mercredi 19 novembre 2025

Ayiti kalifye. Jèn yo mobilize. Peyi a gen espwa

Bonjou! Men dènye nouvel sou eliminatwa World Cup 2026 la (19 Novanm 2025):

Gwo nouvel pou Ayiti! 🇭🇹

https://drive.google.com/uc?export=view&id=1As4dPlMEe9wUGX8Xg2-ib2MahMcCZRwN

Grenadye yo kalifye pou World Cup 2026 la pou premye fwa depi 1974! Yo bat Nikaragwa 2-0 yè (18 Novanm) nan Curaçao (paske Ayiti pa t ka jwe lakay ak pwoblèm sekirite). Gol yo soti nan Louicius Deedson (8yèm minit) ak Ruben Providence (45+). Sa fè Ayiti retounen sou gran sèn foutbòl mondyal la apre 52 an! Tout peyi a ap selebre, menm nan dyaspora Miami ak Kanada. Se yon bèl vikwat pou yon peyi ki ap soufri anpil ak gang yo.

Avèk sa, CONCACAF gen 6 ekip kalifye (otomatik pou 3 peyi òganizatè yo):

•  Kanada, Meksik, Etazini (òganizatè)

•  Panama, Curaçao (premye fwa nan listwa yo!), ak Ayiti.

Lòt gwo nouvel mondyal yo:

•  Plis pase 42 peyi deja kalifye sou 48 total (World Cup la ap gen 48 ekip pou premye fwa).

•  An Ewòp, 12 gwoup gayan yo fini kalifye dirèkteman (tankou Espay, Lafrans, Pòtigal, Angletè, elatriye). 4 lòt ap soti nan play-off nan mwa mas 2026.

•  Tikè yo ap vann, men pri yo monte anpil (FIFA ogmante pou faz knockout yo).

•  Tiraj gwoup World Cup la ap fèt 5 Desanm 2025 nan Washington DC.

Men kèk foto pou selebrasyon ak ekip yo:

Fòk nou tout fyè! Ayiti ap nan World Cup 2026 USA-Meksik-Kanada. Vive Grenadye yo! 🇭🇹🔥

lundi 17 novembre 2025

Haiti : Guerre civile ou non ce lundi 17 novembre 2025 ?

 Ce samedi 15 avril 2025, le chef rebelle et porte-parole de ViV Ansamb Jimmy Cherizier a fait une formelle déclaration demandant au peuple de rester chez lui du fait que Viv Ansamb va "troke" ses cornes avec la police pour déloger ce système de gouvernance qui est en train de "toupize" le pays.

Tout ceci est survenu à la suite des dénonciations de Joseph Wilson AKA Lanmo100Jou concernant les bâtisses possédées par l'industriel André Apaid lesquelles abriteraient -- non confirmées par la police d'État -- tout un équipement destiné aux trafics de drogues et d'organes, alors que cette même police s'est précipitée pour détruire les bâtiments au moyen d'helicopteres possédés par des compagnies étrangères et non par la police comme a voulu faire comprendre la presse traditionnelle.

On est donc en droit de se demander si Haïti est en état de guerre civile. Des experts répondent par la négative.


Non, disent-ils, la guerre civile n’a pas été officiellement déclarée en Haïti le 17 novembre 2025. Cependant, la situation sécuritaire et politique est si grave que de nombreux observateurs parlent d’un état de guerre de fait, marqué par des affrontements armés, l’effondrement institutionnel et une crise humanitaire sans précédent.

Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, Haïti est plongée dans une spirale de violence et d’instabilité initiée en grande partie par une opposition hétéroclite farouche et corrompue. Les gangs armés, regroupés en coalitions comme le G9 ou G-Pep, contrôlent de vastes portions de Port-au-Prince et d’autres régions. En 2025, la confrontation s’est intensifiée entre ces groupes et les forces gouvernementales, soutenues par une mission multinationale de sécurité. Le Comité international de la Croix-Rouge décrit une population prise au piège, privée de soins, d’eau et de nourriture, exposée à une violence quotidienne transnationale.

Le 17 novembre 2025 ne marque donc pas une déclaration officielle de guerre civile par l’État haïtien ou par une instance internationale. Mais plusieurs institutions, dont l’ONU, parlent d’une situation assimilable à une guerre civile : les bandes armées s’emparent de territoires, imposent leur loi et provoquent des déplacements massifs.


Mais l'un ou deux pays étrangers ont introduit des hélicoptères en Haïti pour aider à effacer des preuves qui seraient teintées de crimes contre l'humanité (trafic d'organes humains), dans le but d'aider l'un des partis. Car le trafic d’organes humains est considéré comme une forme de traite des êtres humains, et la traite des êtres humains est reconnue au niveau international comme un crime contre l’humanité.*


En résumé, Haïti vit une guerre civile de facto contre deux et même plusieurs partis, sans reconnaissance formelle. Le pays est au bord du précipice : les affrontements armés, la paralysie politique et la crise humanitaire créent un climat de guerre totale, même si aucune déclaration officielle n’a été faite ce 17 novembre 2025.


Eric Duvivier Masson.

________________


* Pourquoi le trafic d’organes est si grave • Exploitation des plus vulnérables : Les réseaux criminels ciblent des personnes pauvres, marginalisées ou en détresse, en les forçant ou en les manipulant pour céder leurs organes. • Atteinte à la dignité humaine : La traite des êtres humains, qu’elle soit pour exploitation sexuelle, travail forcé ou trafic d’organes, est décrite par l’ONU et le Vatican comme une marchandisation des personnes, une négation de leur dignité et de leur liberté. • Danger vital : Le prélèvement illégal d’organes met directement en péril la vie et la santé des victimes.


dimanche 16 novembre 2025

Analyse : La police nationale haïtienne ou PNH est-elle la gardienne du peuple ou de l'oligarchie mercenaire ?

Aujourd’hui, Haïti fait face à une crise sécuritaire sans précédent : les gangs contrôlent 85 % de Port-au-Prince, forçant plus d’un million de déplacés . La PNH, sous-financée et sous-équipée, est dépassée par ces groupes armés, souvent mieux armés grâce à des trafics illicites impliquant des oligarques. Des observateurs, comme des journalistes haïtiens, dénoncent une police corrompue, servant de “serviteurs d’une oligarchie corrompue”, où les interventions sélectives protègent les intérêts des élites plutôt que la population. Par exemple, des actions policières intenses ne surgissent souvent que lorsque des oligarques sont menacés, comme lors de récents et apparents conflits rendus publics entre gangs et des figures économiques, tels que celui qui évolue actuellement entre Joseph Wilson alias Lanmo100jou et l'industriel André Apaid . Cet Apaid, rappelons-le pour l'histoire, était en 2004 le chef de l'opposition qui avait renversé le président Aristide en se servant de l'ancien militaire Guy Philippe, avec l'assentiment des États-Unis.(Note*: NDLR)


Pourtant, certains éléments positifs émergent : des figures comme le commissaire Muscadin (lui-même controversé) sont vues comme des protecteurs locaux, craints par les gangs et respectés par la population du Sud. La PNH collabore aussi avec des forces internationales, comme la mission kenyane soutenue par l’ONU, pour rétablir l’ordre. Cependant, ces efforts sont entravés par l’ingérence étrangère, notamment américaine, accusée de perpétuer le chaos pour des intérêts géopolitiques et économiques.


En somme, bien que la police tente de lutter contre la violence, son efficacité est sapée par la corruption systémique et ses liens visibles et invisibles avec une oligarchie mercenaire qui priorise ses profits sur le bien-être collectif, allant même jusqu'à instiguer l'assassinat du président élu Jovenel Moise.


Haïti, classée parmi les pays les plus corrompus de l’hémisphère occidental, a besoin d’une réforme profonde pour que la PNH devienne véritablement gardienne du peuple. Sans cela, elle reste un outil de domination, exacerbant un “génocide silencieux” orchestré par des puissances internes et externes. Ce qui donne alors de la crédence et même un degré de sympathie pour les gangs parmi des secteurs à l'intérieur du pays et dans la diaspora surtout dans l'aile progressiste.



RHC/HCN


NOTE : Contexte du coup d’État de 2004 • Date clé : 29 février 2004, Aristide est contraint de quitter Haïti. • Insurrection armée : Un groupe rebelle mené par Guy Philippe et Jodel Chamblain s’est emparé de plusieurs villes, dont Gonaïves et Cap-Haïtien, tuant des policiers, avant de menacer Port-au-Prince. • Pression internationale : Les États-Unis, la France et le Canada ont poussé Aristide à démissionner, certains témoins affirmant qu’il a été « kidnappé » par les forces américaines, ce que Washington a nié.

La police nationale d’Haïti est-elle la gardienne du peuple ou de l’oligarchie mercenaire ?

La police haïtienne (PNH) est souvent présentée comme un rempart contre l’insécurité galopante en Haïti, mais une analyse approfondie révèle une institution ambivalente, oscillant entre protection du peuple et allégeance à une oligarchie mercenaire. Depuis l’indépendance en 1804, Haïti a été miné par une élite économique – souvent d’origine syro-libanaise ou liée aux intérêts étrangers – qui contrôle les ressources et influence les institutions étatiques. Cette oligarchie, accusée de corruption endémique, a historiquement utilisé la police pour préserver ses privilèges, comme le soulignent des rapports sur les liens entre élites et forces de l’ordre .

Aujourd’hui, Haïti fait face à une crise sécuritaire sans précédent : les gangs contrôlent 85 % de Port-au-Prince, forçant plus d’un million de déplacés . La PNH, sous-financée et sous-équipée, est dépassée par ces groupes armés, souvent mieux armés grâce à des trafics illicites impliquant des oligarques . Des observateurs, comme des journalistes haïtiens, dénoncent une police corrompue, servant de “serviteurs d’une oligarchie corrompue” , où les interventions sélectives protègent les intérêts des élites plutôt que la population. Par exemple, des actions policières intenses ne surgissent souvent que lorsque des oligarques sont menacés, comme lors de récentes menaces de gangs contre des figures économiques .

Pourtant, certains éléments positifs émergent : des figures comme le commissaire Muscadin sont vues comme des protecteurs locaux, craignés par les gangs et respectés par la population du Sud . La PNH collabore aussi avec des forces internationales, comme la mission kenyane soutenue par l’ONU, pour rétablir l’ordre . Cependant, ces efforts sont entravés par l’ingérence étrangère, notamment américaine, accusée de perpétuer le chaos pour des intérêts géopolitiques et économiques  .

En somme, bien que la police tente de lutter contre la violence, son efficacité est sapée par la corruption systémique et les liens avec une oligarchie mercenaire qui priorise ses profits sur le bien-être collectif. Haïti, classé parmi les pays les plus corrompus de l’hémisphère occidental , a besoin d’une réforme profonde pour que la PNH devienne véritablement gardienne du peuple. Sans cela, elle reste un outil de domination, exacerbant une “génocide silencieux” orchestré par des puissances internes et externes . 

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