EN MEMOIRE DE JEAN-FRITZ LAPLANCHE
PAR DR CARL GILBERT
Samedi dernier, 20 août 2016. C’est avec une grande stupéfaction que j’ai
appris l’assassinat crapuleux d’un ami, l’honorable Maitre Fritz Jean LAPLANCHE
Autant dire que cette nouvelle a frappé les membres des communautés jérémiennes
et grand’anselaises comme la foudre vu que Fritz fut un être noble et digne de
cette région qu’il a servie depuis son jeune âge face au dépeuplement des
valeurs individuelles qu’ont connu Jérémie et ses environs au fil des années.
C’est le cas de dire que Jérémie est en train de pleurer l’un de ses enfants fauché encore une fois par la violence aveugle qui a entaché l’histoire de
cette ville et de ce pays que Fritz a pourtant aimés jusqu’au bout. Un amour qu’il
allait prouver à nouveau quand il projetait à deux jours de la date fatidique
son départ pour Jérémie en vue de prêter sa participation à la célébration de
la St Louis, fête patronale de la ville.
Mais ce pays qu’il portait profondément dans son cœur l’a laissé mourir
comme un chien. Que dis-je ? comme un chien haïtien !
Car un chien dans des pays civilisés aurait reçu des soins intensifs immédiatement
après que les balles assassines l’aurait atteint et les sociétés protectrices
des animaux de ces pays n’auraient pas abandonné ce chien dans son trépas
pendant plus de 4 heures d’horloge avant que le nécessaire ait été fait pour
sauver sa vie. Mais Hélas ! c’est ainsi que Fritz a connu sa fin, gisant
seul par terre, avant qu’un bon samaritain lui ait accordé un coup d’œil et appelé
les « soins d’urgence » qui, malgré son état grave, voulaient que
tout soit payé d’avance avant l’administration de tout traitement pour stopper
l’hémorragie qui, goutte par goutte, consumait la vie de notre Fritz. Pays de chiens…haïtiens!
Fritz a pourtant vécu, lui, sa vie non pas comme un chien mais en tant qu’un chevalier infatigable qui a travaillé sans répit jusqu’à la fin de ces jours. Il voulait revoir ses amis d’autrefois et nous invitait directement ou indirectement à revenir au pays pour la grande fête des valeurs retrouvées. Il n’a pas eu cette chance ! On ne lui a pas donné cette chance !
Fritz a pourtant vécu, lui, sa vie non pas comme un chien mais en tant qu’un chevalier infatigable qui a travaillé sans répit jusqu’à la fin de ces jours. Il voulait revoir ses amis d’autrefois et nous invitait directement ou indirectement à revenir au pays pour la grande fête des valeurs retrouvées. Il n’a pas eu cette chance ! On ne lui a pas donné cette chance !
Rude travailleur, il s’attelait à la tâche qui jamais ne lui était difficile. Souriant, affable, éducateur conscient-- comme son père-- on le voyait toujours avec un livre à la main. Et il pouvait déclamer des vers inspirants de poètes haïtiens ou étrangers comme ça, sans hésitation, pour réhausser une conversation ou bien pour prodiguer un conseil à un ami ou à un jeunot qu’il voulait aider à faire face aux problèmes de la vie.
« Plus encore que la vie, la mort nous tient par des liens subtils »
a écrit Charles Baudelaire. Je suis presque certain que Fritz dans l’au-delà où maintenant il
se trouve est en train de nous regarder avec son visage à jamais rayonnant, lançant
vers nous ces liens d’amour et d’autres bons sentiments qu’il a tissés au cours
de sa vie fauchée par un con ou des cons qui ne savent même pas qu’ils sont
cons.
Mon épouse Ghislaine et moi présentons nos sincères condoléances à sa
femme, ses enfants, son frère Dr Eric Jérôme, à ses soeurs Marie Carmelle, Marie Lourdes, Irnise Jerôme, aux proches et amis éprouvés par
la perte cruelle de cet homme qui bien que mort restera comme un point lumineux
dans le ciel de la ville de Jérémie. Paix à son âme !
Les funérailles de Jean Fritz Laplanche seront chantées le Samedi 27 août
2016 à 8 h 30 a.m au Parc du Souvenir. L’exposition se fera dès 7 h 30 a.m. La
famille reçoit le vendredi 26 Août 2016 au Salon Ange Bleu de l’Entreprise
Celcis, sis au # 1, rue Jose Marti, Turgeau, de 4 h à 6 h pm. L’inhumation se
fera au Parc du Souvenir.
Dr Carl Gilbert
Comments
Fritz laplanche était pour nos un modèle de vie… Sa mort est pour nous une leçon de vie.
Repose en paix Fritz !.Nous ne t’oublierons pas….
Allez en paix Fritz.... la terre vous cache, mais le coeur de vos parents, amis, allies vous verront toujours. R.I.P
.. En mémoire de Fritz prenez TOUT UN CHACUN DE NOUS le temps de lire!
Le Loup voyageur,
« Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "
{Alfred de VIGNY (1797-1863)}
La mafia d'Haïti vient d'abattre un baobab. Impuissants, nous écumons de rage face à la barbarie. Nos coeurs crient vengeance, mais nos mains sont vides et les criminels se sont échappé. Que nous reste-t'il? Le corps de Fritz Laplanche refroidit par le crime et une famille éplorée à consoler.
Hélas! A qui le tour? Ainsi va la vie là-bas. La calamité devient la normalité et la vie continue. Mon cher Fritz, les années ont passé, le temps et la distance nous avait séparés, mais ton image est encore vive dans notre mémoire. On s'en souvient encore, tu n'as jamais été un homme dans le calcul, mais toujours dans l'intensité. En disparaissant aussi soudainement, tu laisses dans le deuil ta famille et tes amis. Tu vas désormais rejoindre la lumière et l'éternité. Nous ne pleurons pas de t'avoir perdu; nous nous réjouissons de t'avoir connu. Tu resteras cet éternel "poteau mitan"dans le coeur de tous les jérémiens et ce, pour toujours.
Max Dorismond
2016-08-30
Les familles Laplanche, Gilles, Alcégaire, Bernard, Fignolé, Bailey, Jérôme, Civil, Lemite, Paul, Bellune, ses enfants Fritz Dominique Laplanche, Grégory Fritz Laplanche, ses petits-enfants : Kadjah Dansby Laplanche, Malaïka et Sébastien Lucien, très touchées des nombreux témoignages de sympathie reçus à l’occasion du décès de leur regretté Jean Fritz Laplanche enlevé à leur affection le 20 aoùt 2016, remercient sincèrement tous ceux qui se sont associés à leur peine et leur prient de trouver ici l’expression de leur gratitude.
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Le sieur Jean Fritz Laplanche, lâchement abattu par des inconnus le 20 août dernier, a laissé deux enfants survivants de son premier mariage car l’un étant décédé. Ainsi, ses héritiers Fritz Dominique Laplanche et Gregory Fritz Laplanche s’étonnnent d’apprendre que des individus sans droit ni qualité commencent déjà à tortionner, divertir, distraire ou receler les biens de leur feu père inhumé le 27 août 2016. Ils croient faire remarquer qu’ils ne sont au courant d’aucune décision de justice permettant à un tiers d’intervenir ou d’établir garnison aux portes d’un immeuble situé à Fontamara, leur maison de famille ou eux trois ont pris naissance. En conséquence, les Héritiers Laplanche demandent aux Notaires, Arpenteurs, de ne passer aucun acte de vente, aux Principales Banques de la Place, aux Maisons d’Assurance, aux Coopératives de crédit, de ne souscrire aucun hypothèque ni de vider leurs mains ou donner quittance ainsi que les organismes de l’Etat dont il était fonctionnaire ou pensionnaire, entre autres, alors qu’aucun inventaire n’est dressé ni aucune action en partage n’est intentée car il y a des règles de conduite tracées par le législateur en amtière de succession. Cet avis lieu de mise en garde à telles fins que de droit. Port-au-Prince, le 6 septembre 2016 CABINET BEAUZILE-GILLES Me Marie F. Missly GILLES, av.
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From: Gregory-Fritz La Planche
Date: October 15, 2016 at 6:45:27 PM EDT
To: dominique laplanche , Dominique Laplanche
Subject: Fwd: A Gift to Doctors Without Borders Has Been Made in Memory of Jean-Fritz Laplanche, Sr.
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-------- Original message --------
From: Doctors Without Borders
Date: 10/15/16 4:05 PM (GMT-05:00)
To: gregory Laplanche
Subject: A Gift to Doctors Without Borders Has Been Made in Memory of Jean-Fritz Laplanche, Sr.
Jean-Fritz Laplanche, Sr.
Gail Beaudain
To honor your father's memory in a meaningful way. Our condolences, Gail and Jed
This gift supports the humanitarian relief efforts of Doctors Without Borders whose doctors, nurses and logistics experts are providing medical care to victims of armed conflict, natural disasters, malnutrition, and epidemics in more than 60 countries around the world.
Please visit www.doctorswithoutborders.org.
I appreciate my aunts and uncles for hosting today's memoriam in honor of my dad and I also thank family members, friends and distinguished guests for paying respect to my father. I deeply ask you to accept my deepest apologies for not being present today, though I am here in spirit.I could not bear the thought of losing him today one more time.
It is not possible for human beings to understand what it is like to lose a parent until they, themselves, lose a parent.
Losing my dad has been one of my most difficult experiences. As I look back and mourn my father, I realize the fundamental years I spent growing up with him were precious and instrumental. His many lessons I still carry today:
Regarding money, dad explained that many people sell their souls for money. He warned that money is only paper and to never sell yourself short.
"One day money can suddenly be gone, burnt or disappeared and all that remains is our soul and self-worth," he said.
My father also encouraged me to memorize and recite Fables of Jean de La Fontaine. My brothers and I were rewarded $1 for successfully reciting fables. One of my favorites was "La Cigale et la Fourmie," which prepared me to work diligently at achieving all - sooner rather than later - and to have reserve, and NOT to take life for granted.
I remember several trips to the coast of POP where dad taught me how to swim. He would carry me on his back, hold my hands, and slowly let go of me as I learned to navigate the water.
As a result of the many fiery and inspirational math lessons from dad, who was a brilliant mathematician, I became a successful Accountant. Thanks to dad's influence, I have researched and analyzed accounting data, prepared reports and provided financial information for some of Massachusetts' foremost corporations.
Our lives abruptly changed when my parents divorced two decades ago, but our love for each other never ceased. I only regret having less time to spend with my dad.
My father was a warrior, a teacher, and a man of passion,love and for that I am forever grateful.
Love always
Your Daughter
Dodo