Des Larmes Pour Notre Drapeau
Des Larmes Pour Notre Drapeau
hlogerie@juno.com
Des Larmes Pour Notre Drapeau
Des larmes ont ruisselé au tréfonds de mon être,
Pour notre cher bicolore
Que nos propres frères déshonorent.
Pitié, pitié pour nos fiers ancêtres
Qui s’ennuient et se froissent où ils sont.
Même au tombeau, ils restent victimes de maintes trahisons.
Un autre dix-huit mai sous les menottes,
Une autre saison à la chasse où les bottes
Des patrons piétinent nos artères,
Une autre fois, on crache sur nous par terre.
Double gifle, double cymbale sur nos visages,
Où nous voyons : éclairs, éclats et nuages.
Nous n’avons plus d’ajoupas, plus de patrie,
Les tracteurs ont fouillé les patates et les mines.
Nous sommes dépourvus, nous sommes des vermines,
Nous sommes abandonnés sur la route de l’écurie.
Un autre dix-huit mai où les patripoches,
Sans pudeur, vergogne et honte racontent des comédies,
Devant un pauvre peuple accablé de toute sorte de maladies.
Au lieu d’argent, nos poches sont gonflées de rocs et de roches.
Quand finiront nos misères, puisque même au tombeau,
On gifle, insulte, fouette et matraque les poussières et les os
De nos aïeux ? Quand est-ce que notre drapeau,
Notre étendard flottera face à face, dos à dos,
Très proche de notre frère ainé de vingt huit ans ?
Il faut passer l’éponge et savoir suivre le vent.
Mille questions à pauser ! Pas de réponses valables !
Toujours des excuses ! Toujours des disquisitions lamentables !
Les larmes ne vont pas résoudre nos problèmes,
Les intellectuels jouent à la marelle dilatoire comme les bambins,
Après le premier carillon de l’angélus. Quel anathème
Pour un peuple qui aime si bien son pays souverain !
Copyright© May, Hebert Logerie, All Rights Reserved
Hébert Logerie est l’auteur de deux recueils de poèmes:
“Sparkles of Love and Etincelles de l’Amour”
hlogerie@juno.com
Des Larmes Pour Notre Drapeau
Des larmes ont ruisselé au tréfonds de mon être,
Pour notre cher bicolore
Que nos propres frères déshonorent.
Pitié, pitié pour nos fiers ancêtres
Qui s’ennuient et se froissent où ils sont.
Même au tombeau, ils restent victimes de maintes trahisons.
Un autre dix-huit mai sous les menottes,
Une autre saison à la chasse où les bottes
Des patrons piétinent nos artères,
Une autre fois, on crache sur nous par terre.
Double gifle, double cymbale sur nos visages,
Où nous voyons : éclairs, éclats et nuages.
Nous n’avons plus d’ajoupas, plus de patrie,
Les tracteurs ont fouillé les patates et les mines.
Nous sommes dépourvus, nous sommes des vermines,
Nous sommes abandonnés sur la route de l’écurie.
Un autre dix-huit mai où les patripoches,
Sans pudeur, vergogne et honte racontent des comédies,
Devant un pauvre peuple accablé de toute sorte de maladies.
Au lieu d’argent, nos poches sont gonflées de rocs et de roches.
Quand finiront nos misères, puisque même au tombeau,
On gifle, insulte, fouette et matraque les poussières et les os
De nos aïeux ? Quand est-ce que notre drapeau,
Notre étendard flottera face à face, dos à dos,
Très proche de notre frère ainé de vingt huit ans ?
Il faut passer l’éponge et savoir suivre le vent.
Mille questions à pauser ! Pas de réponses valables !
Toujours des excuses ! Toujours des disquisitions lamentables !
Les larmes ne vont pas résoudre nos problèmes,
Les intellectuels jouent à la marelle dilatoire comme les bambins,
Après le premier carillon de l’angélus. Quel anathème
Pour un peuple qui aime si bien son pays souverain !
Copyright© May, Hebert Logerie, All Rights Reserved
Hébert Logerie est l’auteur de deux recueils de poèmes:
“Sparkles of Love and Etincelles de l’Amour”
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