autonomes, se livrant à des actes de violence, d’intimidation et de pillage.


Ils marquent le passage des milices politiques à des gangs enracinés dans les quartiers.


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🏙️ 2004–2020 : Fragmentation et criminalisation


Après le départ d’Aristide, Haïti connaît une multiplication des gangs urbains :


• Les quartiers comme Martissant, Bel-Air, et Cité Soleil deviennent des bastions de groupes armés.

• Ces gangs s’impliquent dans les enlèvements, le trafic, et le contrôle économique local.

• L’État, affaibli, peine à reprendre le contrôle, et les interventions internationales restent limitées.


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🔗 2020–présent : Coalitions, emprise territoriale et soutiens en cravate


La décennie actuelle voit l’émergence de coalitions structurées :


• Le G9 an Fanmi e Alye, dirigé par Jimmy “Barbecue” Cherizier, regroupe plusieurs gangs puissants liés au pouvoir en place.

• Le G-Pep, coalition rivale, est associé à des partis d’opposition.

• Des gangs comme 400 Mawozo deviennent transnationaux, avec des liens en République dominicaine et aux États-Unis.



Mais ce qui distingue cette période, c’est le soutien actif de certains hommes politiques et acteurs économiques :


Selon un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU, des personnages comme Michel Martelly, Youri Latortue et Reynold Deeb sont cités comme ayant fourni des fonds ou des armes à des groupes tels que Base 257, Village de Dieu et Ti Bwa.


🌐 Puissances étrangères : entre intervention et manipulation


Deux puissances régionales sont régulièrement citées dans les dynamiques de soutien ou de manipulation indirecte des gangs :


• Les États-Unis, tout en condamnant les violences, ont été accusés de tolérer certains réseaux pour des raisons géopolitiques. Washington pousse actuellement l’OEA à intervenir militairement en Haïti, en s’appuyant sur le précédent de 1965 en République dominicaine.

• La République dominicaine, qui a récemment classé les gangs haïtiens comme “organisations terroristes”, est accusée par certains analystes de jouer un double jeu : durcissement frontalier d’un côté, mais tolérance ou complicité indirecte dans le trafic d’armes et de munitions de l’autre.


Ces influences extérieures compliquent la crise haïtienne, en transformant les gangs en acteurs géopolitiques, parfois instrumentalisés pour des intérêts régionaux.



🧠 Conclusion


Mémoire et Responsabilités


De Goman à Barbecue, l’évolution des groupes armés en Haïti révèle une transformation profonde : d’abord résistants locaux, puis milices politiques, et enfin gangs territoriaux soutenus par des élites locales et des puissances étrangères. Chaque régime a façonné ses propres formations, souvent incontrôlables, qui ont fini par miner l’autorité centrale devenue elle aussi délinquante au profit - hélas - de certaines puissances étrangères.


Mais derrière cette violence, il y a des récits. Des figures oubliées. Des responsabilités partagées. Et surtout, une mémoire civique à reconstruire.


À la prochaine! En effet, j'ai bien dit à la prochaine pour plus, sur certains pans ou aspects oubliés ou non connus de l'histoire des gangs en Haïti.


NDLR: De petites erreurs se sont glissées dans l'impression du texte.mais le fond ou la substance restent corrects. Excusez-nous, SVP. Nous ferons mieux la prochaine fois.


Carl Gilbert, pour Haiti Connexion Network et Radio Francophonie Connexion


samedi 6 septembre 2025

Un éditorial de RFC: Impacts profonds de la fermeture prolongée de l’aéroport de Port-au-Prince

 La fermeture continue de l’aéroport international Toussaint Louverture à Port-au-Prince, prolongée par la Federal Aviation Administration (FAA) jusqu’en mars 2026, ne représente pas seulement une mesure de sécurité aérienne. Elle incarne une fracture tangible entre Haïti et sa diaspora, affectant les mobilités, les liens familiaux, les investissements et les dynamiques transnationales. Alors que les vols commerciaux américains restent suspendus en raison de la violence armée autour de la capitale, les répercussions se font sentir bien au-delà du territoire national.

🌍 Mobilité entravée et fragmentation des liens familiaux

Pour des millions de Haïtiens vivant à l’étranger, notamment aux États-Unis, au Brésil, au Chili et au Suriname, l’impossibilité de rejoindre Port-au-Prince directement constitue une rupture affective. Les voyageurs doivent désormais transiter par Cap-Haïtien ou des pays tiers, ce qui augmente les coûts, les délais et les risques. Funérailles, retrouvailles, engagements communautaires ou missions humanitaires sont souvent annulés ou reportés, nourrissant un sentiment d’exil prolongé.



💼 Affaiblissement des dynamiques transnationales

La fermeture de l’aéroport freine les investissements de la diaspora dans des projets locaux, notamment à Port-au-Prince. Plusieurs ONG et réseaux médicaux issus de l’étranger ont dû suspendre ou rediriger leurs opérations. L’impossibilité de participer à des événements politiques, culturels ou éducatifs en Haïti affaiblit le sentiment d’appartenance et d’engagement civique. La capitale, cœur symbolique et administratif du pays, devient inaccessible pour ceux qui souhaitent contribuer à sa reconstruction.

🏛️ Réactions institutionnelles et tentatives d’adaptation

Face à cette crise, la ministre des Haïtiens Vivant à l’Étranger, Kathia Verdier, a engagé des discussions avec l’Autorité Aéroportuaire Nationale pour améliorer l’accueil des expatriés. Des mesures concrètes ont été annoncées : rénovation du salon d’accueil à Cap-Haïtien, projet d’ouverture d’un espace dédié à la diaspora, et plaidoyer pour le rétablissement des liaisons internationales vers Port-au-Prince. Ces efforts visent à maintenir le lien malgré les obstacles logistiques.

🕊️ Résonance symbolique et mémoire de la diaspora

"Au-delà des enjeux pratiques, la fermeture de l’aéroport touche à l’identité même de la diaspora." 

Cette fermeture continue symbolise une exclusion du territoire national et une crise prolongée de gouvernance. L’impossibilité de revenir pour des rites de passage — deuils, commémorations, fêtes nationales — crée une fracture dans la transmission intergénérationnelle. 

Pourtant, certains membres de la diaspora transforment cette épreuve en opportunité : renforcement des liens communautaires à l’étranger, documentation des injustices, et mobilisation pour une Haïti plus inclusive.

Flash Mesaj: yo toujou ap kite aeropò PauP fèmen. Ayiti toujou izole. Diaspora fèt pou leve kanpe alòke avion militè ap rantre tout la saint jounen.

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