Assassinat du président haïtien: la traque du commando se poursuit
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Vous pouver traduire cet article dans la langue de votre choix dans la case de selectionÀ l’ONU, le Conseil de sécurité appelle les Haïtiens au calme après la mort de Jovenel Moïse. Pendant ce temps la traque des assassins se poursuit. La police haïtienne a annoncé que le commando armé responsable de l'assassinat du président était composé de 26 Colombiens et de deux Américains originaires d'Haïti.
Par ailleurs, il semblerait qu'au moins six mercenaires soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat soient d'anciens militaires colombiens, a annoncé le ministre colombien de la Défense Diego Molano.
La journée de
jeudi a été particulièrement tendue à Port-au-Prince et les esprits se sont
parfois échauffés. Des membres de la population se sont emparés de plusieurs
suspects, « apparemment des hispaniques », rapporte la presse haïtienne, et les
ont remis à la police. La police qui, précise Le Nouvelliste, a dû disperser la
foule massée devant le commissariat de Pétion-Ville qui voulait les lyncher.
Dans une conférence de presse le Premier ministre par intérim Claude Joseph et
le chef de la police ont lancé un appel au calme, demandant à la population de
ne pas faire justice elle-même, et regrettant que des véhicules appartenant aux
assaillants aient été incendiés par des Haïtiens, détruisant d’éventuelles
preuves. Une enquête administrative et une enquête judiciaire ont été ouvertes.
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