L'expédition Hillary Clinton
L’expédition Hillary Clinton Wednesday, March 2, 2011 3:24 PM
From: "info@fanmilavalas.net"Add sender to ContactsTo: info@fanmilavalas.netmercredi 2 mars 2011
L’expédition Hillary Clinton
Des expéditions punitives commandées et commanditées par des sadiques et des endurcis de la pire espèce, Haïti en a tellement connu depuis les temps maudits de la colonisation féroce sous la houlette de cette France aujourd’hui « civilisatrice ». Cependant, en dépit de moult efforts du monstre impérialiste de changer de manœuvres, ses chromosomes de discrimination restent intacts et l’empêchent de matérialiser ses rêves d’un nouvel ordre mondial comme il le fait claironner à travers les médias à sensation.
Faire mainmise sur les richesses des pays à faible capacité de se défendre. Mettre en place des structures sauvages (Religions, Médias et Minustah) en vue de contenir toute velléité de changement même le plus infime dans les conditions infrahumaines d’existence des masses populaires victimes d’ostracisme à outrance. Se servir de ces pays comme couloir d’écoulement de leurs excédents de productions.
Profiter des avantages qu’offre l’industrie florissante de cette misère horrible pour permettre à leurs experts à travers des ONG fantômes de parfaire leurs expériences en chosifications des masses populaires. Ces points sus mentionnés constituent l’essentiel du plan impérialiste pour les pays appauvris impitoyablement par l’avarice sordide de leurs ressortissants (colons, occupants, experts, coopérants ou multinationales).
Et, fort malheureusement, notre chère Haïti est cataloguée parmi ces territoires mis en couple réglé dans l’unique objectif d’assouvir les appétences de sadisme et d’inhumanités des maitres incontournables du monde. Dans cet ordre d’idées les prosélytes de l’expansionnisme disproportionné vont entreprendre d’interminables chevauchées dans ces pays conquis et pour la plus part soumis à une révoltante occupation tel fut le cas pour Haïti depuis mars 2004.
Avec sa souveraineté marginalisée sous les bottes sordides de la soldatesque onusienne Haïti s’est vue dénier de tout droit. Même celui d’être épargnée de la pandémie du choléra importé du Népal par les gendarmes de la Minustah. Cette nouvelle donne est venue compliquer la situation sanitaire de plus d’un million et demi de compatriotes en proie aux pires vicissitudes qui découlent de la catastrophe du 12 janvier 2010.
« Elections » : Fantasmes de Mullet
Face à autant de vicissitudes insurmontables, l’heure n’est pas aux « élections », mais, à la reconstruction et autres réflexions porteuses. Pourtant, un démon dénommé Edmond Mullet, qui en principe devait être déclaré persona non gratta a menacé le pays des sanctions apocalyptiques si les délires électorales de l’empire ne sont pas assouvis avec célérité. Et rassuré de l’immunité diplomatique qui l’autorise les pires aplatissements, ce Mullet n’est pas passé par quatre chemins pour se défouler de ses instincts de proconsul perfide.
De ses lèvres fumantes de baves macérées dans le venin de menaces de sanctions sévères contre Haïti, ce Démon, pardon Edmond Mulet a décidé unilatéralement de nous imposer des « élections » exclusions en guise de solutions durables aux multiples crises clonées dans les labos impérialistes. Imposé à ce pays détruit par la catastrophe du 12 janvier, ce Mulet, et ses soldats propagateurs du virus du choléra, les « experts de ces ONG, est déjà une sanction apocalyptique auquel le pays ne peut résister.
Mais, imposer aux masses conscientisées des « élections » exclusions est bien une chose. Parvenir à les forcer à ingurgiter cette pilule fielleuse, reste cette autre énigme que ce Mulet aveuglé par cet automatisme révolu pourtant propre à ces occupants indélicats n’a pu subodorer à tant. Le chaos créé par la catastrophe du 12 janvier aggravé par ces farces allait donner lieu à d’interminables chapelets diplomatiques.
A part ces promesses fallacieuses épanchées sur un air de supercherie, ces randonnées n’ont comme suivi que le goût saumâtre de l’hypocrisie diplomatique et de la déception pour ces couches sociales qui s’éreintent pour la plus part sous les décombres en vue de parvenir à vivre dans la dignité. Plus de 14 mois qui ont suivi le séisme sauvage du 12 janvier 2010, comme résultats de l’absence de résultat probant, les mortifications avilissantes des rescapés n’ont fait qu’empirer.
L’expédition Hillary Clinton
Le sieur Clinton en quête d’un vedettariat perdu depuis des lustres, à date ne parvient à comptabiliser ses vadrouilles sur les sites du sinistre où en 1995 il avait promis plus de mille kilomètres de route et un pays entièrement reboisé. Ou tande bèf !!! Ereinté par des assauts d’arthrites et ne pouvant braver le froid glacial du au changement climatique, l’ex président farceur a conseillé à sa femme d’essayer une de ses chorégraphies diplomatiques nommée Valse sismique et cholérique sur un décor de chamboulement électoral.
Pour prouver la supériorité des fantasmes de l’empire sur la souveraineté populaire haïtienne saignée à blanc par le cynisme des blancs, la dame Clinton surnommée à juste titre la dame de fer a débarqué à l’aéroport international Toussaint Louverture par une belle journée de soleil tropical d’un dimanche 30 janvier 2011. Emballée dans son costume bleu, il ne lui manquait que le casque de la même couleur pour ressembler à un soldat de l’ONU Gendarme/Commandeur.
Des globules de discrimination roulaient à toute allure dans ses veines de Secrétaire d’Etat de la puissance impérialiste la plus sauvage du siècle. Résultats des « élections » du 28 novembre 2010, suppressions de visas d’entrée aux Etats-Unis, des mandats d’amener, pressions de toutes sortes et la désagrégation du groupe 12 en groupe 2, c’est ce que contenait son sac à menaces.
Ayant perdu sa patience, et son sang froid, déjà au salon diplomatique, elle a failli donner lecture des résultats des élections que lui a dicté un certain Jacques Bernard. A-t-on déjà oublié que ce redoutable Jacques Bernard, à titre d’expert en « Fabulation », a été délégué par Washington en vue de définir la stratégie devant leur permettre de trouver les voies et moyens pour expulser le Candidat de l’Inite, l’ingénieur Jude Célestin de la course à la présidence d’Haïti.
Par où seraient passés les fins analystes politiques des médias GNB dont Radio Métropole exclusivement stipendiée pour démolir LAVALAS. Avec quel acharnement cette radio fossoyeuse a commenté les élucubrations de Jean René Duperval qui aurait porté des accusations contre le Président Aristide? Ces médias qui font de l’ « objectivité » leur seul et unique boussole, seraient-ils aussi vassalisés au point de ne pas chercher à disposer des conclusions de cette mission secrète commanditée expressément par le Président Obama. Les recommandations de Jacques Bernard, c’est à dire la mise à l’écart de l’ingénieur Jude Célestin, candidat de Linite encombraient le sac à menaces de Madame.
Madame Hillary Clinton proconsul en territoire occupé a remis de la main à la main les résultats de ces « élections » cash for vote du dimanche 28 novembre 2010 aux présidents Préval et celui en exercice au CEP, Monsieur Gaillot Dorsinvil. Les consignes ont été passées pour que ce soit le porte parole du CEP Monsieur Richardson Dumesle qui les lise juste après l’aube du Jeudi 3 février 2011. Pòdyab ti malere ya !!!
Même pour une seconde, la Chèf n’a lâché ses mines de dame de fer qu’elle a adopté pour inculquer ses ordres à ses subalternes du Conseil Electoral et même au Président Préval et au Premier Ministre Jean Max Bellerive. Parallèlement, la Chèf s’est efforcée d’effacer au fronton de ses souvenirs que les perpétuels chambardements qui ont rendu Haïti invivable ont été concoctés dans ses propres laboratoires travaillant à plein rendement pour la perte de plusieurs pays dont le notre.
Ces laboratoires enfouis aux confins des ambassades aux étoiles apocalyptiques hautement protégées par les boucliers de l’immunité diplomatique travaillent à plein rendement. Et ces laborantins mélangent les venins de la diffamation, du dénigrement, de la déstabilisation, des Coups d’Etat sanglants, (29/30 septembre 1991, 29 février 2004) pour parvenir à la perte de ce pays qui a tellement marre de cette misère qu’on lui a imposée.
Pourquoi une si haute autorité a du se donner autant de fatigues pour venir imposer à toute une nation les résultats de la bouffonnerie du 28 novembre 2010. Pourquoi Madame la Chèf, sous estime-t-elle les facilités mises à sa disposition par la technologie de la communication : téléphones portables, fax, courriers électroniques, SMS, câbles etc. Conjointement, Madame la Chèf dépense toutes ses énergies pour neutraliser les douleurs atroces causées par l’épine de la crise égyptienne coincée au talon d’Achille des gendarmes du monde.
Si la dame de fer a choisit délibérément de rentrer en Haïti en ce moment où tous les regards sont rivés vers l’Egypte et d’autres pays d’Afrique, c’est juste pour faire part en personne des ses menaces indigestes aux plus hautes autorités haïtiennes. De toute façon, elle ne fait qu’exécuter à la lettre le travail pour lequel elle a été programmée.
Des besognes aussi nauséeuses ont toujours été confiées aux « diplomates » dont les artères débordent de ressentiments, de discriminations et de racisme contre ce peuple qui a donné naissance à la liberté des noirs d’Amérique. L’on se souvient en 2004, c’était à Colin Powell et à Brian Dean Curran, tous deux promoteurs de la catastrophe GNB qu’ils revenaient la responsabilité de rameuter les assaillants, bras armée du groupe des 184, pour incendier, tuer, violer et détruire tous les bureaux publics partout sur leur passage et créer les conditions objectives à la déstabilisation et à l’occupation.
Madame s’est sentie encore plus confortable après que son pays ait eu recours à l’arme de l’annulation de visas d’entrée aux Etats-Unis contre les partisans de l’Inite dont un membre en fonction du Gouvernement en l’occurrence l’économiste Gérald Germain, Ministre des Affaires Sociales et du Travail. Le chef de la diplomatie haïtienne, Madame Marie Michèle Rey feint d’ignorer cet affront pourtant irrémissible même pour le commun des mortels et a choisi d’adopter un profile de pintade. Kouman l do gade Minis Germain nan je ?
La véritable mission de Madame Hillary Clinton en Haïti constituait d’obtenir par tous les moyens la capitulation de l’ingénieur Jude Célestin. En second lieu, la commandeure devait adresser des reproches ronflants au Président Préval pour le fait d’avoir piteusement échoué dans ses interminables tentatives d’anéantir le Mouvement Lavalas en dépit de multiples moyens mis à sa disposition. Manzè dwe konprann LAVALAS la se yon bagay konsa konsa !!! 10 ti piti tankou l……. !!!
Pour comble, contre la volonté des maitres du monde, suite à cette insoutenable mobilisation populaire, un passeport diplomatique vient d’être délivré à l’unique leader véritablement populaire en Haïti. Si Madan Clinton konn bagay sa a l ap tou fè estwok. (li ta bon)
Ainsi donc, au bord de la consternation face à l’héroïque résistance de tout un peuple en proie aux pires mortifications, les puissances impérialistes et les Etats-Unis tout particulièrement, dans le cadre de leur politique du pire, jettent à nouveau leur dévolu sur Michel Martelly ou Mirlande Manigat pour pouvoir nous achever une fois pour toutes. Selon leurs projections clairement maladroites, avec n’importe lequel de ces deux larrons de grenn gòch, celle de droite ou celui de l’extrême droite, elles auraient plus de lassitude pour tenir les masses populaires en laisse. Mais, Madame la Chèf parviendra un jour à admettre que l’ingérence, la discrimination, la xénophobie, le mépris de la souveraineté des peuples, l’horreur, le crime doivent avoir des limites ?
Choléra versus impérialisme
Madame Clinton, au cours de cette nième expédition s’est rendue dans un Centre d’enregistrement des victimes du choléra, et aussi faire encore la vedette au milieu de leur souffrance atroce. Si au moins la dame de fer aurait le courage de présenter aux parents de ces martyrs de la Minustah, les excuses du gouvernement étasunien. Pour se faire elle devait avant tout admettre publiquement que ce virus destructeur de vie a été imposé aux pauvres paysans par des soldats népalais.
Ces soldats népalais venus s’enrichir aux dépends de la déstabilisation imposée par les élites GNB, font partie de la Minustha. Et la Minustha nous a été imposée par les puissances impérialistes notamment le Pentagone, l’Hexagone et la Feuille d’Erable suite au coup d’Etat kidnapping commandité et exécuté aux ordres formels de Washington avec Georges Bush comme président pour le malheur d’Haïti, de l’Afghanistan et de l’Irak.
La dame de fer, aux commandes de l’expédition du 30 janvier 2011, n’a pas eu suffisamment de courage pour se rendre à l’évidence que la situation de chambardement et de malédiction que vit le pays actuellement n’est que la matérialisation du plan américain pour Haïti. Madame, commandeure de cette nouvelle expédition ne s’est pas rendue compte que de 2000 à aujourd’hui, la coopération internationale n’est fructueuse qu’en coup d’Etat, en exil forcé, en catastrophes, en hypocrisie, en chambardements, en exclusion, en menaces, en « élections » contestées, en occupation, en ingérence, en humiliation, en mépris, en tremblement de terre naturel, électoral, économique, sociale, politique, en choléra, en assassinat etc.
Washington démasqué
La volonté notoire du Département des Coups d’Etat Étasunien d’empêcher l’ex Président Aristide de retourner dans son propre pays n’est qu’une variable de la stratégie discriminatoire de l’empire vampire. Mais derrière cette « présence après le 2ème « tour » se cache un piège aisément décelable. Sitôt les « résultats » de cette réplique électorale imposés, le Président Obama aura tout le loisir de menacer le président « élu » des pires sanctions au cas où il accepterait que le Président Aristide revienne vivre chez lui avec sa famille, ce qui est un droit auquel il en a plein droit. Pourtant d’une seule voix crie d’une seule voix : Pas de « 2ème tour » sans retour. Nou tande ???
Du même coup, l’homme d’acier Barak Obama, qui dans ses hallucinations électorales a promis qu’il « peut » tout, s’est rapetissé aux yeux du monde. A travers cette décision discriminatoire, il oublie trop vite qu’il a lui-même été la proie de cette même ségrégation à laquelle il a injustement soumis un autre Président noir comme lui, le Docteur Jean Bertrand Aristide. Probablement les lobbyistes GNB l’ont intoxiqué avec leurs diatribes effrontées, ce qui représente leur unique brevet de compétence. Nou konn GNB se DYAB.
Autant que son Président d’acier, la Secrétaire d’Etat de fer est entrain de reconnaitre aussi certainement que le Département des Coups d’Etat Étasunien a concocté tous les chambardements, commotions et autres bouleversements qui ont plongé les masses populaires sous les décombres de la violence quotidienne. Mais, qui a pu conseiller au Président Obama que la guerre, la déstabilisation, les séismes électoraux et la discrimination pourraient être la meilleure politique étrangère ?
L’agent déstabilisateur patenté, Stanley Lucas, au cas où il aurait recouvert un brin d’acuité doit conseiller aux Présidents Bush (père, fils et malentespri) d’en faire mention dans leur mémoire dans le chapitre traitant de raciste, de discrimination et de déstabilisation des régimes populaires en Haïti. Plus préoccupée à faire revenir le statu quo ante en écartant les couches des bas-fonds du pouvoir, Madame Clinton commet la plus grande démence de sa carrière d’apôtre de l’impérialiste féroce. Celle du temps.
Oui, le temps va compter en faveur de ceux qui ont une foi immuable au processus irréversible de l’émergence des masses et ceci à travers le monde. Car avec le temps, le capitalisme aveuglé par sa sauvagerie trépidante est entrain de produire le venin qui ne va pas tarder à le détruire définitivement. En même temps le facteur temps joue contre le vampire impérialiste. Les insurmontables crises économiques auxquelles se trouvent confrontées les puissances capitalistes et d’une façon particulière les Etats-Unis suffisent amplement pour étayer cette appréciation ici exposée.
Les ancêtres de ces couches exclues ont vaincu les chaines de l’esclavage. Si Madame serait au courant, elle devait émettre l’hypothèse que cette même verve combattive encore vivante dans les veines de leurs descendants se manifeste quotidiennement à travers les manifestations LAVALAS. Alors mesdames messieurs au service de l’impérialisme fossoyeur, déstabilisateur, coups d’Etat, Minustah, choléra, exil, assassinat, révocation massive et injustifiée, emprisonnement, persécution politique et économique, expédition « diplomatique » punitive, alimentation d’un climat d’insécurité, n’ont pas donné les résultats escomptés
Les pires châtiments et les injustices les plus révoltantes ne sauraient venir à bout de la verve Lavalas. Entre 1991 et 2011, tous ces mercenaires travestis en « diplomates » en ont tant de fois fait l’amère expérience. Si Madame saurait que c’est du fond de la géhenne GNB imposée par Bush père que les masses populaires sont sorties pour élire le Président Préval en 2006, elle aurait assez d’arguments pour apprécier leur détermination ! Le propriétaire exclusif de Lespwa/Inite a certes trahi les nobles idéaux du 16 décembre 1990.
Malgré vents impérialistes, marrées GNBistes et déloyautés répugnantes de Lespwa/Inite, LAVALAS existe et existera au-delà du temps, de l’espace et des rapaces voraces. Ce n’est pas une nouvelle expédition impérialiste commandée par la Secrétaire d’Etat Etasunien qui pourrait en venir à bout. Imposer aux masses populaires la géhenne GNB ne fait que retarder l’échéance de leur émergence à travers LAVALAS, et qui aura lieu en dépit de leur opposition manifeste.
Le 30 janvier 2011, Madame Clinton est venue imposer aux pays les résultats du « premier tour » du séisme électoral du 30 novembre 2010. Lecteurs, lectrices, ne soyez nullement étonnés de voir le 21 mars 2011, c’est le trio impérialiste Barack Obama, Nicolas Sarkozy et la reine d’Angleterre en personne qui seront venus nous imposer le M de leur choix. Sa pa twò piti pou yo fè.
Ce Mullet, au faite de l’impertinence a programmé la réplique électorale pour le 20 mars 2011. Bien avant, rappelons que quatre conseillers insoumis ont catégoriquement refusé de valider ce document diplomatique imposé par la dame Clinton en y apposant leur griffe. Mais pourquoi Gaillot Dorsinvil n’a-t-il pas proposé aux présidents Barack Obama, Nicolas Sarkozy, la reine Elisabeth, et à ce Mullet ombrageux de signer en lieu et place des conseillers rebelles ?
J. Fatal Piard
YON SÈL NOU FÈB, ANSANM NOU FÒ, ANSANM, ANSANM NOU SE LAVALAS.
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L’expédition Hillary Clinton
Des expéditions punitives commandées et commanditées par des sadiques et des endurcis de la pire espèce, Haïti en a tellement connu depuis les temps maudits de la colonisation féroce sous la houlette de cette France aujourd’hui « civilisatrice ». Cependant, en dépit de moult efforts du monstre impérialiste de changer de manœuvres, ses chromosomes de discrimination restent intacts et l’empêchent de matérialiser ses rêves d’un nouvel ordre mondial comme il le fait claironner à travers les médias à sensation.
Faire mainmise sur les richesses des pays à faible capacité de se défendre. Mettre en place des structures sauvages (Religions, Médias et Minustah) en vue de contenir toute velléité de changement même le plus infime dans les conditions infrahumaines d’existence des masses populaires victimes d’ostracisme à outrance. Se servir de ces pays comme couloir d’écoulement de leurs excédents de productions.
Profiter des avantages qu’offre l’industrie florissante de cette misère horrible pour permettre à leurs experts à travers des ONG fantômes de parfaire leurs expériences en chosifications des masses populaires. Ces points sus mentionnés constituent l’essentiel du plan impérialiste pour les pays appauvris impitoyablement par l’avarice sordide de leurs ressortissants (colons, occupants, experts, coopérants ou multinationales).
Et, fort malheureusement, notre chère Haïti est cataloguée parmi ces territoires mis en couple réglé dans l’unique objectif d’assouvir les appétences de sadisme et d’inhumanités des maitres incontournables du monde. Dans cet ordre d’idées les prosélytes de l’expansionnisme disproportionné vont entreprendre d’interminables chevauchées dans ces pays conquis et pour la plus part soumis à une révoltante occupation tel fut le cas pour Haïti depuis mars 2004.
Avec sa souveraineté marginalisée sous les bottes sordides de la soldatesque onusienne Haïti s’est vue dénier de tout droit. Même celui d’être épargnée de la pandémie du choléra importé du Népal par les gendarmes de la Minustah. Cette nouvelle donne est venue compliquer la situation sanitaire de plus d’un million et demi de compatriotes en proie aux pires vicissitudes qui découlent de la catastrophe du 12 janvier 2010.
« Elections » : Fantasmes de Mullet
Face à autant de vicissitudes insurmontables, l’heure n’est pas aux « élections », mais, à la reconstruction et autres réflexions porteuses. Pourtant, un démon dénommé Edmond Mullet, qui en principe devait être déclaré persona non gratta a menacé le pays des sanctions apocalyptiques si les délires électorales de l’empire ne sont pas assouvis avec célérité. Et rassuré de l’immunité diplomatique qui l’autorise les pires aplatissements, ce Mullet n’est pas passé par quatre chemins pour se défouler de ses instincts de proconsul perfide.
De ses lèvres fumantes de baves macérées dans le venin de menaces de sanctions sévères contre Haïti, ce Démon, pardon Edmond Mulet a décidé unilatéralement de nous imposer des « élections » exclusions en guise de solutions durables aux multiples crises clonées dans les labos impérialistes. Imposé à ce pays détruit par la catastrophe du 12 janvier, ce Mulet, et ses soldats propagateurs du virus du choléra, les « experts de ces ONG, est déjà une sanction apocalyptique auquel le pays ne peut résister.
Mais, imposer aux masses conscientisées des « élections » exclusions est bien une chose. Parvenir à les forcer à ingurgiter cette pilule fielleuse, reste cette autre énigme que ce Mulet aveuglé par cet automatisme révolu pourtant propre à ces occupants indélicats n’a pu subodorer à tant. Le chaos créé par la catastrophe du 12 janvier aggravé par ces farces allait donner lieu à d’interminables chapelets diplomatiques.
A part ces promesses fallacieuses épanchées sur un air de supercherie, ces randonnées n’ont comme suivi que le goût saumâtre de l’hypocrisie diplomatique et de la déception pour ces couches sociales qui s’éreintent pour la plus part sous les décombres en vue de parvenir à vivre dans la dignité. Plus de 14 mois qui ont suivi le séisme sauvage du 12 janvier 2010, comme résultats de l’absence de résultat probant, les mortifications avilissantes des rescapés n’ont fait qu’empirer.
L’expédition Hillary Clinton
Le sieur Clinton en quête d’un vedettariat perdu depuis des lustres, à date ne parvient à comptabiliser ses vadrouilles sur les sites du sinistre où en 1995 il avait promis plus de mille kilomètres de route et un pays entièrement reboisé. Ou tande bèf !!! Ereinté par des assauts d’arthrites et ne pouvant braver le froid glacial du au changement climatique, l’ex président farceur a conseillé à sa femme d’essayer une de ses chorégraphies diplomatiques nommée Valse sismique et cholérique sur un décor de chamboulement électoral.
Pour prouver la supériorité des fantasmes de l’empire sur la souveraineté populaire haïtienne saignée à blanc par le cynisme des blancs, la dame Clinton surnommée à juste titre la dame de fer a débarqué à l’aéroport international Toussaint Louverture par une belle journée de soleil tropical d’un dimanche 30 janvier 2011. Emballée dans son costume bleu, il ne lui manquait que le casque de la même couleur pour ressembler à un soldat de l’ONU Gendarme/Commandeur.
Des globules de discrimination roulaient à toute allure dans ses veines de Secrétaire d’Etat de la puissance impérialiste la plus sauvage du siècle. Résultats des « élections » du 28 novembre 2010, suppressions de visas d’entrée aux Etats-Unis, des mandats d’amener, pressions de toutes sortes et la désagrégation du groupe 12 en groupe 2, c’est ce que contenait son sac à menaces.
Ayant perdu sa patience, et son sang froid, déjà au salon diplomatique, elle a failli donner lecture des résultats des élections que lui a dicté un certain Jacques Bernard. A-t-on déjà oublié que ce redoutable Jacques Bernard, à titre d’expert en « Fabulation », a été délégué par Washington en vue de définir la stratégie devant leur permettre de trouver les voies et moyens pour expulser le Candidat de l’Inite, l’ingénieur Jude Célestin de la course à la présidence d’Haïti.
Par où seraient passés les fins analystes politiques des médias GNB dont Radio Métropole exclusivement stipendiée pour démolir LAVALAS. Avec quel acharnement cette radio fossoyeuse a commenté les élucubrations de Jean René Duperval qui aurait porté des accusations contre le Président Aristide? Ces médias qui font de l’ « objectivité » leur seul et unique boussole, seraient-ils aussi vassalisés au point de ne pas chercher à disposer des conclusions de cette mission secrète commanditée expressément par le Président Obama. Les recommandations de Jacques Bernard, c’est à dire la mise à l’écart de l’ingénieur Jude Célestin, candidat de Linite encombraient le sac à menaces de Madame.
Madame Hillary Clinton proconsul en territoire occupé a remis de la main à la main les résultats de ces « élections » cash for vote du dimanche 28 novembre 2010 aux présidents Préval et celui en exercice au CEP, Monsieur Gaillot Dorsinvil. Les consignes ont été passées pour que ce soit le porte parole du CEP Monsieur Richardson Dumesle qui les lise juste après l’aube du Jeudi 3 février 2011. Pòdyab ti malere ya !!!
Même pour une seconde, la Chèf n’a lâché ses mines de dame de fer qu’elle a adopté pour inculquer ses ordres à ses subalternes du Conseil Electoral et même au Président Préval et au Premier Ministre Jean Max Bellerive. Parallèlement, la Chèf s’est efforcée d’effacer au fronton de ses souvenirs que les perpétuels chambardements qui ont rendu Haïti invivable ont été concoctés dans ses propres laboratoires travaillant à plein rendement pour la perte de plusieurs pays dont le notre.
Ces laboratoires enfouis aux confins des ambassades aux étoiles apocalyptiques hautement protégées par les boucliers de l’immunité diplomatique travaillent à plein rendement. Et ces laborantins mélangent les venins de la diffamation, du dénigrement, de la déstabilisation, des Coups d’Etat sanglants, (29/30 septembre 1991, 29 février 2004) pour parvenir à la perte de ce pays qui a tellement marre de cette misère qu’on lui a imposée.
Pourquoi une si haute autorité a du se donner autant de fatigues pour venir imposer à toute une nation les résultats de la bouffonnerie du 28 novembre 2010. Pourquoi Madame la Chèf, sous estime-t-elle les facilités mises à sa disposition par la technologie de la communication : téléphones portables, fax, courriers électroniques, SMS, câbles etc. Conjointement, Madame la Chèf dépense toutes ses énergies pour neutraliser les douleurs atroces causées par l’épine de la crise égyptienne coincée au talon d’Achille des gendarmes du monde.
Si la dame de fer a choisit délibérément de rentrer en Haïti en ce moment où tous les regards sont rivés vers l’Egypte et d’autres pays d’Afrique, c’est juste pour faire part en personne des ses menaces indigestes aux plus hautes autorités haïtiennes. De toute façon, elle ne fait qu’exécuter à la lettre le travail pour lequel elle a été programmée.
Des besognes aussi nauséeuses ont toujours été confiées aux « diplomates » dont les artères débordent de ressentiments, de discriminations et de racisme contre ce peuple qui a donné naissance à la liberté des noirs d’Amérique. L’on se souvient en 2004, c’était à Colin Powell et à Brian Dean Curran, tous deux promoteurs de la catastrophe GNB qu’ils revenaient la responsabilité de rameuter les assaillants, bras armée du groupe des 184, pour incendier, tuer, violer et détruire tous les bureaux publics partout sur leur passage et créer les conditions objectives à la déstabilisation et à l’occupation.
Madame s’est sentie encore plus confortable après que son pays ait eu recours à l’arme de l’annulation de visas d’entrée aux Etats-Unis contre les partisans de l’Inite dont un membre en fonction du Gouvernement en l’occurrence l’économiste Gérald Germain, Ministre des Affaires Sociales et du Travail. Le chef de la diplomatie haïtienne, Madame Marie Michèle Rey feint d’ignorer cet affront pourtant irrémissible même pour le commun des mortels et a choisi d’adopter un profile de pintade. Kouman l do gade Minis Germain nan je ?
La véritable mission de Madame Hillary Clinton en Haïti constituait d’obtenir par tous les moyens la capitulation de l’ingénieur Jude Célestin. En second lieu, la commandeure devait adresser des reproches ronflants au Président Préval pour le fait d’avoir piteusement échoué dans ses interminables tentatives d’anéantir le Mouvement Lavalas en dépit de multiples moyens mis à sa disposition. Manzè dwe konprann LAVALAS la se yon bagay konsa konsa !!! 10 ti piti tankou l……. !!!
Pour comble, contre la volonté des maitres du monde, suite à cette insoutenable mobilisation populaire, un passeport diplomatique vient d’être délivré à l’unique leader véritablement populaire en Haïti. Si Madan Clinton konn bagay sa a l ap tou fè estwok. (li ta bon)
Ainsi donc, au bord de la consternation face à l’héroïque résistance de tout un peuple en proie aux pires mortifications, les puissances impérialistes et les Etats-Unis tout particulièrement, dans le cadre de leur politique du pire, jettent à nouveau leur dévolu sur Michel Martelly ou Mirlande Manigat pour pouvoir nous achever une fois pour toutes. Selon leurs projections clairement maladroites, avec n’importe lequel de ces deux larrons de grenn gòch, celle de droite ou celui de l’extrême droite, elles auraient plus de lassitude pour tenir les masses populaires en laisse. Mais, Madame la Chèf parviendra un jour à admettre que l’ingérence, la discrimination, la xénophobie, le mépris de la souveraineté des peuples, l’horreur, le crime doivent avoir des limites ?
Choléra versus impérialisme
Madame Clinton, au cours de cette nième expédition s’est rendue dans un Centre d’enregistrement des victimes du choléra, et aussi faire encore la vedette au milieu de leur souffrance atroce. Si au moins la dame de fer aurait le courage de présenter aux parents de ces martyrs de la Minustah, les excuses du gouvernement étasunien. Pour se faire elle devait avant tout admettre publiquement que ce virus destructeur de vie a été imposé aux pauvres paysans par des soldats népalais.
Ces soldats népalais venus s’enrichir aux dépends de la déstabilisation imposée par les élites GNB, font partie de la Minustha. Et la Minustha nous a été imposée par les puissances impérialistes notamment le Pentagone, l’Hexagone et la Feuille d’Erable suite au coup d’Etat kidnapping commandité et exécuté aux ordres formels de Washington avec Georges Bush comme président pour le malheur d’Haïti, de l’Afghanistan et de l’Irak.
La dame de fer, aux commandes de l’expédition du 30 janvier 2011, n’a pas eu suffisamment de courage pour se rendre à l’évidence que la situation de chambardement et de malédiction que vit le pays actuellement n’est que la matérialisation du plan américain pour Haïti. Madame, commandeure de cette nouvelle expédition ne s’est pas rendue compte que de 2000 à aujourd’hui, la coopération internationale n’est fructueuse qu’en coup d’Etat, en exil forcé, en catastrophes, en hypocrisie, en chambardements, en exclusion, en menaces, en « élections » contestées, en occupation, en ingérence, en humiliation, en mépris, en tremblement de terre naturel, électoral, économique, sociale, politique, en choléra, en assassinat etc.
Washington démasqué
La volonté notoire du Département des Coups d’Etat Étasunien d’empêcher l’ex Président Aristide de retourner dans son propre pays n’est qu’une variable de la stratégie discriminatoire de l’empire vampire. Mais derrière cette « présence après le 2ème « tour » se cache un piège aisément décelable. Sitôt les « résultats » de cette réplique électorale imposés, le Président Obama aura tout le loisir de menacer le président « élu » des pires sanctions au cas où il accepterait que le Président Aristide revienne vivre chez lui avec sa famille, ce qui est un droit auquel il en a plein droit. Pourtant d’une seule voix crie d’une seule voix : Pas de « 2ème tour » sans retour. Nou tande ???
Du même coup, l’homme d’acier Barak Obama, qui dans ses hallucinations électorales a promis qu’il « peut » tout, s’est rapetissé aux yeux du monde. A travers cette décision discriminatoire, il oublie trop vite qu’il a lui-même été la proie de cette même ségrégation à laquelle il a injustement soumis un autre Président noir comme lui, le Docteur Jean Bertrand Aristide. Probablement les lobbyistes GNB l’ont intoxiqué avec leurs diatribes effrontées, ce qui représente leur unique brevet de compétence. Nou konn GNB se DYAB.
Autant que son Président d’acier, la Secrétaire d’Etat de fer est entrain de reconnaitre aussi certainement que le Département des Coups d’Etat Étasunien a concocté tous les chambardements, commotions et autres bouleversements qui ont plongé les masses populaires sous les décombres de la violence quotidienne. Mais, qui a pu conseiller au Président Obama que la guerre, la déstabilisation, les séismes électoraux et la discrimination pourraient être la meilleure politique étrangère ?
L’agent déstabilisateur patenté, Stanley Lucas, au cas où il aurait recouvert un brin d’acuité doit conseiller aux Présidents Bush (père, fils et malentespri) d’en faire mention dans leur mémoire dans le chapitre traitant de raciste, de discrimination et de déstabilisation des régimes populaires en Haïti. Plus préoccupée à faire revenir le statu quo ante en écartant les couches des bas-fonds du pouvoir, Madame Clinton commet la plus grande démence de sa carrière d’apôtre de l’impérialiste féroce. Celle du temps.
Oui, le temps va compter en faveur de ceux qui ont une foi immuable au processus irréversible de l’émergence des masses et ceci à travers le monde. Car avec le temps, le capitalisme aveuglé par sa sauvagerie trépidante est entrain de produire le venin qui ne va pas tarder à le détruire définitivement. En même temps le facteur temps joue contre le vampire impérialiste. Les insurmontables crises économiques auxquelles se trouvent confrontées les puissances capitalistes et d’une façon particulière les Etats-Unis suffisent amplement pour étayer cette appréciation ici exposée.
Les ancêtres de ces couches exclues ont vaincu les chaines de l’esclavage. Si Madame serait au courant, elle devait émettre l’hypothèse que cette même verve combattive encore vivante dans les veines de leurs descendants se manifeste quotidiennement à travers les manifestations LAVALAS. Alors mesdames messieurs au service de l’impérialisme fossoyeur, déstabilisateur, coups d’Etat, Minustah, choléra, exil, assassinat, révocation massive et injustifiée, emprisonnement, persécution politique et économique, expédition « diplomatique » punitive, alimentation d’un climat d’insécurité, n’ont pas donné les résultats escomptés
Les pires châtiments et les injustices les plus révoltantes ne sauraient venir à bout de la verve Lavalas. Entre 1991 et 2011, tous ces mercenaires travestis en « diplomates » en ont tant de fois fait l’amère expérience. Si Madame saurait que c’est du fond de la géhenne GNB imposée par Bush père que les masses populaires sont sorties pour élire le Président Préval en 2006, elle aurait assez d’arguments pour apprécier leur détermination ! Le propriétaire exclusif de Lespwa/Inite a certes trahi les nobles idéaux du 16 décembre 1990.
Malgré vents impérialistes, marrées GNBistes et déloyautés répugnantes de Lespwa/Inite, LAVALAS existe et existera au-delà du temps, de l’espace et des rapaces voraces. Ce n’est pas une nouvelle expédition impérialiste commandée par la Secrétaire d’Etat Etasunien qui pourrait en venir à bout. Imposer aux masses populaires la géhenne GNB ne fait que retarder l’échéance de leur émergence à travers LAVALAS, et qui aura lieu en dépit de leur opposition manifeste.
Le 30 janvier 2011, Madame Clinton est venue imposer aux pays les résultats du « premier tour » du séisme électoral du 30 novembre 2010. Lecteurs, lectrices, ne soyez nullement étonnés de voir le 21 mars 2011, c’est le trio impérialiste Barack Obama, Nicolas Sarkozy et la reine d’Angleterre en personne qui seront venus nous imposer le M de leur choix. Sa pa twò piti pou yo fè.
Ce Mullet, au faite de l’impertinence a programmé la réplique électorale pour le 20 mars 2011. Bien avant, rappelons que quatre conseillers insoumis ont catégoriquement refusé de valider ce document diplomatique imposé par la dame Clinton en y apposant leur griffe. Mais pourquoi Gaillot Dorsinvil n’a-t-il pas proposé aux présidents Barack Obama, Nicolas Sarkozy, la reine Elisabeth, et à ce Mullet ombrageux de signer en lieu et place des conseillers rebelles ?
J. Fatal Piard
YON SÈL NOU FÈB, ANSANM NOU FÒ, ANSANM, ANSANM NOU SE LAVALAS.
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