dimanche 15 octobre 2023

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Luis Abinader rouvre la frontière mais les Haïtiens la laissent fermée


Miguel Vargas souligne des erreurs dans la gestion du conflit avec Haïti : « Cela crée une image négative » Miguel Vargas souligne des erreurs dans la gestion du conflit avec Haïti : « Cela crée une image négative »

L'ancien Ministre dominicain des Affaires étrangères, Miguel Vargas Maldonado, a déclaré que le Gouvernement [dominicain] a commis plusieurs erreurs dans la gestion du conflit avec Haïti, en raison de la construction d'un canal, de ce côté de l'île, qui détournerait une partie du cours de la rivière Masacre.

Vargas Maldonado a souligné, comme première erreur, la signature d'un accord en mai 2021, dans lequel Haïti a obtenu l'autorisation de construire un tel ouvrage. Une signature que Abinader et consorts ont passé sous les cendres tout au cours de l’évolution de la crise.

"Le gouvernement a commis plusieurs erreurs, le 17 mai 2021, il a conclu un accord dans lequel il accordait le libre passage au canal de la rivière Massacre, il est donc évident qu'il veut recourir à une autre mesure", a poursuivi Maldonado. Le gouvernement a pris les mesures les plus drastiques pour arrêter la construction du canal, comme la fermeture des frontières maritimes, terrestres et aériennes le 15 septembre, car cette mesure affecte le commerce.

« La mesure de fermeture de la frontière affecte évidemment le commerce, puisqu'Haïti est notre deuxième partenaire commercial, celui qui a la meilleure balance commerciale pour la République Dominicaine et elle affecte non seulement les commerçants haïtiens, elle affecte également les commerçants dominicains », a-t-il déclaré.

Maldonado a soutenu que cela a déclenché une crise économique pour le secteur commercial et crée une image négative de la République Dominicaine dans le contexte international, puisqu'il semble qu'elle refuse l'eau et la nourriture à Haïti… »
Luis Abidaner s’était donc  tiré une balle dans le pied. Bien compté, mal calculé, dit l’haïtien de l’autre cote de la frontière. Blessé et cherchant maintenant à retrouver son équilibre, pour continuer la métaphore, le président dominicain a donc pris un autre décision officielle pour rouvrir la frontière haïtiano-dominicaine le 10 octobre dernier, comme quoi pour établir un « corridor humanitaire.»  Cadeau empoisonné, répliquent les Haïtiens qui eux ont décidé de laisser la frontière fermée.

Parlant de cadeau empoisonné, la clientèle haïtienne du côté haïtien a profité de cette crise pour faire ressortir la mauvaise qualité des marchandises dominicaines qui étaient vendues dans la zone frontalière et les abus de toutes sortes qu’elle y subissait. En ce sens, la société civile à Ouanaminthe retourne sur la scène avec d’autres revendications pour un commerce frontalier juste, respectant la souveraineté et la dignité du peuple haïtien.

Non seulement les travaux du canal continueront, mais la société civile refuse que le commerce frontalier reprenne son cours dans les mêmes conditions exécrables, dégradantes et inhumaines.

Même si la frontière sera ouverte au commerce, il n’y aura personne du côté haïtien pour y pénétrer. Et les sbires du gouvernement de facto haïtien ou de sa police devront faire bien attention, avertissent d’autres.

En dernière heure : des haïtiens ont traversé la frontière ce dimanche 15 octobre 2023 ainsi que des dominicains pour récupérer leurs produits de vente du marché de Dajabon et leurs voitures qui étaient bloqués des deux côtés par la toute première décision du président dominicain [Listin Diario].  De plus, dans une note de presse, publiée ce vendredi 13 octobre, l’Association des Industries d’Haïti (ADIH) dit exprimer sa solidarité envers toutes les concitoyennes et tous les concitoyens qui exhortent le gouvernement haïtien à garder fermées les frontières avec la République Dominicaine.

Audios  : Ecoutez  en haut les revendications de la société civile de Ouanaminthe

lundi 9 octobre 2023

Histoire: Massacre des haïtiens par les dominicains (Oct. 1937)

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A la mémoire des victimes des Vêpres dominicaines du 3 au 15 octobre 1937. Louis J. Auguste, MD, MPH

Le 3 octobre 2023 ramène le 76eme anniversaire du massacre des Haïtiens sur la frontière haïtiano-dominicaine par l’armée dominicaine, sous les ordres du dictateur Rafael Leonidas Trujillo. En deux semaines, entre 15 et 30,000 Haitiens, selon les sources, furent décapités, pendus ou tués par balles, pendant que des milliers d’autres s’échappaient avec des blessures sévères ou ont du s’enfuir laissant tout ce qu’ils avaient accumulé au fruit de leur labeur. 2007 a marqué le centenaire de Jacques Roumain, le centenaire de la naissance des présidents François Duvalier et Paul Eugène Magloire. Des cérémonies seront organisées pour commémorer leurs accomplissements, mais je me demande qui pensera aux victimes de ce triste événement connu sous le nom de « Vêpres dominicaines. » Combien de nos quotidiens ou hebdomadaires, combien de nos animateurs d’émissions radiodiffusées ou télévisées rappelleront à la nation le sort de ces malheureux concitoyens ? Combien de nous aurons une petite pensée à leur mémoire ?

Beaucoup de nos concitoyens y verront l’opportunité de blâmer l’incompétence et l’incurie de nos leaders
politiques. Certes, je ne saurais ne pas le reconnaître. Cependant, l’origine de ce conflit ne peut échoir uniquement sur les épaules des Haïtiens. Il faut remonter à 1697 quand à la signature du Traité
de Ryswick, l’Espagne concéda à la France le tiers occidental de l’île de Saint-Domingue ou Hispaniola.
La ligne tracée lors devait définir les limites orientales de la république haïtienne créée en 1804.
Cependant, cette frontière, au cours de plus de trois cents ans d’existence a été modifiée plus d’une fois,
non seulement officiellement, mais aussi de facto, en fonction des conflits militaires dont les deux pays
ont été la scène, quand par exemple, Toussaint Louverture s’est battu à tour de rôle sous le pavillon
français, puis espagnol et enfin de compte encore sous le pavillon français, réarrangeant à plusieurs
reprises le territoire contrôlé par les Français. Finalement, la population des zones frontalières, à
l’instar de la population de l’Alsace et de la Lorraine entre la France et l’Allemagne devait voir
encore changer leur nationalité quand Boyer à l’invitation des Dominicains eux-mêmes prit possession
de toute l’île, jusqu'à l’expulsion des armées haïtiennes sous le gouvernement de Faustin Soulouque.
Peu informés et à la fois peu soucieux des changements incessants dans les deux capitales qui se partagent l’hégémonie de l’Ile, les habitants de la zone frontalière s’accrochaient à leur lopin de terre
qu’ils avaient occupé depuis déjà plusieurs siècles.

Les deux premières décennies du XX ème siècle virent l’occupation des deux pays voisins par les Etats-Unis d’Amérique. Au terme de cette double occupation, le Président Calvin Coolidge exhorta les deux nations à résoudre leur dispute frontalière. En grande partie, le tracé de 1697 fut accepté avec la différence que Haïti devait céder une bande de terre au nord et la Dominicaine une bande au sud pour la construction d’une autoroute frontalière. Ainsi des centaines de familles haïtiennes se trouvaient tout d’un coup sur le territoire dominicain, sans qu’aucun dédommagement ne leur fût versé et apparemment sans qu’aucun émissaire du gouvernement se soit soucié de les informer de leur nouvelle nationalité. En fin de compte, avec la disparition des aînés et l’arrivée des nouvelles générations intégrées par la langue, les coutumes et le système d’éducation, le problème aurait pu se résoudre spontanément et à la longue.

Cependant, c’était sans compter avec le facteur de race. Car les Dominicains ne voulaient absolument pas
de ces paysans haïtiens en majorité peu métissés et donc de complexion noire. En effet, alors que les
Haïtiens de par la Constitution de 1805 se décrétaient une nation noire et offraient la nationalité haïtienne
à tout individu d’origine africaine, les Dominicains ont toujours renoncé à la contribution africaine de
leur héritage. Le dictateur Trujillo lui-même partiellement d’origine haïtienne de par sa grand-mère
honnissait le simple fait d’y penser. Il gardait soigneusement parmi ses articles de toilettes un
coffret de maquillage qui lui permettait de faire pâlir son teint.
Durant les préambules de la Deuxième guerre mondiale, il s’empressa d’inviter les juifs persécutés en
Europe à trouver asile chez lui, avec l’idée que cet apport de sang caucasien pourrait aider à blanchir
davantage la population dominicaine.

Le troisième volet du triptyque est d’ordre économique. Pendant l’occupation américaine, les
industriels américains investirent beaucoup plus dans l’économie dominicaine qu’ils ne firent en Haïti.
Sans doute, il y a eu la HASCO, mais ils construisirent plusieurs usines sucrières notamment
dans la région de la Samana. Pour se procurer une main d’œuvre à bon marché, ils sollicitèrent l’envoi
de paysans haïtiens dans l’autre partie de l’île. A ce moment-là, l’industrie sucrière prospérait et les
industriels dominicains virent l’occasion d’exploiter la main d’œuvre haïtienne aussi à leur profit.
Cependant, c’était sans compter avec la chute de la bourse de New York en 1929. Le prix de la livre de
sucre tomba vertigineusement et désormais cette main d’œuvre devait rivaliser avec les ouvriers dominicains pour les emplois. Maintenant, les Haïtiens au lieu de représenter une occasion pour les Dominicains de s’enrichir devenait un problème. En fait, depuis lors, nous voyons dans les discours des officiels dominicains une nouvelle expression. Le problème haïtien ! Il faut résoudre le problème haïtien.
Quelle occasion pour n’importe quel politicien convoitant un poste de gouvernement de gagner des
votes ! Trujillo toujours en quête de se faire accepter de la bourgeoisie dominicaine y vit l’opportunité d’asseoir sa popularité. Prétextant que les Haïtiens sur la frontière volaient le bétail des rancheros dominicains, il décida tout comme son idole le Führer allemand allait faire des juifs, de mettre
fin au problème haïtien. Pendant l’été de 1937, il entama une campagne de démonisation des Haïtiens et
mit sur place un plan sordide pour maximiser les pertes de vie haïtiennes, tout en donnant le change et
prétendant que c’était une réaction spontanée de la paysannerie dominicaine. Les soldats chargés de ce
travail reçurent des instructions strictes d’éviter d’utiliser leurs armes à feu ou leurs baïonnettes et
de couper les têtes de préférence à la machette. Les premières têtes commencèrent à rouler le 3 octobre
1937. Bien sûr, les masses dominicaines participèrent et comme des hordes de loups assoiffés de sang, ils poursuivirent les Haïtiens partout où ils se réfugièrent. La petite histoire nous dit que le test de nationalité consistait simplement à demander à un individu de prononcer le mot espagnol « perejil » qui veut dire persil. Si l’individu n’était pas à même de rouler le « r » comme un Dominicain, la peine de mort lui était octroyée ipso facto. En fait, le massacre atteint une dimension bien au-delà de la nationalité. Le dictateur voulait purger son pays du sang noir, et de nombreux Dominicains de couleur noir furent exterminés aussi. Il n’était même pas question de les renvoyer en Haïti, puisque ceux qui s’enfuyaient vers la frontière étaient fauchés par les balles des soldats dominicains, encore même qu’ils essayaient de franchir la rivière du Massacre, qui entre parenthèses tient son nom d’un autre massacre, au temps de la colonisation francaise et espagnole.
Les horreurs de ces deux semaines ont été bien capturées dans le roman de l’écrivain haïtien Edwige
Danticat intitulé « The Farming of Bones. » Dans la préparation de ce roman, Mme Danticat passa plusieurs semaines sur la frontière haitiano-dominicaine à interviewer les survivants de cet enfer. Leurs
témoignages lui ont permis de reconstruire les péripéties vécues par nos compatriotes. Elle met le
récit suivant dans la bouche d’un de ses personnages : « … Now the others circled Yves and me… (We) were lifted by a mattress of hands and carried along next to Tibon’s body… The young toughs waved parsley sprigs in front of our faces.
- Tell us what this is, one said. Que diga perejil !
… Yves and I were shoved down onto our knees. Our jaws were pried open and parsley stuffed into our
mouths. My eyes watering, I chewed and swallowed as quickly as I could, but not nearly as fast as they
were forcing the handfuls into my mouth…
Yves fell headfirst, coughing and choking. His face was buried in a puddle of green spew. He was not moving… A few more people were lined up next to us to have handfuls of parsley stuffed down their throats… I coughed and sprayed the chewed parsley on the ground, feeling a foot pound on the middle of my back. Someone threw a fist-sized rock, which bruised my lip and my left cheek… A sharp blow to my side nearly stopped my breath. The pain was like a stab from a knife or an ice pick… Rolling myself into a ball, I tried to get away, from the worst of the kicking horde. I screamed, thinking that I was going
to die… What was the use of fighting? »

Traduction non-officielle: « …Maintenant, les autres nous entouraient, Yves et moi… Nous fumes soulevés par un matelas fait de mains humaines pour être déposés à côté du corps inanimé de Tibon… Les petits vagabonds agitaient devant nous des branches de persil en répétant:
- Dites-nous comment cela s’appelle! Dites « perejil! » Yves et moi fumes jetés sur nos genoux. Ils nous forcèrent à ouvrir grandes nos mâchoires et les remplirent de persil. Les larmes aux yeux, je me mis à mâcher et à avaler aussi vite que je pouvais, mais je n’arrivais pas au rythme qu’ils forçaient le persil dans ma bouche.
.. Yves toussant sans arrêt et à demi asphyxié tomba la face contre terre, atterrissant dans sa vomissure
verdâtre… Il ne bougeait plus… Ils alignèrent d’autres Haïtiens à nos côtés pour continuer à leur fourrer
des poignées de persil dans la gorge… Je me mis à tousser à mon tour et expulsai en un jet le
persil mâché, au même moment que je recevais un coup de pied au milieu de mon dos. Quelqu’un lança contre moi une pierre aussi grosse qu’un poing qui m’attrapa aux lèvres et à la joue gauche.. Un coup sec
aux côtes me coupa presque le souffle. La douleur était comme celle d’un coup de couteau ou d’un
pic à glace. Me pliant en boule, j’essayai de m’éloigner de ceux qui frappaient le plus dur. Je
hurlai, pensant que j’allais mourir… A quoi servait-il de se battre ? »

A suivre

mardi 3 octobre 2023

Une mission armée pour Haïti votée par le Conseil de sécurité de l’ONU

 (AP) — L'ONU:  Le Conseil de sécurité a voté ce lundi 2 octobre pour envoyer une force armée multinationale en Haïti dirigée par le Kenya pour aider à lutter contre les gangs violents, marquant la première fois en près de 20 ans qu'une force est déployée dans le pays des Caraïbes en difficulté.

La résolution rédigée par les États-Unis et l'Équateur a été approuvée par 13 voix pour et deux abstentions de la Chine et de la Fédération de Russie.

La résolution autorise la force à se déployer pendant un an, avec un examen après neuf mois. Le vote a eu lieu près d'un an après que le Premier ministre haïtien a demandé le déploiement immédiat d'une force armée, qui devrait étouffer une recrudescence de la violence des gangs et rétablir la sécurité afin qu'Haïti puisse tenir des élections longtemps retardées.

« Plus qu'un simple vote, il s'agit en fait d'une expression de solidarité avec une population en détresse », a déclaré Jean Victor Généus, ministre des Affaires étrangères d'Haïti. « C'est une lueur d'espoir pour les gens qui souffrent depuis trop longtemps. »

dimanche 1 octobre 2023

Le Conseil de Sécurité de l’ONU s’apprête demain à voter pour autoriser une force(??) en Haïti

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 https://drive.google.com/uc?export=view&id=16uGOMCigNWboCIz26Yy5ikd-gFzhhXWM

La résolution rédigée par les États-Unis obtenue par l'Associated Press samedi salue l'offre du Kenya de diriger la force de sécurité multinationale. Il indique clairement qu'il s'agit d'une force non-ONU financée par des contributions volontaires.
La résolution autoriserait la force pour un an, avec un examen après neuf mois.
La force serait autorisée à fournir un soutien opérationnel à la police nationale d'Haïti, qui est sous-financée, avec seulement quelque 10 000 officiers actifs pour un pays de plus de 11 millions de personnes.

La résolution indique que la force aiderait à renforcer les capacités de la police locale "par la planification et la conduite d'opérations conjointes de soutien à la sécurité alors qu'elle travaille à lutter contre les gangs et à améliorer les conditions de sécurité en Haïti".

La résolution devrait autoriser  cette force pour un an, avec un réexamen après neuf mois.

La résolution indique que la force contribuerait à renforcer les capacités de la police locale « à travers la planification et la conduite d’opérations conjointes de soutien à la sécurité alors qu’elle s’efforce de lutter contre les gangs et d’améliorer les conditions de sécurité en Haïti ».

L’adoption par le Conseil de sécurité autoriserait la force à « adopter des mesures temporaires urgentes à titre exceptionnel » pour éviter des pertes de vies humaines et aider la police à maintenir la sécurité publique.

Les dirigeants de la mission seraient tenus d'informer le conseil des objectifs de la mission, des règles d'engagement, des besoins financiers et d'autres questions avant un déploiement complet.

La résolution condamne « la violence croissante, les activités criminelles et les abus et violations des droits de l'homme qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité d'Haïti et de la région, y compris les enlèvements, la violence sexuelle et sexiste, la traite des personnes et le trafic illicite de migrants. , les homicides, les exécutions extrajudiciaires, ainsi que la contrebande d’armes. 

Le président du Kenya a engagé son pays à diriger cette force multinationale en Haïti pour lutter contre la guerre des gangs, alors même que les résidents des deux pays remettent en question le plan poussé par Washington.

Le président William Ruto a pris la parole la semaine dernière lors d'une cérémonie établissant des liens diplomatiques avec la nation des Caraïbes, qui s'est tenue en marge du rassemblement annuel des dirigeants mondiaux des Nations Unies. Le Premier ministre haïtien de facto, Ariel Henry, y a assisté. Henry a demandé le déploiement d'une telle force il y a déjà un an, en violation de la constitution haïtienne. 


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