DES PRÉSIDENTIELLES COMPARÉES EN FRANCE
Par Merès Weche Merès Weche Les premières présidentielles du 3e millénaire en France, qui se soldèrent, en 2002, par la réélection de Jacques Chirac, après un septennat marqué par la réduction du mandat présidentiel à cinq ans, prenaient l’allure d’un marathon où les meilleurs sprinters avaient du mal à atteindre la ligne d’arrivée. Signe des temps ou politique à contretemps, la cuisante défaite de Lionel Jospin et la montée fulgurante de Jean-Marie Le Pen, avaient l’allure d’une crise à double visage où la droite et l’extrême droite menaient la danse, pendant que la gauche – toutes configurations confondues – mordait la poussière. Une situation qui fut jugée innommable par certains et apocalyptique par d’autres. Robert Hue du Parti communiste, qui demandait aux Français de «voter utile», et qui déclarait péremptoirement que l’élection d’un Le Pen est «une régression pour La France», n’avait pas dépassé la barre de 3,5%. Continuez plus bas