dimanche 24 mai 2009

VAVA : MENTALITE et les causes du Sous-developpement : De VAVA à Lune Roc

Bonjour Lune Roc,

Merci beaucoup pour votre message succinct et compréhensif. Vous écrivez ceci : « VAVA, dans la lutte contre le sous-développement, le point de départ consiste à s'attaquer à la mentalité de sous-développement, mais à bien lire certaines interventions, notamment sur le vaudou, la route est encore longue et elle le sera davantage. Certains "intellectuels des forums" croient qu'ils vivent à l'époque coloniale donc avant 1804. Hélas! Peccato! Schade! »

Chers internautes,

Du plus profond de mon coeur, j'apprecie votre temps, et, surtout, votre active participation. Pour créer un FORUM de bonne QUALITE, je fais toujours appel à la sagesse et l’humilité : Ce qu’on sait, et ce qu’on ne sait pas…..

Le problème de la mentalité est quand on pense savoir ce que l’on ne comprend pas…..Il y a un problème de mentalité quand on prétend savoir ce qu’on ignore…..Le développement est une science….On doit étudier la science pour la comprendre…..Le mentalité est, reste, et demeure la cause réelle et profonde du sous-développement en 2009.

Des problèmes de mentalité : Pourquoi veut-on prétendre être un économiste sans jamais avoir étudié l’économie sur les bancs de l'université? Pourquoi veut-on prétendre être un médecin sans jamais avoir étudié la science de la médecine ? Je peux citer des milliers d’exemples pour expliquer notre mentalité. L’histoire du faux médecin dans un hôpital à Jacmel. Pourquoi des légendes ? Des « bluffs » ? Des devinettes et des spéculations quand on ne sait pas? Pourquoi ne pas poser des questions ?

Dans ce FORUM de la Diaspora, nous avons sept catégories très distinctives de participants :

1) Dans le premier groupe, il y a des professionnels, y compris les meilleurs de nos meilleurs intellectuels haïtiens du 21eme siècle et de la nouvelle génération. La CREME des CREMES dans le monde....Top of the Top....The BEST of our BEST....Notre Elite intellectuelle du 21eme siècle...Nos brillants et fameux Experts, Analystes, Spécialistes et Stratégistes Haïtiens sur le podium international.

2) Dans un second groupe, il y a des amateurs et des débutants. Chaque jour, ils lisent les messages analytiques de l'humble VAVA pour apprendre. Ils veulent exceller, et ils apprennent beaucoup...Ils sont des sages et humbles...La lecture forme l'homme....Ils lisent beaucoup.

3) Dans un troisième groupe, nous avons des lecteurs. La lectue forme l'homme. Ils lisent passivement les messages analytiques de l’humble VAVA. Ils lisent avec beaucoup d’attention, sagesse et humilité sans une participation active dans les débats. Ils réfléchissent et apprennent en silence.

3) Dans un quatrième groupe, il y a des « bluffeurs », des « magouilleurs », et des « gratteurs ». Ils savent....Ils savent....mais ils ne savent pas....Ils ne sont pas sages et humbles...Ils écrivent n'importe quoi.....Ils devinent et spéculent.

4) Dans un cinquième groupe, il y a des prétentieux, des faux moralistes, des démagogues, des politicailleurs, et des « soussous ». Ils devinent.... Ils spéculent.... C'est comme la science est un jeu de devinettes. Pour eux la science n’existe pas...Ils pensent savoir ce qu'ils ne comprennent pas.

5) Dans un sixième groupe, nous avons des poètes, des prédicateurs, des « généralistes », des «toutistes », des «faux philosophes » et des pseudo-omniscients. Ils confondent l'art et la science....Ils confondent l'émotion et la raison.... Ils parlent de tout et de rien....

6) Dans un septième groupe, nous avons les « flatteurs », les GRANDS politicailleurs qui ne comprennent pas la Science Politique, les légendaires et les «gratteurs ». Tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute ... Cette catégorie décrit si bien des personnages de notre réalité sociale et politique. Il vaut mieux une tête bien faite qu’une tête bien pleine - La flatterie n'émane jamais des grandes âmes, elle est l'apanage des petits esprits qui réussissent à se rapetisser encore pour mieux entrer dans la sphère vitale de la personne autour de laquelle ils gravitent.

Nous avons sept catégories de participants. Dans l'immédiat, il ne paraît pas être utile de créer de sous-catégories.

Concitoyens et concitoyennes,

La beauté de ce FORUM est dans la diversité. A chacun son métier !.....Le respect mutuel est extrêmement important. Parfois, je ris, et je ris beaucoup en lisant des messages…..HUMILITE : Ce qu’on sait, et ce qu’on ne sait pas…….On donne ce qu’on a……..Je suis en train de rire......Est- ce qu'on peut donner ce qu'on n'a pas.....jamais. .....A chacun son domaine..... ..

Chers amis,

Soyons sages et humbles……parfois on écrit sur les crises économiques, financières et monétaires mondiales sans comprendre ce qu’est l’économie….sans comprendre ce qu’est la science des finances……et sans comprendre ce qu’est la science du développement…

Ce Forum de la Diaspora est constitué d’un ensemble homogène et hétérogène d’individus. Les modérateurs ont la responsabilité du fonctionnement de ce FORUM. L’humble VAVA apporte la touche magique de l’Expert sur les sujets complexes. Il n'est pas un modérateur.

Pour un FORUM de bonne QUALITE dans la Diaspora, on doit faire preuve de sagesse et d’humilité…..On doit reconnaitre les limites de ses capacités intellectuelles……On doit éviter des situations embarrassantes.

Jeunesse universitaire,

Je remercie chaleureusement chacune et chacun d'entre vous d'avoir bien voulu accepter de participer dans ce FORUM de la Diaspora . Nous voulons faire connaitre la nation Haïtienne. Un pays en mouvement, qui change, qui bouge, qui gagne.

J’attends vos commentaires, et, surtout vos analyses scientifiques. Vos suggestions me sont infiniment précieuses. Je suis très attentif à vos recommandations. Je tiens à saluer et encourager cette initiative. Je forme mes vœux pour la réussite de ce FORUM de la Diaspora.

Bon week-end, et merci beaucoup,

Vanel (VAVA)
Expert en Gestion des Finances et des Stratégies (USA)
Normalien et Professeur de Psychologie (Haïti)
Spécialiste en Développement durable et croissance (Allemagne)
*** Le Père du Positivisme Haïtien
* Humble – Confiant – Sage - Calme
Les brillants intellectuels sont sages
Les fameux professionnels sont humbles
USA


*** XXX ***

mercredi 20 mai 2009

Mission to Haiti

Mission to Haiti
Posted By Kaitlin Doherty / DELHI NEWS-RECORD



One trip to Haiti and one woman has opened the eyes and hearts of Delhi Public School students, parents and teachers.

In February, educational assistant Dolly McCoy set out with 10 other Norfolk residents – including her husband, daughter and son – on a 12-day mission to assist children in LaPointe, Haiti, at the House of Hope.

“Most of us in the group have been to the House of Hope before,” McCoy said. “We really wanted to show students here at the school that there are kids out there who have nothing.”

Armed with toys, food, clothing and money donated by Delhi Public School, as well as many community members, McCoy also brought along a mechanic and a plumber to fix vehicles and poor plumbing.

“The House of Hope isn’t so much like an orphanage,” McCoy said. “These kids sometimes have families that simply can’t afford to care for them, or they don’t even know their parents at all. If a parent drops a child off, they can come and pick them up whenever they want. There are really no rules and no red tape.”

With children aged newborn to their mid 20s, McCoy said the House of Hope was in need of many donations, and Delhi Public went above and beyond the call of duty.

Raising money and donations through fun events such as Hats for Haiti – where students were allowed to wear hats for a day if they donated of $1 – Delhi Public school students, teachers and parents raised more than $1,000.

Delhi Public School even donated bags full of old-logo T-shirts for the children at House of Hope.

“I still cannot believe the support that the school and community has given,” McCoy said. “We were able to give the kids toys, dolls, balls, clothes and food. We had the opportunity to buy them everything they needed to fix their cars and their buildings and still give them $900 to spend. The women who run House of Hope were stunned.”

Basic supplies such as caulking for a bathroom, which costs $4 per tube in Delhi, could cost up to $25 in Haiti.

“It’s a different world down there,” McCoy said. “I felt it was my job to help them but also help students and teachers here by making them aware of the issue. We take a lot for granted here. These kids just want you to hold their hand and pick them up for a hug. It’s so simple.”


Bringing many experiences home with her to pass along to the students at Delhi Public School, McCoy said her family learned one very valuable lesson

“We will never ever say that we are starving again. We will always say we are hungry now, because we are not starving. Those kids are starving,” she said. “Hopefully we can continue to help House of Hope. It means more to see them in person than to just send money.”

vendredi 15 mai 2009

Tears for Our Bicolor Flag

Tears for Our Bicolor Flag
by Hébert Logerie

Tears are streaming down deep inside me
For our bicolor flag
That our brothers are dragging in the mud.
In the name of God, have pity and respect for our ancestors,
Who are annoyed and frustrated where they are interred.

Oh! My Lord, even at their resting place, they are being betrayed.

Another eighteenth of May in shackles,
Another open season, where the master’s boots
Are stumping on our neck.
Once again, they are spitting on us snoozing on the ground,
Slapping and lynching us repeatedly,
Where we are blinded by dusts and lightning flashes.

We have nowhere to go, no country.
The tractors have dug up our yams and gold.
We have nothing; we are treated like vermin,
We have been abandoned at the crossroads.

Another eighteenth of May where the heartless,
And shameless kleptomaniacs tell unbelievable stories,
In front of countless poor people battling all sorts of diseases;
In lieu of money, our pockets are filled-up with marbles and rocks.

When will this misery stop; even at their final resting place,
They are humiliated, insulted, violated and beat up?
When will this sacrificial flag find a breeze,
To float, to flap his wings side by side, back to back;
Next to his brother who is twenty eight years old older?
Let’s forgive and search for new direction.

Myriads of questions! No intelligent responses!
Many hypocritical excuses! Always some pitiful disquisitions!

Tears will neither wash away our problems nor our dilemmas.
The intellectuals are playing games like drunkard bats
After the first shade of darkness. This is very shameful,
For our people who love to be free.

P.S. Happy 205th. Birthday to the Haitian flag.

© May, Hebert Logerie, All Rights Reserved
Hébert Logerie is the author of two poetry books :
“Sparkles of Love and Etincelles de l’Amour”

jeudi 14 mai 2009

Des Larmes Pour Notre Drapeau

Des Larmes Pour Notre Drapeau
hlogerie@juno.com


Des Larmes Pour Notre Drapeau

Des larmes ont ruisselé au tréfonds de mon être,
Pour notre cher bicolore
Que nos propres frères déshonorent.
Pitié, pitié pour nos fiers ancêtres
Qui s’ennuient et se froissent où ils sont.

Même au tombeau, ils restent victimes de maintes trahisons.

Un autre dix-huit mai sous les menottes,
Une autre saison à la chasse où les bottes
Des patrons piétinent nos artères,
Une autre fois, on crache sur nous par terre.
Double gifle, double cymbale sur nos visages,
Où nous voyons : éclairs, éclats et nuages.

Nous n’avons plus d’ajoupas, plus de patrie,
Les tracteurs ont fouillé les patates et les mines.
Nous sommes dépourvus, nous sommes des vermines,
Nous sommes abandonnés sur la route de l’écurie.

Un autre dix-huit mai où les patripoches,
Sans pudeur, vergogne et honte racontent des comédies,
Devant un pauvre peuple accablé de toute sorte de maladies.
Au lieu d’argent, nos poches sont gonflées de rocs et de roches.

Quand finiront nos misères, puisque même au tombeau,
On gifle, insulte, fouette et matraque les poussières et les os
De nos aïeux ? Quand est-ce que notre drapeau,
Notre étendard flottera face à face, dos à dos,
Très proche de notre frère ainé de vingt huit ans ?
Il faut passer l’éponge et savoir suivre le vent.
Mille questions à pauser ! Pas de réponses valables !
Toujours des excuses ! Toujours des disquisitions lamentables !

Les larmes ne vont pas résoudre nos problèmes,
Les intellectuels jouent à la marelle dilatoire comme les bambins,
Après le premier carillon de l’angélus. Quel anathème
Pour un peuple qui aime si bien son pays souverain !

Copyright© May, Hebert Logerie, All Rights Reserved
Hébert Logerie est l’auteur de deux recueils de poèmes:
“Sparkles of Love and Etincelles de l’Amour”

mercredi 13 mai 2009

GEOECONOMIE et MACROECONOMIE : Pourquoi des EXPERTS ?

GEOECONOMIE et MACROECONOMIE : Pourquoi des EXPERTS ?
Par Nelvamba (Vanel Beuns)

Chers amis,

La croissance durable est une théorie économique qui s'inscrit dans le cadre du
développement durable, mais dont les objectifs sont clairs et précis. Comment
développe-t-on un pays? Pourquoi des experts en Science du Développement ? Des
Spécialistes en Science des Finances ? Des Analystes en Gestion des Stratégies ?
Des professionnels compétents ?

Le but de cette croissance durable est de créer un environnement saint où les
citoyens du pays en question pourront s'épanouir et atteindre l'excellence. Il
s'agit donc, par le biais de l'environnement, de créer les stimulants qui
rendront l'économie stimulante et qui attirera les capitaux.

Un pays doit tout faire pour attirer des brillants Experts, Specialists et
Analystes, et pour garder la main d'œuvre hautement qualifiée, celle là même qui
sera au cœur de la poussée supplémentaire de croissance.

Bonne journée, et relax....

Vanel (VAVA)
Expert en Gestion des Finances et des Stratégies de Developpement
Humble
USA

*** XXX ***

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From: Vanel Humble
Sent: Wednesday, May 13, 2009 7:28:54 AM
Subject: [Haïti-Nation:6683] VAVA : Pays sous-developpés et pauvres : Pourquoi ?
Comment developpe-t-on un pays ?

Chers internautes,


Parfois on se pose des questions pour satisfaire sa curiosité intellectuelle.
Comment développe-t-on un pays ? Pourquoi des pays riches et des pays pauvres ?
Pourquoi des pays très développés et des pays sous-développés au 21eme siecle ?
Pourquoi des pays en voie de développement et des pays extrêmement pauvres ?
Qu'est-ce qui ne marche pas ?

Le développement d'un pays exige un haut niveau d'expertise. On ne développe pas
un pays avec des hypothèses, des spéculations, des "ZINS", des rumeurs et des
devinettes. Mais, on développe un pays avec des approches qualitatives, une
vision de développement, et un Plan stratégique bien défini et élaboré. A
chacun son métier.....A chacun son domaine.....

Concitoyens et concitoyennes,

Dans les pays développés, il y a un groupe d'intellectuels et de cadres.
Recteurs d'universités, professeurs, économistes de renom, sociologues,
médecins, experts, spécialistes, analystes, ingénieurs, physiciens, diplomates,
mathématiciens…etc...etc... Bref, il y a des individus hautement qualifiés qui
militent et travaillent jour et nuit. Ceux et celles qui ont une
profession.....Ceux et celles qui ont un domaine de spécialisation....Des
professionnels...

Mon objectif primordial est de creer un FORUM de bonne QUALITE, et de la plus
haute QUALITE dans la Diaspora haitienne. Un FORUM qui soit capable d'influencer
positivement les décideurs politiques, économiques, financiers et sociaux. Ses
décideurs haitiens qui, à leur tour, pèseront de tout leur poids sur le marché
financier du monde en réclamant et en cherchant à obtenir pour la nation
haitienne, une place prépondérante dans le concert des nations.

Jeunesse Universitaire,

Pour développer un pays, il faut avoir des professionnels compétents, y compris
des techniciens, experts, spécialistes, analystes et stratégistes. L'amateurisme
n'a pas de place dans un processus de développement durable et de croissance
économique au 21eme siecle. Nous vivons dans un monde extremement complexe et
compétitif.

Que tu me permettes de partager avec toi un message analytique que j'ai envoyé
le 8 juillet 2008 à Eddy Lagroue, l'un des plus brillants intellectuels haïtiens
du 21eme siècle. J'admire Ed pour sa matiere pure et grise. Il est un brillant
professionnel haitien.

Bonne lecture,



Vanel (VAVA)

Expert en Gestion des Finances et des Strategies (USA)

Specialiste en Developpement durable et Croissance (Allemagne)

Normalien et Professeur de Psychologie (Haiti)

Humble

USA



*** XXX ***


Sent: Tuesday, July 8, 2008 7:06:18 PM
Subject: VAVA : Ma réponse a Eddy Lagroue : Le secteur privé en Haïti

Bonsoir Eddy Lagroue,

Cher Ed,

Le grand plaisir que j'ai à lire votre message analytique et compréhensif tient
autant à l'importance de votre passion qu'à la façon dont vous l'exercez. Je
comprends votre passion pour une nation haïtienne prospère. Votre message est
unique. Il vient du cœur.

Vous écrivez ceci : « Je sais par contre qu'il y a un laboratoire de la
médiocratie et vous allez découvrir pourquoi, mais ce labo contribue à éloigner
le pays de l'avènement de cette nouvelle culture de spécialistes dont parlent si
éloquemment Vanel (VAVA), Ray Killick, etc.. ».

Peuple Haïtien,

Avec pour mission de contribuer à la paix et au développement socioéconomique à
l'ère de la mondialisation, je considère la coopération avec le secteur privé,
l'association des commerçants, des entrepreneurs, des investisseurs,
l'organisation des professionnels non pas comme une option, mais comme une
nécessité. Le développement économique repose essentiellement sur le secteur
privé

Au cours de ses 30 ans aux Etats-Unis, les relations de l'humble VAVA, en tant
qu'un Expert en Gestion des Finances et des Stratégies de Développement avec le
secteur privé impliquent une collaboration profonde avec les sociétés
multinationales, les petites et moyennes entreprises, les fondations
philanthropiques, les associations professionnelles et économiques, ainsi que
toutes autres organisations commerciales et les particuliers.

Jeunesse de mon pays,

Nos concitoyens et entrepreneurs veulent être pleinement acteurs d'une société
en mouvement. Ils veulent s'engager massivement dans la vie associative. Au sein
de leurs entreprises, ou comme travailleurs indépendants, nos entrepreneurs
Haïtiens, investisseurs et hommes d'affaire ont su relever les défis de la
concurrence et de l'ouverture au monde.

Nos hommes d'affaire en Haïti ont consenti dans les années de crise de lourds
efforts pour le redressement et la solidarité. Ils veulent aujourd'hui plus de
respect, plus de dialogue et de proximité. Ils aspirent à un contrat social
fondé sur des relations nouvelles entre les trois grands acteurs de notre
démocratie sociale : le monde associatif, les partenaires sociaux et l'État.
C'est de cela dont je veux dire un mot aujourd'hui.

Mon cher Ed,

Votre force, aujourd'hui comme hier, c'est votre diversité mise au service de
l'intérêt national. Vos origines, vos convictions, vos expériences sont
différentes ; vos débats parfois vifs en témoignent. Vous êtes réunis avec nos
millions de participants dans ce Forum de la Diaspora par la volonté de
contribuer à la modernisation de notre modèle économique et social.

Ed, vous écrivez ceci : « Comme le dit souvent VAVA, la lecture forme et qui a
l'information, détient un certain pouvoir... ». Aujourd'hui, grâce à vos
conseils économiques et sociaux, ce sont nos 18 millions d'Haïtiens vivant en
Haïti et dans la Diaspora qui bénéficient de vos travaux et de votre dynamisme.

Mon ami Eddy,

Vous êtes enfin un modèle dont s'inspirent nos jeunes Haïtiens. Votre activité
n'a cessé de se développer. Fidèles à votre vocation, je me félicite que vous
ayez choisi la démocratie participative, car je crois, comme vous, qu'elle
correspond à une aspiration profonde de nos concitoyens et qu'elle peut être
l'un des moteurs essentiels de la modernisation de notre société haïtienne.

Selon vous, mon cher Eddy, « il s'agit aujourd'hui de bien comprendre cette
globalisation et ses exigences, comprendre les acteurs internationaux qui seuls
détiennent la clef des partenariats à succès. Il s'agit aussi de lire des
penseurs comme Killick, Vanel (VAVA), Mali, ,Guichard Dore, et vous tous amis
lecteurs qui essayez de recoller nos tissus socioéconomiques, souvent dans le
silence et la douleur... »

L'avenir, c'est la diversité, c'est la libération de la capacité d'initiative de
nos concitoyens et de nos territoires, dans le respect, naturellement, de
l'égalité devant la loi. Le développement économique et le progrès social vont
de pair. Il n'y a pas d'économie performante sans un haut niveau de protection
sociale.

Chers amis,

Eddy Lagroue écrit ceci : « Esquisse d'une solution, bien sur avec votre
participation, chers lecteurs et lectrices, et sans doute de l'humble VAVA,
champion de notre forum positif... » Entre les solidarités familiales et les
solidarités collectives, l'engagement associatif permet à chacun de se mettre au
service des autres, et notamment au service des plus vulnérables.

Les atouts de notre pays sont considérables. La qualité de nos formations, la
compétitivité de nos entreprises, la force de notre système de protection
sociale nous permettent de regarder l'avenir avec calme, avec sérénité, pourvu
que nous sachions également être ambitieux et dynamiques. Dans un contexte
mondial, nous devons agir pour retrouver le plus vite possible un haut niveau de
croissance. Cela veut dire que nous allons devoir nous attaquer aux obstacles
qui freinent notre dynamisme.

Jeunesse Universitaire,

Le temps est venu de construire une nouvelle architecture des responsabilités
fondée sur le respect du rôle de chacun et la recherche systématique du bon
niveau de décision. La position commune adoptée par les partenaires sociaux, les
entrepreneurs haïtiens, les investisseurs, les hommes d'affaire sur les voies et
moyens du développement de la négociation collective me paraît, à ce titre,
avoir ouvert des voies nouvelles et fructueuses pour l'avenir.

Je dois m'arrêter ici après une longue journée de travail. Maintenant, je dois
me préparer pour aller dans une conférence. Environ 14 heures de travail par
jour !

Mes félicitations à Ed pour un message judicieux.

Bravo Ed,

Vanel (VAVA)

Expert en Gestion des Finances et des Stratégies de Développement

HUMBLE

USA

lundi 11 mai 2009

Radio Haiti Connexion

Swimmer plans 'escape’ from Alcatraz to help a clinic in Haiti


Swimmer plans 'escape’ from Alcatraz to help a clinic in Haiti
Monday, May 11, 2009
By Jim Schlosser

Special to the News & Record
Accompanying Photos
Photo Caption: Susan Odom Midgett at the Vilaj Espwa orphanage in Les Cayes, Haiti.
Want To Help What: Escape from Alcatraz swim to raise money for a medical-dental clinic for Vilaj Espwa, an orphanage in Les Cayes, Haiti.

When: Aug. 15

Goal: $100,000

Send to: Donations may be made through nonprofit Theo’s Work, in care of FreeTheKids.org, 2303 W. Market St., Greensboro, 27403.

More information: Send an e-mail to somidgett@aol.com or visit www.sosforhaiti.blogspot.­com

What do you think? 1 comment(s) Read other visitors' comments and post your own. Susan Odom Midgett intends to do what many prisoners failed at miserably. She’ll swim from Alcatraz Island through the cold, choppy waters of San Francisco Bay to the mainland, 1.5 miles away.

Known as “The Rock,” Alcatraz was a notorious federal penitentiary from 1934 until 1963. Inmates included Al Capone, “Machine Gun” Kelly and Robert Stroud, who is better known as “The Birdman of Alcatraz.”

Guards shot dead at least six inmates who tried to escape. Twenty-three others were captured near or in the water. Two disappeared, likely devoured by sharks. Alcatraz was escape-proof, the feds boasted.

Midgett isn’t out for exercise and spectacular scenery. Her goal is to raise $100,000for a medical-dental clinic in Haiti. She’ll join 800 others in the annual “Escape from Alcatraz” swim Aug. 15. They’ll hit the water from the island’s edge. Safety boats will follow to pick up the cold and weary. Midgett doesn’t expect to be one of those.

“I’m a big girl, I can do it,’' says the petite 44-year-old mother of two, a former lifeguard, swimming teacher and coach at various local pools. She pays no attention to Mark Twain’s alleged quip, “The coldest winter I ever spent was a summer in San Francisco.”

Midgett lives in Northern Shores, next to Lake Jeannette. The lake might seem ideal for training, but swimming is banned. She swims 1.5 miles of laps at indoor pools. She’ll soon switch to the Lake Jeannette club’s outdoor pool.

Her decision to try the swim came after a Greensboro friend did it twice. Midgett thought the adventure would be ideal for raising money for Vilaj Espwa (Hope Village) in Haiti.

The facility helps orphans by giving them training, food, medical care and housing — a safe house from Haiti’s wretched poverty. Father Mark Boisvert founded Espwa 11 years ago. Boisvert is the brother-in-law of Solaris restaurant owner Jack Reynolds of Greensboro, a friend of Susan and her husband, Rob Midgett.

After a meager start, Espwa now houses 600 children on 1,000 acres. Donations keep it open. In addition to its children, Espwa feeds all who come on foot or by donkey. It serves 3,000 meals a day. Likewise, the new clinic will treat those from outside Espwa.

Doctors volunteer a week or two each year. Some are from Greensboro.

She says Haitians die daily from causes that wouldn’t be a threat here.

Haiti lacks garbage service and its people drink filthy water. Midgett has been raising money through her church, First Presbyterian and by speaking to organizations and civic clubs, including Gate City Rotary Club, whose president is Rob Midgett.

“I really think I can get it,” she says of the daunting amount of money she hopes to raise. “Too many things have fallen in place. I think it was meant to be.

“I can’t think that it is not going to be successful. I can’t go down that road. Greensboro is a great caring community.

“I’ve seen the suffering. That gives me the strength to keep at it.”

Her aim is to have raised the money by the time she dives into the bay. Her family, including her two sons, will be waiting ashore near Fisherman’s Wharf.

But the real celebration will come, she says, “when I go back and cut that ribbon for the clinic.”



Contact Jim Schlosser at 601-9879 or beale1@clearwire.net

samedi 9 mai 2009

Je vous salue Mamans

Je vous salue mamans !

05-11-08

Je vous salue mamans !



Je vous salue mamans, pleines de bonté et de tendresse. Vous portez en vous le germe de la vie et de l'espoir de toute l'humanité. Je me prosterne à vos pieds, mères de toutes les races et de toutes les couleurs. Mères d'Asie et d'Afrique, Mères d'Europe et d'Amérique, Mères d'Haïti, par delà vos différences de langue, de culture, d'éducation et de richesse votre rôle est partout le même.

Maman, c'est le premier mot que prononce souvent l'enfant lors de son apprentissage de langage. Les psychanalystes de l'École freudienne évoquent cette symbiose complète de la mère avec son enfant durant la vie foetale. Les traces de cet instinct de cramponnement à la mère persistent encore chez l'enfant à un âge très avancé. Chez certains adultes, la rupture de la
relation symbiotique n'a jamais eu lieu. Quoique mariés certains hommes, certaines femmes n'arrivent pas encore à s'affranchir des liens de dépendance de leurs mères. Ils les consultent pour les moindres décisions de la vie courante et sollicitent leurs concours.

Dans ses moments de peur et de souffrance, c'est le mot maman qui échappe de la bouche de l'enfant. Jésus cloué sur la croix était beaucoup plus affligé par les larmes que versait Marie sa mère que par les tortures que lui infligeaient ses bourreaux. L'affleurement du langage chez l'enfant est lié aussi à la présence maternelle. C'est pourquoi nous ne maîtrisons mieux
d'autre langue que la langue maternelle c'est à dire celle que parle notre maman.


Deux vidéos de Gérard Dupervil en cette occasion - Cliquez ici et en bas

C'est l'Amérique en 1912 qui pour la première fois a consacré un jour spécial aux valeureuses mères de famille et les autres continents ont enchaîné. Tout a commencé pendant la Grande Guerre. Avec les pertes massives en vie humaine, la mère a été mise à l'honneur en l'invitant à
repeupler le pays meurtri et fauché de toutes ses forces vives. La mère est la grande ouvrière de la reproduction de la population. Si elle fléchit, tout est perdu.

De nos jours la fête des mères représente une aubaine commerciale pour les hommes d'affaires. Cependant la fête des mères demeure un moment d'intimité familiale. C'est l'occasion pour les enfants de remercier gentiment leur maman pour tout ce qu'elle a fait, de lui dessiner des cartes, de déposer une charmante lettre sur sa coiffeuse, de lui acheter des fleurs pour l'encourager. Il y a des milliers d'étoiles qui brillent dans le ciel et qui nous émerveillent, mais il n'y a qu'une maman pour chacun de nous.

Je vous félicite incomparables mères sans mari. Vous qui déployez des efforts insurmontables pour répondre aux besoins matériels de vos enfants et veiller à leurs éducations. Dans ce monde difficile, soumis aux penchants les plus pervers une famille monoparentale doit connaître pas mal de péripéties pour permettre à ses enfants de rester sur le droit chemin.

Mes respects à l'infatigable mère rurale qui ne connaît même pas les congés de grossesse. Quel que soit son état physique, elle participe aux durs travaux des champs, préparer à manger pour la corvée, porter le feu et distribuer l'eau aux travailleurs. La voilà quoique enceinte qui parcourt les monts et les vallées, s'engage dans des gorges étroites un panier rempli de produits agricoles sur la tête ou poussant le bourricot pour vendre les fruits de la récolte au marché. Elle n'a jamais failli à son rôle de mère. Les enfants l'attendent le soir à son retour pour préparer à manger.

Adorable mère Madame Sara, vous troublez ma pensée. Je ne sais de quel courage vous êtes animées, de quels matériaux vous êtes faites pour vous lever si tôt le matin et vous coucher si tard le soir. Vous exposez votre vie sur un camion ou une carousselle, traînant vos étals de ville en village, de village en campagne afin de joindre les deux bouts. Votre absence à la maison vous crée beaucoup d'inquiétudes. Sans avoir le don d'ubiquité vous êtes à la fois au marché et à la maison tentant de tout mettre à point afin que votre absence ne crée aucun vide. Souvent vous rentrez à la maison bredouille sans avoir fait aucune recette pour la journée. Mais vous n'osez communiquer votre lassitude ni votre déception à la maisonnée.



Une vidéo "Rouk Manman Mwen" avec Yves Mardice

Admirable mère marchande, sous le chaud soleil de la Croix des Bossales, de Marché Salomon, de Marché Cluny, de Camp Périn , Marfranc, Moron, Chambellan, Gros Morne, au Poteau etc. vous avez pu faire de vos enfants des médecins, des ingénieurs des agronomes , des journalistes et des techniciens de tout acabit. Vous avez connu toutes les humiliations, vous avez subi les rigueurs du vent, de la pluie rien que pour entretenir votre famille.

Un regard compatissant pour ces courageuses mères de nos bidonvilles qui souvent n'ont rien à donner à manger à leurs enfants. Elles n'ont pas de quoi les vêtir. Elles aimeraient bien leur accorder une vie meilleure mais hélas elles n'ont pas les moyens économiques nécessaires. Malgré tout elles les comblent de leurs affections. Quel déchirement pour une mère pauvre qui
doit se séparer de son enfant afin de le placer en domesticité parce qu'elle n'a pas de quoi subvenir à ses besoins.

Héroïque mère immigrante, je ne vous ai pas oubliée. Vous avez consenti le lourd sacrifice de vous arracher de votre terre natale, loin de vos parents et de vos amis pour offrir à vos enfants un avenir meilleur. Vous avez affronté les difficultés de votre terre d'accueil. Vous souffrez dans votre chair et dans votre sang, l'impact du choc culturel. Vous avez tout accepté, rien que pour le bonheur de vos enfants. Je vous dis: chapeau.

Un applaudissement pour ces mères qui ont vécu encore les douleurs de l'accouchement en apprenant que leurs fils ou leurs filles sont impliquées dans la drogue, la prostitution, la délinquance et les actes de banditisme. Malgré tout, elles ne les abandonnent pas. Au contraire, elles les supportent et les considèrent toujours comme leurs joyaux.

Que dire des mères disparues mais qui ont laissé un vide béant dans le coeur endolori de leurs enfants. Nous dédions une pensée spéciale aux mères décédées: Maman ta lampe s'est éteinte dans la nuit des temps mais l'ombre de tes grandes ailes planent encore sur le coeur de tes enfants. Nous implorons ton pardon pour les fautes commises et nous te disons merci, merci, merci.

Il n'y a aucun substitut à une mère. La mère est unique et définitivement irremplaçable. La mère est érigée en statue, chantée, contée, célébrée au coeur des mythes fondateurs de la civilisation humaine. Même si j'avais toute la surface de la terre comme papier, tous les océans comme encrier, tout le Web comme parchemin, je n'en aurais jamais assez pour exprimer ce que mon coeur comporte d'amour et de reconnaissance pour une mère. Je vous salue mamans tout en vous disant:

Bonne Fête !

Chansons: Fleurs de Mai





Par:Jean Érich René erich@mondenet.com

Conception & Publication: Haiti Connexion Network

VAVA : Bonne Fête des Mères : Le 10 Mai 2009 : De VAVA aux FEMMES


VAVA : Bonne Fête des Mères : Le 10 Mai 2009 : De VAVA aux FEMMES

Mesdames les Internautes

Message de VAVA aux Mères

Message de VAVA aux Femmes Haitiennes

Message de VAVA aux Femmes Africaines

Message de VAVA aux Femmes Canadiennes

Message de VAVA à toutes les Femmes du monde


Bonne Fête des Mères !

Dans ce FORUM de la Diaspora, je suis fier et heureux de rencontrer les femmes
haitiennes et les femmes des autres pays du monde. Des milliers de femmes
universitaires, professeurs et étudiantes m'écrivent directement chaque jour.
Elles temoignent leur joie en lisant mes messages analytiques.

Elles sont des femmes qui ont le gout du beau et de l'excellence. Elle
cultivent le respect pour les valeurs intellectuelles, morales et culturelles.
Et puis, connaître la langue de l'autre, c'est se donner des chances
supplémentaires de réussite à l'heure de la mondialisation.


Femmes et Mères du Monde,

Mêler nos destins, c'est enfin resserrer notre dialogue positif et constructif
dans ce FORUM. Nous partageons l'essentiel, une certaine vision des rapports
entre les intellectuelles et les profesionnelles du monde. Nous avons des
responsabilités régionales mais aussi des responsabilités à l'échelle du monde.

Pour promouvoir le développement durable et la croissance économique d'Haiti, et
pour réussir tout cela, nous avons la volonté, l'énergie, la confiance. Mais
nous avons d'abord l'amitié. Nous pratiquons le respect mutuel.


Mes amies, et internautes du monde

Je vous souhaite Bonne fête des mères ! J'en profite pour vous faire plaisir. Je
veux vous offrir un beau message d'amour dans une belle carte virtuelle. En
réalité cela devrait être tous les jours que je devrais souhaiter une bonne
fête à toutes les mamans et les femmes dans ce FORUM de la Diaspora, et les
couvrir de bisous.

La fête des Mères est une fête annuelle célébrée dans de nombreux pays. Nous
célèbrons les mères, la maternité, leur dévouement mais c'est surtout une
journée qui a pour but de montrer notre reconnaissance et notre amour.

Aux Etats-Unis: « Mother's Day » est célébré le deuxième dimanche du mois de
mai.

En Haiti : La fête des Méres est célébré le dernier dimanche du mois de mai.

En Angleterre: « Mothering day » est célébré le quatrième dimanche de Carême,
mi-mars.

En Allemagne: « Muttertag » se fête le deuxième dimanche de mai.

En Belgique: la fête des Méres a lieu le second dimanche du mois de mai, mais
les dates peuvent varier selon les régions.

Au Danemark: c'est une fête célébrée le deuxième dimanche du mois de mai.

En Espagne: « El dia de la madre » est célébré le premier dimanche du mois de
mai.

En Italie: la « Mamma » est célébrée le deuxième dimanche du mois de mai.

En Norvège: la fête des Mères est fêtée le deuxième dimanche de février.

En Suisse: la mère est honorée le deuxième dimanche du mois de mai

Dans quelle langue lui souhaiter une bonne fête des Mères



Français : Bonne fête des Mères

Anglais : Happy mother's day

Allemand : Herzliche Grüsse zum Muttertag

Espagnol : Félicidades mama

Italien : Buona festa mamma

Néerlandais : Fijne Moederdag

Norvégien : Gratulerer med morsdagen !

Portugais : Boa mama


C'est à toutes les mamans, toutes les filles, et toutes les femmes dans ce FORUM
de la Diaspora que je lève maintenant mon verre. Je le lève en votre honneur, en
l'honneur des millions d'internautes qui participent dans ce FORUM positif,
instructif et educatif.

Je le lève en l'honneur du peuple Haitien à qui je souhaite bonheur et
prospérité. Je bois, mes amies, à la relation fraternelle entre les Haitiennes
en Haiti, les amies d'Haiti dans le monde et les haitiennes dans la Diaspora.

Bonne Fête des Mères, et merci beaucoup,

Bon Week-end !

Vanel (VAVA)
Expert en Gestion des Finances et des Stratégies(USA)
Normalien et Professeur de Psychologie (Haiti)
Spécialiste en Développement durable et Croissance(Allemagne)
* Humble – Confiant – Sage

A l'attention des membres de HC

Chers membres de HC

Nous avons reçu de plusieurs membres un message intitulé "Obama contre Aristide..." dans lequel il est écrit que des faits évoqués dans le message seraient provenus du Washington Post. Dans ce message on nous dit qu'Aristide avait été trahi par ses proches alliés (cités dans l'article) et l'on a aussi nommé les auteurs du présumé assassinat d'Antoine Lowenski...et qu'Obama aurait pris position dans le débat relatif au retour d'Aristide en Haiti.

Nous avons fait une recherche des archives de Washington Post. Nous n'avions relevé aucun élément d'un tel message qui nous aurait indiqué que l'essentiel du message provenait en fait du Washington Post. Si des membres ont des références de Washington Post en rapport avec ce message, s'il vous plait partagez -les avec nous, références prouvant définitivement que la source du message est de Washington Post. Donnez-nous le numéro, la date de publication de sorte que nous puissions reproduire l'article original sur HC.

L'époque des rumeurs, des "inuendos", des misinformations, des lavages de cerveau doit être révolue. Et citez le nom d'un journal de grand calibre juste pour propager de mauvaises informations nuisent à la réputation des forums dont la mission est complètement différente de celle de ceux qui veulent les utiliser pour leur machine de propagande. Et dans ces cas -là les médias comme le Washington Post,qui ont des ressources financières énormes, peuvent tout faire dans certaines situations pour remonter à la source originale de ces messages s'ils estiment qu'ils doivent le faire pour se protéger de tout procès de diffamation.

Nous encourageaons donc nos amis-membres de penser en deux fois avant de propager des "messagers douteux" sur Internet. Il y va de l'avenir du " citizen jourmalism" que Big Brother peut en fin de compte commencer à règlementer s'il croit que nous dépassons les bornes. L'excès en tout nuit.

Nous avons fait de notre mieux pour ne pas propager le message en question en attendant précision ou référence. Mais certains des membres l'ont "embedded" dans leurs propres messages pour tromper notre vigilance. Un truc dont nous sommes bien imbus!

Cordialement

Carl Gilbert, pour Haiti Connexion

jeudi 7 mai 2009

Aid to Haiti: When and If International Assistance Efforts Will Succeed

Aid to Haiti: When and If International Assistance Efforts Will Succeed
Analysis by COHA Research Associate
(Soumis à HC par Moss M. Jack)

David Rosenblum Felson
May 7th, 2009

At the April gathering, international donors pledge $324 million in additional aid to improve living standards in Latin America’s poorest nation. Impoverished Haiti has suffered from a woeful history of unproductive aid and misdirected implementation. Can future international strategies rectify the mistakes of the past and employ foreign assistance effectively? Revised U.S. trade legislation, coupled with an adept administrator in President Réne Préval presiding in Port-au-Prince, has created the most auspicious opportunity in Haiti’s tragic recent past

On April 14, delegates from 28 countries gathered in Washington for the International Donors’ Conference on Haiti and agreed to pledge $324 million in additional aid to Port-au-Prince over the next two years. At the meeting, which was hosted by the Inter-American Development Bank (IDB), contributors promised $15 million in emergency food assistance, $20 million to improve infrastructure, and $2 million to help fight drug trafficking through the U.S.-backed Merida Initiative. Additionally, the recovery plan will target creating an estimated 150,000 desperately needed jobs in the country—a stimulus scenario that would considerably reduce the country’s dependence on foreign assistance in the years ahead.

Former President Bill Clinton appealed to the donor forum’s participants to alleviate the plight of the stricken nation. “Haiti has a chance. Haiti has good leaders. Haiti has a good plan,” he insisted. “The people have the determination and the ability to carry out the plan. Only you can give them the capacity to do it. If you do it, you will help make the entire Caribbean more secure and you will establish a model that can be followed and adapted in developing countries all across the globe.” This hearty pep talk from Clinton markedly differed from when in his own presidency, he assigned former Ambassador Lawrence A. Pezzullo to cajole, constrain, and arm-twist then Haitian President Jean Bertrand Aristide to prevent him from resuming his rule.

In spite of the fact that more than 9,000 peacekeeping personnel from the United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH) are currently on the ground carrying out their sometimes controversial role, and that all told, the international community is providing $3 billion worth of support for projects in the country, its living standards remain fraught with subhuman conditions. A number of experts attribute the perpetual poverty, in part, to a lack of accountability or a seriousness of purpose amongst the aid agencies carrying out projects in the region. Without a doubt, the most recent aid package represents a concerted effort by Haiti’s concerned international benefactors to mitigate the situation in the country. Yet the question remains whether the international aid community has learned from past development initiatives in the region that repeatedly have failed. Until practitioners and donors become more efficient at improving the conditions on the ground, it is likely that last month’s relief initiative will regrettably turn out to be just as futile as past endeavors.

The Failure of Aid to Haiti

Despite having allocated billions of dollars in aid relief over the years, Haiti remains to a great extent a country whose socio-economic structure is utterly defective. An underlying cause of this paradox is the reality that many Haitians lack access to basic services. The statistics on Haitian destitution are shocking. As recently as 2008, the dilapidated nation was ranked as the 148th least developed of the world’s 179 countries, according to the United Nations Human Development Index (HDI). The average Haitian’s annual salary is $240 – about 66 cents per day. Only 27 percent of Haitian children complete primary school. Moreover, 50 percent of the population lacks access to potable water and barely 10 percent uses electricity. Perhaps most disconcerting is that Haiti has the highest percentage of people living with HIV/AIDS in the western hemisphere (6 percent of the population, with 30,000 Haitians dying from the illness every year).

Haiti for long time has been a high-ticket item for the international community. For example, MINUSTAH—the U.N. security force– has an annual budget that exceeds $500 million. Furthermore, in 2008 alone, Canada (historically, a major contributor to Haitian development) distributed $230 million worth of food aid. While there is no simple explanation for the failure of aid, historically, an unstable central government coupled with a decaying social sector has caused, at least in part, a lack of substantive development in the country. Of equal importance, an absence of accountability and vigilance on the part of many NGOs (non-governmental organizations) has been instrumental in Haiti’s inability to efficiently utilize aid coming from all around the world.

Aid Effectiveness

To a certain degree, the shortcomings related to any foreign assistance program providing assistance to any developing nation can be attributed to aid practitioners failing to confront full responsibility for the fulfillment of necessary procedures and proper staffing to guarantee a successful project. Part of the problem begins with the widespread notion that over half of international aid goes towards NGO “overhead” costs. Perhaps more significant, however, is that as a result of the absence of a clear injunction to execute a specific task, international relief initiatives often neglect to mitigate the dire human conditions that exists throughout much of the developing world.

Teaching a small-scale farmer in rural Tanzania to produce multiple sustainable crops year-round in his fields in order to eliminate his dependence on a single product is indeed a worthy attempt to empower the individual. Yet such poverty reduction strategies are only useful if the involved NGO confirms that the farmer’s adaptations are advantageous in the long run. Has a drought destroyed his crop? Will he be able to take his produce to the local market? This can readily be achieved through periodically evaluating the project and making the appropriate changes when needed.

On April 16, the Organization of American States (OAS) and the IDB granted more than $1.1 million to improve the conditions along the poverty-stricken 193-mile border that separates Haiti and the Dominican Republic. The project, which will be implemented by the Pan American Development Foundation (PADF), will set out to “improve agricultural training, marketing and planting more profitable crops” on behalf of small-scale farmers. But, as Steve Radelet, of the Center for Global Development explains, in order for initiatives to be useful, “donors and recipients need to establish clear goals, announce them publicly, and be held accountable through independent evaluation.” If a particular undertaking, such as that of PADF, is not realized, the NGO responsible for this ought to be penalized for slighting the initiative.

Roger Annis, of the Toronto Haiti Action Committee (THAC) professed that during a 2007 visit to the island, his entourage was repeatedly appealed to by locals to publically disseminate news of the failure of aid programs in order to bring about significant solutions to development issues. “I saw no evidence of Canadian aid programs reaching that desperately poor population,” alleged Annis. The underlying reason that aid is often ineffective is that it is simply not reaching the people on the ground. In addition to holding aid agencies accountable for their commitments, incorporating local communities into the decision of how best to use aid is an approach that could readily improve the effectiveness of the distributed funds. Donna Barry, director of advocacy and policy for Partners in Health, argues that, “When you have Haitians on the ground planning, implementing, and evaluating an initiative, their feedback is invaluable to the success of the project.” As an example, a village leader knows best what is needed in the community—whether it is to expand an agricultural plot or hire another schoolteacher. Such a strategy is sustainable in that it reduces the culture of dependency that has long haunted international development.

The Outlook on Aid to Haiti

Aid agencies would show great shrewdness by involving the capable Préval administration (a relative rarity in the Haitian political sphere) in future initiatives. Administrations in Washington historically have shied away from directly allocating aid to the Haitian government because of the corrupt autocrats that over the decades have ruled in Port-au-Prince. However, by allocating a portion of the funds raised at the International Donors’ Conference to the current Haitian government, and confirming that the funds are being used properly, the international community would exemplify a bona fide willingness to help lift Haitians out of their current poverty. As early as 2004, the United Nations Children’s Fund (UNICEF) suggested establishing a citizen watchdog (known in French as an observatoire citoyen) in order to track budgets and expenditures and encourage the government to resolutely seek out its development goals. “The international community has long provided large scale assistance to Haiti,” argued Kul Gautam, Executive Director of UNICEF at the time. “But they were often looking for quick fixes, instead of the steady hand of accountable spending in the social sector.”

Although many skeptics claim that development aid has rarely succeeded in accomplishing its often ambiguous objectives, there is no denying that international efforts have, to a certain extent, improved the living standards of millions of the poverty-stricken in developing countries, and thereby have empowered their lives. Aid has the possibility to be an essential tool, yet it must be reformed to ameliorate its previous inefficiencies.

According to the World Health Organization (WHO), 880,000 people died worldwide of malaria in 2006 in spite of vast resources aimed at combating the disease. Where are these funds going? Why is no one punished for obvious shortcomings? The problem in Haiti may be largely methodological, in the sense that aid programs lack culpability nor exhibit prudence, thus perpetuating the seemingly interminable hardship affecting its beneficiaries. International donors should be wary that last month’s aid package is not a replication of past haphazard relief practices toward Latin America’s poorest nation. While it is naïvely idealistic to aim for the eradication of global poverty entirely, a straightforward process of accountability would drastically improve the effectiveness of foreign aid, at least when it comes to Haiti. To understand the potential force of last month’s aid package, it is important to consider the international community’s mainly shameful record in the historically beleaguered country.

A People in Peril

Developed nations with strategic interests in Haiti (which occupies the western third of the Caribbean island of Hispaniola) have acted with indifference if not outright hostility to the Haitian population since the country’s slaves rose up to fight for their libration in 1791. Immediately following the founding of the world’s first independent black republic in 1804, Haitians have endured the imperialist reign of external forces. This fact was clearly manifested in the aftermath of the bloody struggle for autonomy, after which France demanded that its former colony pay the French government 150 million gold francs (over $20 billion today) in exchange for the acknowledgement of Haitian independence. The Haitian elite, convinced that the “reparations” to former French slave-owners were a prerequisite for the stability of their newly formed state, paid these sums over the course of the next 100 years.

In 2001, the Bush administration in Washington enforced an economic assistance embargo on Haiti. This abhorrent measure was largely a response to President Jean-Bertrand Aristide’s refusal to privatize state-owned companies, as well as his recognition of Cuba’s integral role in the region. The ban served to further cripple Haiti’s already downtrodden financial system. Stephan Lendman, of the Centre for Research on Globalization, asserts that, “It’s no secret that the real power calling the shots in Haiti is not in Port-au-Prince. It’s in Washington making policy, giving orders and letting its approved proxies do its bidding…”

But the Bush administration’s intervention did not end only with a mean-spirited and unwarranted embargo. Perhaps even more condemnable than the economic sanctions placed on Haiti, was that U.S. officials surreptitiously abducted the democratically-elected Aristide abroad a chartered aircraft and proceeded to transport him to the Central African Republic, just to rid Haiti of him. The consequence of Aristide’s deposition was that “years of hard-won progress towards democracy were erased overnight,” observed Paul Farmer, founder of Partners in Health, and Brian Concannon, director of the Institute for Justice and Democracy in Haiti. In spite of the civil unrest that surfaced as a result of Aristide’s ousting, his election in 1991 undoubtedly represented a step towards political stability and democracy in a country that historically has been plagued by fraudulent electoral processes.

An Unprecedented Set of Circumstances

For arguably the first time in the country’s history, Haiti now has a genuine opportunity to sever itself from a past of immense affliction and unjust oppression. The poverty-wracked nation may finally be able to survive in the global market. During a recent visit to the shantytowns of Port-au-Prince, Haitian President René Préval, assured the accompanying United Nations Secretary General, Ban Ki-moon, that, “Haiti is at a turning point. It can slide backwards into darkness and deeper misery, sacrificing all the country’s progress and hard work by the United Nations and international community, including Canada and France. Or it can break out, into the light toward a brighter and more hopeful future.” While the Préval administration’s most recent call for international support was not an abnormal request from a country that has received more than $4 billion in aid from 1990-2003, Haiti’s current conditions present a reasonably solid possibility for substantive change.

To a major degree, Haiti’s newfound hope is a product of the good work of current President René Préval, known to his supporters as “Ti René,” or Little René. He earlier had served as prime minister under the Aristide administration and then first took over as president in 1996, when Aristide stepped down. In 2006, he was elected by a free and fair ballot as the head of the L’Espwa (Hope) party. According to historian George Michelle, “many Haitians remember Préval’s years in the palace as a sweet time,” due to how he ardently addressed the high unemployment rate, amended flawed economic policies, investigated past human rights abuses committed by the Haitian military, and sought to reform unequal land distribution practices. Following the arrival of the new administration in Washington, Préval promptly met with Secretary of State Hillary Clinton to petition her for increased assistance. While the February 5 meeting was only a preliminary discussion, it unquestionably exemplified a willingness on the part of the Obama administration to be responsive to Latin American leaders, many of whom grew increasingly disillusioned with the United States during the Bush years.

A Mixed Tale

Legitimate critics of both Préval and MINUSTAH—and there are plenty of them—present a different and most alarming picture which deserves to be heard. Peter Mott, the highly regarded co-editor of Interconnect Newsletter presents an alternative analysis that deservedly may redress this imbalance:

“In Haiti today, hundreds of political prisoners are jailed under the most inhumane conditions. Arrested during or after the U.S.-orchestrated 2004 coup d’etat that overthrew the democratically elected government of President Jean-Bertrand Aristide, most of these prisoners have never been charged or tried. The United Nations occupying forces, charged with enforcing “law and order,” has been a full participant in these illegal detentions, as has the Haitian government of President Rene Préval. With 9,000 soldiers from 42 countries, led by Brazil, the UN Mission to Stabilize Haiti (MINUSTAH) has spent $2 billion fielding armed patrols throughout Haitian poor neighborhoods to repress and intimidate the people, arbitrarily killing civilians, and sometimes sexually assaulting young girls and women. In the meantime, the economic conditions worsen and the basic needs of the population remain unmet. While MINUSTAH issues glowing reports of progress and political stability, the reality is quite different. Prices of basic commodities have risen, leading to popular uprisings demanding food. Grassroots activists, especially those associated with President Aristide’s Lavalas Party, have continued to be arrested and attacked. Human rights activist Lovinsky Pierre-Antoine was disappeared in August of 2007, and neither the United Nations nor the Préval government has launched a serious investigation into his kidnapping. At the same time, conditions inside Haiti’s prisons grow more horrific each day.”

A Restored Link with Washington

Hillary Clinton recently indicated a desire to break with past U.S. immigration polices towards Haiti, which, to date, have not corresponded to those towards neighboring islands such as Cuba. One possible option is that President Obama could grant Haitians Temporary Protected Status (TPS), a preferential benefit that allows visitors from unstable nations to temporarily prolong their stay and continue to work in the U.S after their visas have expired. Such a provision would allow some 30,000 Haitians currently being held on deportation orders, to continue to send money back to their families on the impoverished island. With over 65 percent of the population living under the poverty line, Haitians (especially those living in rural areas with limited opportunity) are highly dependant on the flow of remittances from abroad. In 2008, these accounted for 30 percent of the country’s gross domestic product (GDP). Currently, some 2 million Haitians are living in the U.S., and significant communities also can be found in France as well as in the Canadian province of Québec. The Obama administration could demonstrate great compassion by affording Haitians this special status. Such a move would signify a new and promising era in U.S.-Haitian relations.

In a recent New York Times editorial, Secretary General Ban maintained that, “Haiti stands a better chance than almost any emerging economy, not only to weather the current economic storms but to prosper.” To some degree, this newly found optimism is due to new U.S. trade legislation, known as the HOPE II Act, which offers Haiti duty free trade opportunities with the U.S. for the next nine years. The act will likely provide a significant boost to the apparel industry, which is presently the island-state’s primary export. In 2007, apparel accounted for over 80 percent of Haiti’s entire exports and 93 percent of the country’s exports to the United States.

With the Obama administration seeking to drastically reform its hemispheric standing, combined with the unparalleled trade advantage that comes with the HOPE II Act, the conditions for success in Haiti appear to be the best they have been in recent memory. As a result of the April aid meeting, many Haitians will now have the chance to find steady work, thereby lessening the country’s overall economic dependence on other nations and agencies. Haiti’s chance at success may be just around the corner. If the international community is committed to helping Haiti escape its distress and end its ongoing dependency on others, they would be sensible to look to the country’s more than two-century history of receiving foreign aid, and ascertain that the most recent recovery package from the donor countries might actively reach those who need it most.

Source:http://www.coha.org/2009/05/aid-to-haiti-when-and-if-international-assistance-efforts-will-succeed/

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Blog:http://haitianpoliticsforum.blogspot.com
This blog aims to foster democracy and good governance in Haiti,to fight for the elimination of Haiti's debt and to promote the participation of the haitian diaspora in Haiti's development.

mercredi 6 mai 2009

Vodou : véhicule d’évasion, outils de l’« ailleurs », corvéable à merci

Vodou : véhicule d’évasion, outils de l’« ailleurs », corvéable à merci
Par Renald Luberice(soumis à HC)


S’il ne fait aucun doute des fonctions sociales des pratiques cultuelles, les raisons qui poussent l’humain à avoir recours à un « au-delà » imaginaire font l’objet d’âpres discussions et controverses. L’une des hypothèses les plus sérieuses renvoie à deux idées fondamentales : « la faiblesse humaine » et le fait que l’humain ait conscience de lui-même et de son entourage. Dans une nature truffée de grands mammifères prédateurs l’homme apparaît bien faible. Pour survivre il doit se défendre face aux dangers dont il est en permanence objet. C’est une nécessité qui le pousse à développer des compétences et aptitudes de survie et d’autoconservation.

Le fait qu’il ait conscience de lui-même et du monde qui l’entoure le met en face d’événements heureux (la naissance d’un enfant), d’événements malheureux (la mort d’un proche) ou des phénomènes naturels et environnementaux (les tonnerres, le vent, les éclairs, etc. bref, le déchainement de la nature). L’humain sera « vite » capable de se demander « pourquoi je vis ? Pourquoi mes proches meurent ? D’où viennent les orages ? »

Ce sont des phénomènes qui le dépassent. Son imagination va créer différents « êtres » capables d’expliquer ces phénomènes. Ces « êtres » vont être des arbres, le soleil et des êtres invisibles. Ils seront considérés comme étant à l’origine des malheurs, des bonheurs et l’ensemble des phénomènes que l’humain ne sait pas expliquer. Ils seront intégrés dans l’ensemble des activités humaines. Les êtres vont jusqu’à être utilisés en politique pour légitimer l’action du politique et la domination de ceux qui ont accaparé les capitaux sur les hommes et les femmes.

Dans un processus de monopolisation certaines sociétés vont réduire jusqu’à l’unité le nombre de ces êtres dénommés dieux. Certaines d’entre elles lui attribueront une morphologie humaine avec des attributs humains. On l’imagine dans un royaume, comme c’est désormais le cas dans la plupart des sociétés humaines, avec des servantes et des serviteurs parfois baptisés anges.

Les formes et les manières attribuées à ces divinités ne surgissent pas ex nihilo. Elles sont le fruit de l’imagination humaine, elle-même tributaire de l’expérience humaine et des conditions matérielles d’existence des humains. Ces divinités lui permettent de s’évader en l’espace de quelques instants et de s’extraire de ses soucis et de ses conditions humaines.

L’humain dont toute l’essence humaine est perdue à cause de sa déshumanisation par ses propres congénères peut toujours s’oublier quelques temps, s’abandonner à cet être ou ces êtres et ainsi avoir une certaine sensation de bonheur. Dans la colonie l’esclave dont l’espérance de vie est de cinq ans environ peut la nuit s’extraire de sa piteuse condition de non-humain et de non-étant grâce au culte vodouesque offert aux divinités.

Le colon dispose de nombreuses armes pour asservir physiquement et détruire psychologiquement l’esclave. Ce dernier qui n’en a quasiment aucune va utiliser le vodou comme outil de pression psychologiquement sur le colon. Pour que cet outil soit efficace l’esclave doit faire peur au colon. Le vodou sera dans ce cas utilisé comme outil de la peur. On lui attribuera des vertus qu’il n’a pas forcément (comme le pouvoir de métamorphose). Les empoisonnements ou d’autres coups purement physiques portés au colon seront attribués au vodou, ce qui multiplie sa capacité phobique. Cette capacité à faire peur au colon est la condition réelle ou supposée de son efficacité en tant qu’outil de résistance.

Il est évident qu’une telle recette ne fonctionnera que si elle est secrètement gardée. La capacité à garder le secret sera une des compétences nécessaires à la fonction de prêtre vodou. Le colon de son coté n’hésitera pas à utiliser le vodou comme outil de marginalisation des déshumanisés. Il le fera connaitre en tant qu’instruments maléfiques dont usent les esclaves contre leur maître.

Inutile de chercher la véracité de cet énoncé puisque le seul fait pour l’esclave de se rebeller contre son maître est déjà condamné par la bible et la société coloniale. La véracité des pouvoirs accordés au vodou n’a non plus d’importance. Le seul fait de se revendiquer d’autres dieux que le dieu des blancs est déjà condamnable et condamné.

Le vodou fait partie intégrante de l’esclave avec tout ce qu’il a en termes de savoirs et de savoir-faire non-occidentaux. Les pratiques médicinales d’origine africaine seront intégrées dans le vodou. On attribuera aux « remèdes-feuilles » utilisés une dimension mystique conçue comme condition de l’efficacité de la guérison.

L’ensemble de ces représentations et de fonctions attribuées au vodou forme désormais son image. Une image partagée dans toutes les couches de la société. Il ne faut pas croire que la société des vodouisants est une société égalitaire et parfaite. Le houngan détient un pouvoir « magique » qu’il exerce sur ses subalternes. Pour que ce pouvoir soit vu et perçu comme légitime, il faut que les subalternes y croient.

Le houngan a tout intérêt que la croyance au pouvoir maléfique et bénéfique du vodou soit maintenue. Il faut donc faire valoir le pouvoir d’avoir un accès privilégié aux esprits. Grace à ces accès privilégié et au pouvoir magique qui lui est reconnu, le houngan peut jouer la fonction de maître. Fonction qui est dans la plupart des cas dans le monde colonial réservée aux blancs.

Le vodou sert de liaisons, de lien de rencontre entre les esclaves. Il les lie aussi à la terre ancestrale qu’est l’Afrique. Cette Afrique n’est pas forcément l’Afrique continentale. C’est une Afrique construite par opposition au monde colonial qui le déshumanise. Elle est aux antipodes du calvaire de la traversée océanique où l’esclave est attaché dans une cale de navire dans l’odeur suffocante de ses propres excréments.

L’Afrique exprimée dans le vodou haïtien est un « ailleurs ». Le vodou est le véhicule permettant d’atteindre cet ailleurs, l’espace d’une nuit en dehors du calvaire de la plantation. Dans la colonie la religion dominante est celle du maître. En ce sens les croyances vodouesques relèvent de la superstition. Dans la mesure où elles « vont à l’encontre des doctrines et pratiques attestées par les fractions dominantes » de la société coloniale [Askevis-Leherpreux, 1998].

Je me focalise ici sur Haïti avec le présupposé que les lecteurs savent déjà que les superstitions et la sorcellerie vont bien au-delà de nos frontières. Favre-Saada a fait un travail très remarquable autour de la sorcellerie en France dans le Bocage. Au cours d’un entretien un désensorceleur français lui a déclaré : « on dit qu’ils sont sauvages en Afrique ; mais plus sauvages que nous, est-ce que vous en connaissez, vous qui avez tout lu ? Ici, on est tout de suite pris à mort : la mort on en connait que ça chez nous ».

On n’est pas ici en Haïti ni à l’époque médiévale : on est en France, en 1985 ! « Les paysans (français) expliquent leur malheur par la jalousie qui aurait poussé leur voisin à leur jeter un sort ; ils s’adressent à un désenvouteur qui les protègent de leur agresseur imaginaire en utilisant des rituels secrets » [Favret-Saada, 1985].

En Haïti, suite à la révolution de 1804, on aurait pu s’attendre à deux logiques concernant le vodou. Soit les haïtiens adoptent le vodou et ses croyances en rejetant le christianisme. Soit ils adoptent le christianisme et l’attitude savante occidentale qui relègue les croyances dont le vodou est porteur au rang de « l’application erronée de la loi de causalité » [Arnold va Gennep, 1938].

Les élites haïtiennes ne suivront aucune de ces deux logiques. Ils choisiront le christianisme qu’ils grefferont sur les croyances qui appliquent de manière erronée la loi de causalité (attribuée au vodou), tout en marginalisant le vodou. Enorme paradoxe ! Les nouveaux leaders politiques continueront à jouir des croyances dans leur pouvoir magique.

Le fait qu’un siècle après l’indépendance seulement environ 2 % des enfants en âge scolaire sont scolarisés renforce les croyances et l’application erronée de la loi de causalité. Le vodou sera l’interlocuteur privilégié d’une masse d’anciens déshumanisés qui n’ont toujours pas accès à la chose politique. En s’appropriant ces croyances sans se soucier des conditions matérielles d’existence de la masse paysanne, l’élite notamment politique se dote d’un double pouvoir : le pouvoir magique conféré par le Vodou d’une part et le pouvoir socio-économico-politique d’autre part.

Avec l’arrivée des courants religieux nés en Amérique du nord se revendiquant des réformes luthériennes et calvinistes, le vodou jouera un nouveau rôle. Celui de légitimer ces courants protestants. En effet, dans le monde social toute activité se doit d’être justifiée, tout acteur exerçant un pouvoir quelconque se trouve dans un impératif de justification du pouvoir exercé. Il doit clairement prouvé sa raison d’être. Les esprits vodouesques pourvoiront cette raison d’être à ces courants.

Les religieux protestants vont se donner une mission de « déchouqueurs (du français dessoucher) de malheurs ». Le principal responsable des malheurs est naturellement le vodou.

Etant donné qu’en Haïti le malheur ce n’est pas ce qu’il manque, les églises vont pousser comme des champignons. De la culpabilisation du vodou, ce nouveau business va prospérer. Et des chefs religieux s’enrichiront sur le dos des pauvres. Dans ces églises on peut même trouver des malades du sida internés prétextant que la prière a déjà guéri des personnes atteintes du Sida et que ces malades peuvent avec la foi bénéficier de cette guérison. Plus les témoignages sont rocambolesques, plus ils font sensations et plus le business marche.

Dans le monde politique, se faisant passer pour un adepte du vodou qui a du pouvoir, F. Duvalier utilise la peur qu’éprouvent les gens pour endiguer toute velléité de contestation. Par ailleurs la non-intégration dans l’esprit des gens d’un système judiciaire crédible les pousse à chercher justice ailleurs à travers une forme de vengeance personnelle.

Le Vodou est ainsi utilisé à des fins diverses. Sa non-institutionnalisation le dépouille de toute influence politique directe. Il est corvéable à merci. On s’en sert tout en le marginalisant. Et ce n’est pas avec une société dont le taux d’analphabétisme avoisine les 60 %, une université qui a du mal à produire un savoir anthropologique crédible sur le vodou, des élites appliquant à l’envers la loi de causalité que cette situation est prête de changer. Reste à espérer que les « sans-parts » réclament un jour leur part.


Renald LUBERICE

Paris, 06 mai 09

Vodou : véhicule d’évasion, outils de l’« ailleurs », corvéable à merci

Vodou : véhicule d’évasion, outils de l’« ailleurs », corvéable à merci
Par Renald Luberice(soumis à HC)


S’il ne fait aucun doute des fonctions sociales des pratiques cultuelles, les raisons qui poussent l’humain à avoir recours à un « au-delà » imaginaire font l’objet d’âpres discussions et controverses. L’une des hypothèses les plus sérieuses renvoie à deux idées fondamentales : « la faiblesse humaine » et le fait que l’humain ait conscience de lui-même et de son entourage. Dans une nature truffée de grands mammifères prédateurs l’homme apparaît bien faible. Pour survivre il doit se défendre face aux dangers dont il est en permanence objet. C’est une nécessité qui le pousse à développer des compétences et aptitudes de survie et d’autoconservation.

Le fait qu’il ait conscience de lui-même et du monde qui l’entoure le met en face d’événements heureux (la naissance d’un enfant), d’événements malheureux (la mort d’un proche) ou des phénomènes naturels et environnementaux (les tonnerres, le vent, les éclairs, etc. bref, le déchainement de la nature). L’humain sera « vite » capable de se demander « pourquoi je vis ? Pourquoi mes proches meurent ? D’où viennent les orages ? »

Ce sont des phénomènes qui le dépassent. Son imagination va créer différents « êtres » capables d’expliquer ces phénomènes. Ces « êtres » vont être des arbres, le soleil et des êtres invisibles. Ils seront considérés comme étant à l’origine des malheurs, des bonheurs et l’ensemble des phénomènes que l’humain ne sait pas expliquer. Ils seront intégrés dans l’ensemble des activités humaines. Les êtres vont jusqu’à être utilisés en politique pour légitimer l’action du politique et la domination de ceux qui ont accaparé les capitaux sur les hommes et les femmes.

Dans un processus de monopolisation certaines sociétés vont réduire jusqu’à l’unité le nombre de ces êtres dénommés dieux. Certaines d’entre elles lui attribueront une morphologie humaine avec des attributs humains. On l’imagine dans un royaume, comme c’est désormais le cas dans la plupart des sociétés humaines, avec des servantes et des serviteurs parfois baptisés anges.

Les formes et les manières attribuées à ces divinités ne surgissent pas ex nihilo. Elles sont le fruit de l’imagination humaine, elle-même tributaire de l’expérience humaine et des conditions matérielles d’existence des humains. Ces divinités lui permettent de s’évader en l’espace de quelques instants et de s’extraire de ses soucis et de ses conditions humaines.

L’humain dont toute l’essence humaine est perdue à cause de sa déshumanisation par ses propres congénères peut toujours s’oublier quelques temps, s’abandonner à cet être ou ces êtres et ainsi avoir une certaine sensation de bonheur. Dans la colonie l’esclave dont l’espérance de vie est de cinq ans environ peut la nuit s’extraire de sa piteuse condition de non-humain et de non-étant grâce au culte vodouesque offert aux divinités.

Le colon dispose de nombreuses armes pour asservir physiquement et détruire psychologiquement l’esclave. Ce dernier qui n’en a quasiment aucune va utiliser le vodou comme outil de pression psychologiquement sur le colon. Pour que cet outil soit efficace l’esclave doit faire peur au colon. Le vodou sera dans ce cas utilisé comme outil de la peur. On lui attribuera des vertus qu’il n’a pas forcément (comme le pouvoir de métamorphose). Les empoisonnements ou d’autres coups purement physiques portés au colon seront attribués au vodou, ce qui multiplie sa capacité phobique. Cette capacité à faire peur au colon est la condition réelle ou supposée de son efficacité en tant qu’outil de résistance.

Il est évident qu’une telle recette ne fonctionnera que si elle est secrètement gardée. La capacité à garder le secret sera une des compétences nécessaires à la fonction de prêtre vodou. Le colon de son coté n’hésitera pas à utiliser le vodou comme outil de marginalisation des déshumanisés. Il le fera connaitre en tant qu’instruments maléfiques dont usent les esclaves contre leur maître.

Inutile de chercher la véracité de cet énoncé puisque le seul fait pour l’esclave de se rebeller contre son maître est déjà condamné par la bible et la société coloniale. La véracité des pouvoirs accordés au vodou n’a non plus d’importance. Le seul fait de se revendiquer d’autres dieux que le dieu des blancs est déjà condamnable et condamné.

Le vodou fait partie intégrante de l’esclave avec tout ce qu’il a en termes de savoirs et de savoir-faire non-occidentaux. Les pratiques médicinales d’origine africaine seront intégrées dans le vodou. On attribuera aux « remèdes-feuilles » utilisés une dimension mystique conçue comme condition de l’efficacité de la guérison.

L’ensemble de ces représentations et de fonctions attribuées au vodou forme désormais son image. Une image partagée dans toutes les couches de la société. Il ne faut pas croire que la société des vodouisants est une société égalitaire et parfaite. Le houngan détient un pouvoir « magique » qu’il exerce sur ses subalternes. Pour que ce pouvoir soit vu et perçu comme légitime, il faut que les subalternes y croient.

Le houngan a tout intérêt que la croyance au pouvoir maléfique et bénéfique du vodou soit maintenue. Il faut donc faire valoir le pouvoir d’avoir un accès privilégié aux esprits. Grace à ces accès privilégié et au pouvoir magique qui lui est reconnu, le houngan peut jouer la fonction de maître. Fonction qui est dans la plupart des cas dans le monde colonial réservée aux blancs.

Le vodou sert de liaisons, de lien de rencontre entre les esclaves. Il les lie aussi à la terre ancestrale qu’est l’Afrique. Cette Afrique n’est pas forcément l’Afrique continentale. C’est une Afrique construite par opposition au monde colonial qui le déshumanise. Elle est aux antipodes du calvaire de la traversée océanique où l’esclave est attaché dans une cale de navire dans l’odeur suffocante de ses propres excréments.

L’Afrique exprimée dans le vodou haïtien est un « ailleurs ». Le vodou est le véhicule permettant d’atteindre cet ailleurs, l’espace d’une nuit en dehors du calvaire de la plantation. Dans la colonie la religion dominante est celle du maître. En ce sens les croyances vodouesques relèvent de la superstition. Dans la mesure où elles « vont à l’encontre des doctrines et pratiques attestées par les fractions dominantes » de la société coloniale [Askevis-Leherpreux, 1998].

Je me focalise ici sur Haïti avec le présupposé que les lecteurs savent déjà que les superstitions et la sorcellerie vont bien au-delà de nos frontières. Favre-Saada a fait un travail très remarquable autour de la sorcellerie en France dans le Bocage. Au cours d’un entretien un désensorceleur français lui a déclaré : « on dit qu’ils sont sauvages en Afrique ; mais plus sauvages que nous, est-ce que vous en connaissez, vous qui avez tout lu ? Ici, on est tout de suite pris à mort : la mort on en connait que ça chez nous ».

On n’est pas ici en Haïti ni à l’époque médiévale : on est en France, en 1985 ! « Les paysans (français) expliquent leur malheur par la jalousie qui aurait poussé leur voisin à leur jeter un sort ; ils s’adressent à un désenvouteur qui les protègent de leur agresseur imaginaire en utilisant des rituels secrets » [Favret-Saada, 1985].

En Haïti, suite à la révolution de 1804, on aurait pu s’attendre à deux logiques concernant le vodou. Soit les haïtiens adoptent le vodou et ses croyances en rejetant le christianisme. Soit ils adoptent le christianisme et l’attitude savante occidentale qui relègue les croyances dont le vodou est porteur au rang de « l’application erronée de la loi de causalité » [Arnold va Gennep, 1938].

Les élites haïtiennes ne suivront aucune de ces deux logiques. Ils choisiront le christianisme qu’ils grefferont sur les croyances qui appliquent de manière erronée la loi de causalité (attribuée au vodou), tout en marginalisant le vodou. Enorme paradoxe ! Les nouveaux leaders politiques continueront à jouir des croyances dans leur pouvoir magique.

Le fait qu’un siècle après l’indépendance seulement environ 2 % des enfants en âge scolaire sont scolarisés renforce les croyances et l’application erronée de la loi de causalité. Le vodou sera l’interlocuteur privilégié d’une masse d’anciens déshumanisés qui n’ont toujours pas accès à la chose politique. En s’appropriant ces croyances sans se soucier des conditions matérielles d’existence de la masse paysanne, l’élite notamment politique se dote d’un double pouvoir : le pouvoir magique conféré par le Vodou d’une part et le pouvoir socio-économico-politique d’autre part.

Avec l’arrivée des courants religieux nés en Amérique du nord se revendiquant des réformes luthériennes et calvinistes, le vodou jouera un nouveau rôle. Celui de légitimer ces courants protestants. En effet, dans le monde social toute activité se doit d’être justifiée, tout acteur exerçant un pouvoir quelconque se trouve dans un impératif de justification du pouvoir exercé. Il doit clairement prouvé sa raison d’être. Les esprits vodouesques pourvoiront cette raison d’être à ces courants.

Les religieux protestants vont se donner une mission de « déchouqueurs (du français dessoucher) de malheurs ». Le principal responsable des malheurs est naturellement le vodou.

Etant donné qu’en Haïti le malheur ce n’est pas ce qu’il manque, les églises vont pousser comme des champignons. De la culpabilisation du vodou, ce nouveau business va prospérer. Et des chefs religieux s’enrichiront sur le dos des pauvres. Dans ces églises on peut même trouver des malades du sida internés prétextant que la prière a déjà guéri des personnes atteintes du Sida et que ces malades peuvent avec la foi bénéficier de cette guérison. Plus les témoignages sont rocambolesques, plus ils font sensations et plus le business marche.

Dans le monde politique, se faisant passer pour un adepte du vodou qui a du pouvoir, F. Duvalier utilise la peur qu’éprouvent les gens pour endiguer toute velléité de contestation. Par ailleurs la non-intégration dans l’esprit des gens d’un système judiciaire crédible les pousse à chercher justice ailleurs à travers une forme de vengeance personnelle.

Le Vodou est ainsi utilisé à des fins diverses. Sa non-institutionnalisation le dépouille de toute influence politique directe. Il est corvéable à merci. On s’en sert tout en le marginalisant. Et ce n’est pas avec une société dont le taux d’analphabétisme avoisine les 60 %, une université qui a du mal à produire un savoir anthropologique crédible sur le vodou, des élites appliquant à l’envers la loi de causalité que cette situation est prête de changer. Reste à espérer que les « sans-parts » réclament un jour leur part.


Renald LUBERICE

Paris, 06 mai 09

mardi 5 mai 2009

Re: HAITIEN Décapité en Dominicanie: Réactions...

Re: HAITIEN Décapité en Dominicanie: Réactions...

Les actes meurtriers contre les sujets haitiens en Dominicanie refletent
le comportement discriminatoire de l'etat dominicain dans leurs
relations avec l'etat d'Haiti. Les dirigeants haitiens de leurs cotes,
ne defendent jamais leurs compatriotes avec fierte et determination, ils
sont des peureux au pouvoir. Il est temps a ce que les dirigeants
haitiens, soutenus de leurs societes civiles, fassent prevaloir les
droits du peuple haitien a etre traite convenablement selon les
principes du monde civilisé.

Encore une fois, un autre acte de guerre vient d'etre pose, Haiti ne va
pas repondre jusqu'a ce qu'un massacre plus terrible que celui de 1937
prenne place.


Joel Leon

lundi 4 mai 2009

Haiti: Crise a la FMP/Le Dr R. Malebranche prend position

From: Fritz Deshommes
Date: Sun May 3, 2009 6:35 pm
Subject: Crise a la FMP/Le Dr R. Malebranche prend position

Une instructive prise de position du Dr Rodolphe Malebranche, enseignant et Chef de Departement a la Faculte de Medecine et de Pharmacie. En pieces jointes.
Bonne lecture



Bonjour à tous,

Je crois le momemnt venu, suite à la lettre ouverte aux enseignants de la Faculté du Dr Gélin Gédéon, de fixer pour tous ma position dans l´actuelle crise qui sévit à la FMP.

Dr R. Malebranche

--- En date de : Jeu 30.4.09, gedeon gelin a écrit :


De: gedeon gelin
Objet: Crise FMP/Lettre aux enseignants
ÀCc: junflex@hotmail.com, joagabus@yahoo.fr
Date: Jeudi 30 Avril 2009, 21h27

Lettre ouverte aux enseignants de la FMP

Chers enseignants,

Aujourd'hui, environ 20 ans après la « crise » qui a secoué notre chère FMP et dont j`ai été un acteur privilégié qui a eu l'honneur de présider les destinées du comité central des étudiants au cours de l'année académique 1990-1991, l`Histoire semble confirmer un caractère cyclique. La vision exprimée, l`attitude et les comportements des étudiants au cours de la réunion à laquelle j`étais invité, me semblaient une « translation géométrique parfaite » du fonctionnement de mes neurones ainsi que de ceux de mes camarades de combat en cette période tumultueuse de la fin des années 90. Ma génération voulait améliorer la qualité de l`enseignement donné à la faculté et croyait que certains médecins comme les Drs Rodolphe Mallebranche et Robert Jean-Louis avaient à la fois la volonté, le courage et le savoir-faire nécessaire pour y parvenir. Malheureusement 20 après, nous constatons avec tristesse que le monde a changé ceux qui voulaient le transformer. Les amis d'hier sont devenus les ennemis d'aujourd'hui. Pourquoi le Dr Mallebranche et le Dr Robert Jean-Louis, qui furent nommés professeurs à la FMP à la faveur du mouvement des étudiants de la fin des années 80, choisissent délibérément d`induire en erreur les chefs de départements en les encourageant à publier dans la presse une note pour la reprise des stages à l'HUEH alors qu'il est évident pour tous que notre chère faculté est en ébullition ?

Je ne répondrai pas à cette question. Je préfère, au contraire, confirmer mon profond respect et mon admiration pour le Dr Volvick Rémy Joseph, ami de longue date de mon feu père Louis Robert Gélin et le Dr Saget Maryse qui m'avaient, en cette période difficile de la fin des années 90, invité à la prudence. Aujourd'hui, si j`assume publiquement le caractère noble du combat que j`ai mené au cours de mon passage dans notre chère faculté, j`ai toutefois le courage d`assumer que ma génération a été utilisée adroitement pour satisfaire des intérêts personnels.

Chers enseignants,

J`ai lu avec une attention soutenue le « cahier de charges » qui m'a été transmis par le comité central des étudiants. Si vous prenez le temps de le lire, vous conviendrez avec moi que l`application des recommandations faites ne peut que relever le niveau académique de la faculté. Etant donné que les rapports du comité central des étudiants ne sont plus cordiaux particulièrement avec le Dr Dodley SEVERE et que le étudiants estiment le décanat non fonctionnel (Ex : il semble qu'on a envoyé un chèque pour signature par DHL au Dr Prosper qui est à l'étranger depuis… ?), nous encourageons vivement les chefs de départements, particulièrement les Dr Volvick Rémy Joseph et Saget Maryse dont l'attachement à notre chère faculté est connu, à privilégier la voie du dialogue pour comprendre les motivations des étudiants (que personnellement j'estime saines) et faciliter une sortie de crise d'où notre faculté sortira renforcée.

Respectueusement,

Dr GELIN Gédéon

Pernier, le 30 avril 2009

--- En date de : Ven 1.5.09, gedeon gelin a écrit :


De: gedeon gelin
Objet: Lettre aux enseignants
"Existe Alexandre" , jeanhbuteau@yahoo.fr, vicedoyenm.fmp@ueh.edu.ht
Cc: gedeonght@yahoo.fr, junflex@hotmail.com, joagabus@yahoo.fr
Date: Vendredi 1 Mai 2009, 4h14

Lettre ouverte aux enseignants de la FMP

Chers enseignants,

Aujourd'hui, environ 20 ans après la « crise » qui a secoué notre chère FMP et dont j`ai été un acteur privilégié qui a eu l'honneur de présider les destinées du comité central des étudiants au cours de l'année académique 1990-1991, l`Histoire semble confirmer un caractère cyclique. La vision exprimée, l`attitude et les comportements des étudiants au cours de la réunion à laquelle j`étais invité, me semblaient une « translation géométrique parfaite » du fonctionnement de mes neurones ainsi que de ceux de mes camarades de combat en cette période tumultueuse de la fin des années 90. Ma génération voulait améliorer la qualité de l`enseignement donné à la faculté et croyait que certains médecins comme les Drs Rodolphe Mallebranche et Robert Jean-Louis avaient à la fois la volonté, le courage et le savoir-faire nécessaires pour y parvenir. Malheureusement 20 après, nous constatons avec tristesse que le monde a changé ceux qui voulaient le transformer. Les amis d'hier sont devenus les ennemis d'aujourd'hui. Pourquoi le Dr Mallebranche et le Dr Robert Jean-Louis, qui furent nommés professeurs à la FMP à la faveur du mouvement des étudiants de la fin des années 80, choisissent délibérément d`induire en erreur les chefs de départements en les encourageant à publier dans la presse une note pour la reprise des stages à l'HUEH alors qu'il est évident pour tous que notre chère faculté est ébullition ?

Je ne répondrai pas à cette question. Je préfère, au contraire, confirmer mon profond respect et mon admiration pour le Dr Volvick Rémy Joseph, ami de longue date de mon feu père Louis Robert Gélin et le Dr Saget Maryse qui m'avaient, en cette période difficile de la fin des années 90, invité à la prudence. Aujourd'hui, si j`assume publiquement le caractère noble du combat que j`ai mené au cours de mon passage dans notre chère faculté, j`ai toutefois le courage d`assumer que ma génération a été utilisée adroitement pour satisfaire des intérêts personnels.

Chers enseignants,

J`ai lu avec une attention soutenue le « cahier de charges » qui m'a été transmis par le comité central des étudiants. Si vous prenez le temps de le lire, vous conviendrez avec moi que l`application des recommandations faites ne peut que relever le niveau académique de la faculté. Etant donné que les rapports du comité central des étudiants ne sont plus cordiaux particulièrement avec le Dr Dodley SEVERE et que le étudiants estiment le décanat non fonctionnel (Ex : il semble qu'on a envoyé un chèque pour signature par DHL au Dr Prosper qui est à l'étranger depuis… ?), nous encourageons vivement les chefs de départements, particulièrement les Dr Volvick Rémy Joseph et Saget Maryse dont l'attachement à notre chère faculté est connue, à privilégier la voie du dialogue pour comprendre les motivations des étudiants (que personnellement j'estime saines) et faciliter une sortie de crise d'où notre faculté sortira renforcée.

Respectueusement,

Dr GELIN Gédéon

Pernier, le 30 avril 2009

--- En date de : Jeu 30.4.09, gedeon gelin a écrit :


De: gedeon gelin
Objet: Crise faculte de Medecine
À: "Dr Dodley Severe"
Date: Jeudi 30 Avril 2009, 17h53





Port-au-Prince, le 29 mai 2009





Chers enseignants de la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP),





Je vous informe que, sur demande du Président de la commission santé de la Chambre des Députés, l'Honorable Joseph Joël Louis, j'ai répondu à une invitation du comité central des étudiants de la FMP. Au cours de cette rencontre, les étudiants nous ont remis un document dans lequel sont clairement définies les raisons de la crise actuelle de la faculté. Ils accusent le décanat d'avoir une gestion académique et administrative extrêmement malsaine.



Le Président de la commission santé de la chambre des députés, par mon organe, souligne à l'attention de tous qu'il accorde un intérêt particulier à ce dossier et rappelle que l'autonomie de l'Université n'exclut nullement l'intervention du pouvoir central quand des élus perdent leur légitimité. Indépendamment des motivations des uns et des autres, l'intérêt supérieur de la nation exige que la FMP, la seule école de médecine de la République à laquelle les fils et filles du peuple ont accès gratuitement, offre un enseignement de qualité. Le Président espère vivement que les chefs de départements assumeront leurs responsabilités et ne participeront à aucun complot pour ralentir la lutte pour la libération du savoir.



Le Président de la commission m'a demandé de rester disponible pour toute rencontre éventuelle avec les chefs de départements qui sont priés de se dissocier de toute velléité d'exclusion des membres du comité central de la Faculté pour leurs convictions sociales, morales et politiques. Il invite également les chefs de départements à exclure toute intervention des forces de l'ordre (à l'intérieur de la faculté) et assume, le cas échéant, que les conséquences historiques et politiques seront lourdes.



Au nom du Président de la « commission santé » et à la lumière des évènements historiques qui ont marqué la FMP au cours de ces 20 dernières années, je sollicite la compréhension des enseignants et leur demande de participer activement à la recherche « sans délai » d'une « sortie de crise » d'où la FMP sortira renforcée.



Respectueusement vôtre,



Gelin Gédéon MD, Msc in Disease Control

Conseiller spécial du Président de la Commission « santé »

De la chambre des Députés



C/c : Honorable Kelly Bastien, Président de l'Assemblée Nationale

Dr Alex Larsen, Ministre MSPP

Dr Gabriel Thimothee, DG/MSPP

Ing. Agr Henri Vernet, Recteur UEH

Madame Michelle Pierre-Louis, Premier Ministre

S.E. Mr René Garcia Préval, Président de la République

La Presse
--- En date de : Lun 24.11.08, Dr Dodley Severe a écrit :


De: Dr Dodley Severe
Objet: Correction journée porte ouverte le vendredi 28 novembre 2008
Date: Lundi 24 Novembre 2008, 0h48

Monsieur, Madame, Docteur

Le Décanat de la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP) se fait le plaisir de vous inviter à participer aux différentes manifestations organisées en commémoration de la journée du Sida. Elles se tiendront à la salle des Congres de la FMP le vendredi 28 novembre 2008 de 12hres 30 à 5hres PM.

Recevez en pièce jointe la programmation préliminaire.

Le Décanat compte sur votre présence pour la réussite de cette activité.

Cordialement Votre,



Dr Dodley Sévère

Vice Doyen de Médecine

Chef de Département de Pédiatrie



Attachment: 25k (application/x-zip-compressed) LETTRE AUX ENSEIGNANTS DE LA FMP RESPONSIVE A CELLE DU DR GEDEON (02.05.09).docx

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