dimanche 31 octobre 2010

Sous nou an Ayiti (Haiti): Di HCN men sa kap bouyi an dedan peyi an lan la press lan et lan pale sou zafè kolera


Sous nou an Ayiti (Haiti): Di HCN men sa kap bouyi an dedan peyi an lan la press lan et lan pale sou zafè kolera


Campagne électorale et Choléra...

Pati INITE a, pli presizeman prezidan pati a jan tout moun konnen an, ki se Jde Celestin, mande tout pòs radio ak tout chenn televizyon pou kanpe sou spòt pati pandan ke yap pote sekou yo bay fanmi moun ki viktim nan kolera et ak tout lòt moun ki riske viktim yo. Li fè yon deklarasion kote li mande pou tout lòt pati yo... rejwenn li nan lit sa kont kolera.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Haiti épidémie: cholera jan tout moun konnenl se yon maladie kap fè raj li haiti depi des semaine uon maladi ki gentan koze pliske 380 moun. Ebyen selon kèk sous nou genyen yo fè nou konnen ke maladi sa kapab dire plizye ane. Pou plis info li ti detay sa yo.

Haïti: l'épidémie de choléra va durer "des années", avertit l'OMS

Haïti: L'épidémie de choléra en Haïti durera des années avant d'être éradiquée, a averti lundi à Washington un responsable de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), émanation régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"A partir du moment où le choléra s'est solidement établi en Haïti, il est clair pour nous qu'il ne disparaîtra pas avant plusieurs années", a déclaré à la presse le directeur adjoint de l'OPS, Jon Andrus.

"La progression rapide du nombre de cas se réduira mais il y aura probablement de nouveaux cas à l'avenir, maintenant que la bactérie s'est installée dans l'environnement", a-t-il ajouté.

Les autorités sanitaires et les associations d'aide doivent "s'organiser en conséquence, mobiliser des moyens et développer leurs capacités de réaction en ces sens afin d'aider les Haïtiens sur la durée", a observé M. Andrus.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Quelle est l'origine du choléra qui est en train de se repandre en Haiti? par Stanley Lucas

Les quatre theories sont:

1. Un liquide non identifié de l'usine hydro-électrique Péligre dans le Plateau Central a involontairement contaminé du fleuve Artibonite (source Agence Haitienne de Prese)

2. Un travailleur étranger qui est venu apporter de l'aide après le tremblement de terre a involontairement contaminé des Haitiens.

3. La bactérie a été volontairement abandonnée dans le pays

4. Des soldats Nepalais contaminés qui ont rejoint la mission des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) ont involontairement propagé la bactérie du choléra.

Je ne sais pas quelle hypothèse est la vérité - personne ne le sait. Il est de la responsabilité des Ministères Haïtiens de la Santé et la Justice et du Laboratoire National d'Haïti d'enquêter et de déterminer ce qui s'est passé.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

La situation risque d'être explosive dans les camps, craint le MSPP.

P-au-P, 26 oct. 2010 [AlterPresse] --- Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) annonce un premier cas confirmé de choléra à Port-au-Prince et se dit une fois de plus préoccupé par rapport au risque de propagation de l'épidémie dans les camps de déplacés, lors d'une conférence de presse ce mardi 26 octobre.

« Si nous avons une épidémie dans le bas Plateau et dans l'Artibonite, dans Port-au-Prince et ses environs nous aurons quelque chose de beaucoup plus explosif en raison de la promiscuité et du contact rapproché entre les individus dans les camps », déclare Roc Magloire, responsable de la direction d'épidémiologies, laboratoires et recherches.

5 cas suspects ont été recensés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince dont un cas avéré de cholera. Le ministère de la santé affirme avoir établi qu'il s'agit d'une personne issue de St Marc (Artibonite/Nord) qui a abouti à Matheux puis à la capitale (Ouest).

273 personnes sont mortes à date de l'épidémie de cholera dans le département de l'Artibonite où 3612 victimes de la maladie sont hospitalisées, selon le MSPP. 4 nouveaux décès sont dénombrés dans le département du Centre (Est) qui comptabilise une centaine de cas hospitalisés.

Les autorités sanitaires poursuivent la mise en place de Centres de Traitement de Cholera (CTC). Environ 4 sont déjà en fonction dans le département de l'Ouest notamment à Tabarre (périphérie nord de la capitale).

Le MSPP rappelle par ailleurs à la population de bien faire la différence entre des cas de diarrhée aqueuse, maladie courante en Haïti, et le cholera. Selon Roc Magloire la diarrhée arrive en tête des pathologies les plus courantes depuis le séisme du 12 janvier.

En outre les autorités maintiennent l'hypothèse de départ qui veut que le cholera ait été introduit dans le pays à partir de la contamination du fleuve Artibonite. Cette hypothèse n'est toujours pas vérifiée. [kft gp apr 26/10/201014 :20]

mardi 26 octobre 2010

Country contributors of Minustah in Haiti = Pays participants à la Minustah en Haiti Taux de choléra pour ces pays participants

Country contributors of Minustah in Haiti = Pays participants à la Minustah en Haiti Taux de choléra pour ces pays participants

Military personnel/Personnel Militaire : Argentina, Bolivia, Brazil, Canada, Chile, Ecuador, France, Guatemala, India, Japan, Jordan, Nepal, Paraguay, Peru, Phillipines, Republic of Korea, Sri Lanka, United States and Uruguay.

Police personnel/Personnel PolicierArgentina, Bangladesh, Benin, Brazil, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Canada, Central African Republic, Chad, Chile, China, Columbia, Côte d'Ivoire, Croatia, Egypt, El Salvador, France, Grenada, Guinea, Guinea-Bissau, India, Indonesia, Israel, Italy, Jamaica, Jordan, Kyrgyzstan, Lithuania, Madagascar, Mali, Nepal, Niger, Nigeria, Pakistan, Philippines, Romania, Russian Federation, Rwanda, Senegal, Serbia, Spain, Sri Lanka, Sweden, Thailand, Togo, Turkey, United States, Uruguay and Yemen

___________

Weekly epidemiological record

Relevé épidémiologique hebdomadaire

Pour les pays affectés par le Choléra

30 JULY 2010, 85th YEAR / 30 JUILLET 2010, 85e ANNÉE

No. 31, 2010, 85, 293–308

Vous noterez qu'Haiti ne fait pas partie de ce relevé

Cliquez ici ou allez sur le site en bas

http://www.who.int/wer/2010/wer8531.pdf

http://www.who.int/wer

Is Haiti's deadly cholera outbreak an imported disease? by Ezili Dantò

Is Haiti's deadly cholera outbreak an imported disease? by Ezili Dantò "Cholera is caused by drinking dirty toxic water, or eating food cooked in contaminated water. The surprise is that Haitians not directly affected by the earthquake, living outside of the capital in areas where there has always been a shortage of clean drinking water are suddenly getting sick. Where are the additional toxins coming from? The assumption the International NGOs, aid agencies and UN are making is that the Artibonite River is contaminated, making the people living in the regions where the river crosses sick with cholera. But how did this river, situated North from the earthquake devastation in Port au Prince and other areas South become the source of the cholera disease? How did it move up North to the Artibonite River from the Southern parts of Haiti? "There is no evidence," suggests Dr. Gabriel Timothee, a Haitian public health official, that the Artibonite River is the source of the disease and "examinations are under way to try to determine the source of the disease." (See, Alterpress - Haïti-Choléra : Situation d’urgence humanitaire 9 mois après la catastrophe du 12 janvier.) ...The suffering for Haitians deepen. The questions mount. Why are people in the Artibonite and Central areas suddenly suffering in great numbers from drinking brackish water that's been that way for centuries, and not killed them? What's the new element contaminating the Artibonite River that hasn't been in Haiti for a century? Could the unregulated gold, copper, iridium and other toxic mining operations up North of the Artibonite River, by Western companies benefiting from the 2004 Bush Regime change and UN occupation, be the new element polluting Haiti’s water table? (See, Haiti's Riches:Interview with Ezili Dantò on Mining in Haiti) Speaking of brackish water, if it's proven that the Artibonite River is infected and that this most likely comes from an infected Haitian person from the earthquake refugee camps, who travelled North, then any scientific analysis of this cholera situation must also take into account that the displaced people in the camps of Port au Prince have been complaining since two months after the earthquake that the Red Cross water they've been given to drink, for instance, gives them stomach aches. No one knows for sure yet how cholera got to Haiti. But it's in Haiti now and either foul drinking water or food that's been soaked or cooked in contaminated water is killing a new crop of Haitians, giving them cholera while donations that could have provided permanent clean drinking water are collecting interests for the thousands of charity organizations making a business out of poverty and the earthquake in Haiti. AP, BBC, the New York Times and other mainstream news parrot each other, not emphasizing that cholera has never before been found in Haiti. The racist assumption is Haitians are always diseased and the invasion of international charity workers and UN soldiers are all healthy from countries with no cholera diseases, so these news agencies mostly write that cholera has not been found in Haiti for "centuries." But at least one news report does firmly explains that this is the first time that cholera has been found in Haiti and this cholera epidemic most likely was imported to Haiti by a healthy carrier after the earthquake." Cholera is not an air-borne or communicable disease. It’s not terminal and can be easily treated. It's an intestinal infection caused by eating or drinking contaminated food or water. But the Dominican Republic sealed its border with "cholera-plagued" Haiti (http://aol.it/aWfBdF), presumably so not to be contaminated by the "contagious, disease-ridden Haitians." Of course it matters not that the evidence is not yet in as to what’s the source of the disease or whether a non-Haitian, such as the UN soldiers or the aid workers, transmitted the disease from their countries into Haiti and are infecting and transmitting to vulnerable and over-stressed Haitians. Haiti is blamed just as it was erroneously blamed and ostracized for originating the HIV virus. (For complete article, go to: Is Haiti's deadly cholera outbreak an imported disease? by Ezili Dantò http://bit.ly/c2GNZI.) ****************************************************** Forwarded by Ezili's Haitian Lawyers Leadership Network

Le gouvernement met-il en danger les citoyens par une gestion politique de l'epidemie de cholera?


Le gouvernement met-il en danger les citoyens par une gestion politique de l'epidemie de cholera?

par Stanley Lucas

Citoyens:

Je suis tres inquiet. La chute de l'epidemie est-elle reelle ou est-ce de la propagande politique? Pourquoi y a-t-il des informations contradictoires entre les hommes gerant cette crise? L'epidemie du cholera n'est pas une affaire politique. C'est une bacterie qui si elle est mal geree peut avoir des consequences desastreuses sur Haiti et ses citoyens. La negligence, le laisser aller et la mauvaise foi des responsables de l'etat peut causer des pertes en vie humaines et une expansion du cholera en Haiti. Si la gestion de l'epidemie est mauvaise, elle aura aussi des consequences economiques graves sur Haiti qui est deja classee comme le pays le plus pauvre de la Caraibe.


Mon inquietude vient du fait que les responsables gouvernementaux ont annonce le ralentissement de l'epidemie alors que le nombre des personnes decedes augmentent et les centres medicaux continuent de recevoir beaucoup de patients et le nombre de communes contaminees augmentent. Cette annonce invite les citoyens a baisser les bras au lieu d'etre en etat d'alerte. Lors des interviews nous constatons un grand ecart entre les informations des autorites nationales et celles des autorites locales et des citoyens. Hier apres avoir ecoute a la radio des citoyens et des autorites locales du departement de l'Artibonite je me suis rendu compte qu'il y avait un probleme. J'ai telephone pour comprendre. Apres quelques appels mon inquietude est grandissante.

Premier constat: Les representants du gouvernement n'ont pas visite plusieurs communes et sections communales de l'Artibonite


Second Constat: Des bateaux ont laisse differentes communnes de l'Artibonite a la recherche de soins de sante pour des citoyens contamines par le cholera. Personne ne sait la direction prise par ces bateaux. Vers le departement de l'Ouest? Vers les Gonaives?


Troisieme constat: Le nombre de morts dans la commune d'Arcahaie augmente.


Quatrieme constat: L'epidemie progresse dans le departement du Nord.


Cinquieme constat: Le president Preval a prit cinq jours pour se rendre dans l'Artibonite. Il etait seulement a l'OVA et un hopital de la region


Sixieme Constat: Ou est le plan d'urgence du gouvernement pour affronter le cholera? Comment des secteurs de la societe et de la diaspora peuvent-ils collaborer si ce plan n'existe pas?


Je crois que nous devons prendre au serieux la gestion de l'epidemie. En aucun cas cette gestion ne doit etre politisee pour eviter le pire au pays. Cela veut dire que les autorites doivent dire la verite et demander le concours des differents secteurs du pays et de la Diaspora. Nous sommes tous concernes.

lundi 11 octobre 2010

Il faut une alternative, coûte que coûte.

Par Echo d'Haiti

L'alternative c'est l'obligation de choisir entre deux situations qui s'excluent mutuellement. Pourtant, chaque fois que l'on parle d'alternative en Haïti, on voit toujours une autre formule qui soit à même de remplacer celle qui existe tout en ménageant la logique qui perpétue le statu quo et l'on retourne en fait au même point de départ. C'est du moins cette façon de pensée que nous déduisons des réflexions de nos politiciens, disons la grande majorité qui confond l'alternance avec l'alternative. D'ailleurs, ils ne parlent d'alternative que lorsqu'ils sont hors jeux, lorsqu'ils ne font pas partie du scénario.

Alors que pour le pays réel et nous qui souhaitons voir de notre vivant Haïti monter sur les rails de la modernité; redevenir un Etat de droit où justice sociale et sécurité publique vont main dans la main, où souveraineté nationale et autosuffisance alimentaire deviennent préoccupations pour ceux qui nous dirigent, l'alternative c'est bien toute autre chose. Ce n'est pas remplacer Jacques par Joseph, Jacob par Anatole par le biais d'élections truquées, pardon de sélections très couteuses, c'est tout simplement changer de manière de penser, d'agir et de diriger.

Il faut en fin de compte que nous parvenions à l'alternative; pas cette opération chirurgicale à visions cosmétiques ni ce maquillage trompe l'œil qui nous fait faire un tour pour nous remettre à la même place, il nous faut parvenir à la solution impossible qui nous porterait à divorcer d'avec le système d'exploitation de tout un peuple par un petit groupe, à penser modernisation, vivre ensemble, à restructurer et refonder l'Etat pour qu'il puisse bien jouer son rôle régulateur et distributeur de services sociaux.

Le problème que l'on doit d'abord identifier est ceci: Haïti depuis l'Indépendance, a fait l'expérience de toutes les formes de pouvoirs, allant de la Monarchie, au pouvoir Républicain, en passant par la scission du pays en trois régions, sans oublier les coups d'Etat militaires, la présidence à vie, l'occupation étrangère, alors que les conditions de vie des haïtiens n'ont jamais changé, qui pis est on a assisté à l'extinction et à la disparition de la classe moyenne, moteur de changement dans tout pays. Il nous faut l'alternative à cette vielle formule désuète et épuisée que nous n'avons jamais cessé d'utiliser et qui n'a jamais donné de résultats satisfaisants sinon les mêmes à savoir: enrichissement illicite d'un petit groupe, institutionnalisation de la criminalité et de la corruption, exode de compétence, destruction de l'environnement, exploitation sous toutes formes de la jeunesse, désespoir et désolation pour tout un peuple.

Il n'existe à l'heure actuelle qu'une seule porte salut, une chance unique pour les forces vives du pays. Si elles veulent enfin casser ce cycle, poser les vrais problèmes et mettre le pays sur les rails, cette planche de salut que l'hécatombe du 12 janvier 20010 leur a proposée, c'est la concertation. Elles doivent enfin se parler, se concerter en vue de débattre des problèmes du pays, s'il leur reste encore la volonté de penser pays ou s'ils sont vraiment animés du désir de sauver le patrimoine nationale en péril.

Nous avons bien avant le 12 janvier pris une position claire en faveur de cette alternative mais cet événement douloureux qui a emporté plus de trois cents mille âmes est venu nous enfoncer dans l'idée que cette alternative est indispensable et qu'il y a qu'une chance unique à l'heure actuelle pour l'installer.

Nous condamnons très vivement la sélection qui va avoir lieu le 28 novembre 2010 puisque si elle a lieu, elle va remettre le statu quo sur les rails pour cinq ou dix ans et les vielles structures et habitudes vont se remettre en marche. Il faut avoir le courage de constater que tous les candidats qui sont en lice à l'heure actuelle, n'ont aucun programme et donc ne peut rien apporter en termes de changements réels. Dans la situation que se trouve Haïti, il nous faudrait un plan global que les forces vives auraient élaboré, un plan s'échelonnant sur une période de trente à quarante ans, que tous ceux-là qui se porteraient candidats s'engageraient à suivre et à respecter et chacun en particulier, s'il devient Président. On ne peut plus se permettre le luxe de gaspiller notre temps, les ressources du pays et continuer à hypothéquer l'avenir de nos concitoyens juste pour satisfaire à l'idée de mettre en poste un Président même s'il est sans programme et attendre que son mandat s'achève pour répéter la même bêtise. Les forces vives ont l'urgente responsabilité de stopper la machine afin de se donner le temps de remettre les pendules à l'heure.

Elles doivent (Les Forces vives d'Haïti) si elles veulent; prendre en mains leurs responsabilités en tant qu'élites; s'impliquer dans la reconstruction du pays, leur pays; que les déshérités du système et les sinistrés du 12 janvier 2010 puissent bénéficier de la justice sociale et de la protection de l'Etat; voir Haïti se redresser et redevenir un Etat souverain, une responsabilité qui reposent sur leurs épaules; que les haïtiens puissent bénéficier comme tout autre peuple d'une éducation standard et d'une couverture de santé même minimale; et si elles ne supportent pas que des étrangères foulent aux pieds nos droits et nous humilient chez nous, petits fils de Dessalines, de Christophe et de Pétion; si enfin elles veulent sauver la face pour avoir été trop longtemps silencieuses et complices, elles doivent stopper la machine pour se donner le temps de proposer l'alternative.

Il n'y pas d'autre choix, c'est l'unique alternative.

Ecoutez-nous en direct tous les samedis soirs sur le site de la www.WUNR.com à huit heures, heure de New York.

Nous sommes ouverts aux supports et suggestions: écoutez-nous, écrivez-nous à l’adresse postale suivante: Echo d’Haïti Po. Box 1305 Randolph Ma. 02368, ou à notre adresse électronique echodhaiti1@yahoo.com.

Echo D’Haïti.

Featured Post

EDUCATION EN HAITI

 STATUT: ABSENSE DES ENSEIGNANTS BATIMENTS DELABR É S INSECURIT É NAN